Synopsis : Dan Eldon, qui n'avait que 22 ans lorsqu'il a été pourchassé et tué par une foule en colère en Somalie, était l'un des plus jeunes photographes d'Afrique. Mais son travail journalistique, apparu dans Time et Newsweek, n'a montré qu'une petite partie de son talent. Eldon excellait en tant qu'artiste dans ses collages, qui combinaient ses photographies de l'Afrique avec de la peinture, du pastiche, des images de la culture pop, de la publicité et des documents officiels. Le film a été fait à partir de 17 albums photos qui ont fait son art particulier. Chronique de son travail de 14 ans à sa mort à 22 ans, ce film surprend non seulement par l'intensité et la délicatesse des photos, mais aussi par le fait que quelqu'un de si jeune puisse avoir ce genre de profondeur artistique et de perspicacité.
La mise en image du
film est le reflet de la vie et de l'art de ce jeune homme qui avec ses idéaux
a traversé des guerres pour son métier de photographe, accompagné par une bande
de copains pas tous convaincu mais qui l'on suivit par sa conviction. Dan Eldon
avait l'art en plus d'être un très bon photographe et de savoir toujours d'être
au bon endroit mettait également ses photos en valeurs et le film reflète bien
son univers coloré, chatoyant et humain.
Dan Heldon était né à Londres en 1970 d'un père anglais et d’une
mère américaine, très jeune lui et sa sœur ont déménagé au Kenya ou il apprit à
aimer ce pays et ses habitants comme de toute l'Afrique.
Toute son adolescence est un mélange d'art avec la
photographie et ses célèbres collages (type de collage qui font le bonheur de
Tweeter ou Facebook aujourd'hui), son envie de grandes aventures et de grandes
plaines même prêt à affronter un Buffle et également fait de l'humanitaire avec
ses amis avec un appareil photo et sans caméra de télévision sur une plage de
Somalie.
Dan Heldon c'est le type d'homme dont le cœur bat pour l’humanité,
pas pour l'argent et pas pour les armes qui construisent le monde.
Un peu comme le film d'Angelina Jolie sur le Cambodge, je
trouve le film réussi et atteindre son but, dans un mélange très coloré, et
dynamique sans bla bla inutile.
Dan Heldon est mort à 23 ans Le 12 Juillet 1993 avec ses
amis et collègues Hansi Krauss, Anthony Macharia et Hos Maina tués dans une
attaque lors d'un raid de l'Onu pour arrêter le chef de clan Aïdid, ou ses
hommes ont pris en tenailles les journalistes et les ont lapidés et battus à
mort. Le film est hommage à tous les journalistes et Photographes mort sur des
terrains minés de Guerre provoqués par la haine.
Dans le rôle de Dan Heldon devait être joué par Daniel
Radcliffe qui s'est désisté et c'est l'excellent Ben Schnetzer l'un des héros
du film Pride, qui joue ce jeune homme en apparence en tous cas bien sous tous
rapport, et lui donne vie avec conviction.
Le film est actuellement visible sur Netflix
NOTE : 12.40
FICHE TECHNIQUE
Réalisation ! Brownen Hughes
Scénario : Brownen Hughes et Jan Sardi
Production : Richard Arlook, Kathy Eldon, Adam Friedlander, Trevor Hall, Martin Katz et Kweku Mandela
Photographie ; Giulio Biccari
Montage : Robert Ivisonet Natan Moss
Casting : Olivia Scott-Webb
Costumes ; Ruy Filipe
Maquillage , Els Owen
Décors ; Doret Van Jaarsveld
Miwage , Michael Botha
DISTRIBUTION
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