Synopsis : Neïla Salah a grandi à Créteil et rêve de devenir avocate. Inscrite à la grande université parisienne d’Assas, elle se confronte dès le premier jour à Pierre Mazard, professeur connu pour ses provocations et ses dérapages. Pour se racheter une conduite, ce dernier accepte de préparer Neïla au prestigieux concours d’éloquence. A la fois cynique et exigeant, Pierre pourrait devenir le mentor dont elle a besoin… Encore faut-il qu’ils parviennent tous les deux à dépasser leurs préjugés.
Qu'arrive-t-il à Yvan
Attal depuis Do Not Disturb et le poussif Ils Sont Partout, il a perdu la magie
de ses premiers films avec sa compagne Charlotte Gainsbourg qui donnait une
impression folle, depuis et en trois films ils nous montrent le désintérêt de
films qui sont censés nous faire interroger.
Le Brio on l'a déjà vu au cinéma, comme dans L'Esquive et
cette année avec La Voix Haute, qui tout étant un documentaire est plus parlant
c'est le cas de le dire que ce film ;
Dès le début Attal utilise ses grands travellings inutiles
et ses plans arrière pour montrer qu'il s’est utilisé sa caméra, mais n'est pas
Nolan qui veut, mais surtout qu'elle entré en matière improbable ou une élève
venant de la diversité et de la banlieue qui n'a rien fait de répréhensible
doit être obligés de suivre les cours pour assister à un concours d'éloquence
avec un professeur au propos raciste et fasciste.
Rien n'est crédible, la pauvre Camélia Jordana nous impose
des figures de styles périlleuses qui n'amènent à rien, sauf de supplier que
cela en finisse.
Quel intérêt et quel message veut faire passer avec le
comportement de ce prof, impossible à écouter entre Onfray et Zemmour, et que
par miracle on va attendrir à la fin dans une scène la plus ridicule que ce
soit.
Marre de ces films, qui sous couvert de film social, ne
veulent pas dire leur nom et leur but, ou le racisme est aussi limite à montrer
qu'à dénoncer.
Outre le scénario et l'interprétation qui est une souffrance,
on est obligé de subir une réalisation des plus mauvaises que ce soit, y
avait-il pas un peu d'argent pour ajuster cette lumière et ce son.
Et puis dans l'histoire on ne sera pas si Leila a réussi son
examen et si Mazard a été viré de l'école, le top du Boulevard des clichés
qu'est le film, c'est la scène finale dans commissariat entre un jeune de
banlieue et cette avocate qu'est devenue Leila, qui est d'un ridicule difficile
à supporter.
Allez voir plutôt le documentaire A Voix Haute sur le même
sujet finalement, mais tellement plus intelligent.
NOTE : 3.80
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Yvan Attal
Scénario : Yael Langman, Victor Saint Macary et Yvan Attal et Bryan Marciano
Musique : Michael Brook
Production : Dimitri Rassam et Benjamin Elalouf
Son : Pierre André, Thomas Desjonquerres et Jean Paul Hurier
Scripte : Marie Gennesseaux
Costumes ; Carine Sarfati
1er Assistant Réalisateur : Dominique Delany
Directeur de Production ; Patrice Arrat
Décor ; Michèle Abbé-Vannier
Casting : Gigi Akoka
Montage : Célia Lafite-Dupont
Photographie : Rémy Chevrin
DISTRIBUTION
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