Synopsis : 1972. La championne de tennis Billie Jean King remporte trois titres du Grand Chelem. Mais loin de se satisfaire de son palmarès, elle s'engage dans un combat pour que les femmes soient aussi respectées que les hommes sur les courts de tennis. C'est alors que l'ancien numéro un mondial Bobby Riggs, profondément misogyne et provocateur, met Billie Jean au défi de l'affronter en match simple…
Après Borg/McEnroe il
y a deux semaines, voici un autre match de tennis célèbre dans ce petit monde
très fermé et très machiste et sexiste, avec quand même dix étages de qualité
tennistique que le premier car le match avait d'autres but que de montrer du
beau tennis.
A l'heure ou le harcèlement moral et sexuel envers les
femmes est d'actualité, un autre combat en marge est aussi important est
l'égalité des hommes et des femmes et l'homophobie dans à peu près tous les
domaines et le sport n'en est pas exclu, combien de sportifs célèbres ont eu
des propos sexistes envers leurs consœurs féminines et les propos homophobes
encore récent quand une joueuse faisait son coming-out, car pour ces messieurs
impossibles qu'il y ait des gays dans leurs milieux.
Et bien Billie Jean King a défendu ces deux droits durant sa
carrière, se battant dans un premier temps pour l'égalité des contrats entre
hommes et femmes dans les tournois de tennis, ce qui l'a enclins à créer la WTA
pour obtenir des contrats plus importants, et elle faisait en même temps face
au machisme et sexisme du public, des commentateurs et dirigeants de ce sport
soi-disant de gentlemen.
Alors à l'arrivée le film atteint-il finalement son but avec
un message politique surtout à l’époque, en actuelle en réalité pas vraiment,
parce que on a l'impression tout le film d'essayer de remarquer les petits
objets d'époques, paire de tennis, raquette, voiture, short, publicité et
télévision, les coiffures et la Bande son, plus un film tourné comme dans les
années 70 au lieu d'un film sur les années 70 comme l'était la série The Deuce,
plus efficace sur le propos.
Et puis si le personnage de Billie Jean King est peu intéressant,
malgré son combat, ce qui fait qu'Emma Stone qui est loin de lui ressembler,
sembler perdu dans les filets du match, et même dans sa relation amoureuse le
propos est trop clean et on se demande même pourquoi en parler, sans aborder
l'époque (c'est dans ces années-là que les femmes avaient le droit d'avorter).
Mais elle est surtout manger tout cru par le personnage de
Bobby Riggs loufoque malgré qu'il soit été numéro un mondial, mais avec un ego surdimensionné,
joueur et parieur invertébré, qui montre qu'il a de l'argent à tout bout de
champ, mais comme les personnages antipathiques et c'est ici le cas, c'est vers
lui qu'on attire notre attention, car il est totalement frapadingue, et Steve
Carrel qui fait un grand numéro comique et loufoque, lui donne ses lettres de
noblesse.
Et c'est peut-être le défaut et la qualité du film, c'est
que cela on fait plus un film comique qu’une œuvre sociale avec réflexion sur
les sujets de fonds ;
Je ne sais pas si le match original avait la vigueur dopée
calmant que celui qu'on voit dans le film, car franchement même un enfant de 10
ans joue plus vite que ces deux personnages mal doublés par leurs doublures.
A l'arrivée une gentille comédie avec Steve Carrel dans un
rôle à la Peter Sellers dans les pas du vrai Bobby Riggs, pour le reste on
passe à côté, jeu set et match.
Le film est assez approximatif aussi dans les dates et les faits, oubliant certains point de vues, qui aurait pu répondre à nos questions.
Un gros avantage pourtant on n’a pas de commentaires de
Nelson Monfort avec des blagues à deux balles.
NOTE : 8.80
FICHE TECHNIQUE
Réalisation ; Valérie Faris et Jonathan Dayton
Scénario : Simon Beaufoy
Musique ; Nicholas Britelle et Steven Baker
Production : Christian Colson, Danny Boyle et Robert Graf
Mixage : Lisa Pinero
Costumes : Mary Zophres
1er Assistant Réalisateur ; Thomas Patrick Smith
Casting : Justine Arteta et Kim Davis-Wagner
Décors Judy Becker
Directeur Artistique : Alexander Wei
Montage : Pamela Martin
Photographie ; Linus Sandgren
DISTRIBUTION
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