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dimanche 5 novembre 2017

AU SUIVANT : STEVEN SEAGAL DE NOUVEAU ACCUSE DE HARCELEMENT

L’actrice des séries «Urgences» et «The Good Wife» Julianna Margulies accuse Steven Seagal et Harvey Weinstein de harcèlement sexuel, dans une interview dévoilée vendredi sur la radio Sirius XM.
Les faits concernant l’acteur de films d’action, accusé pour la première fois depuis le début des révélations touchant le milieu du cinéma à la suite de l’affaire Weinstein, remonteraient à la fin des années 1980. Julianna Margulies a alors 23 ans et une directrice de casting lui demande de se rendre à l’hôtel de Steven Seagal pour répéter une scène.

L’homme l’aurait alors attendu «seul» dans une chambre. «Il a fait en sorte que je voie son arme, alors que je n’en avais jamais vue en vrai, raconte-t-elle. J’en suis sortie indemne... Je n’ai pas été violée ni blessée. Je ne sais pas comment j’ai fait pour sortir de cette chambre.»
Depuis cette expérience, l’actrice refuse de se rendre dans des chambres d’hôtel à moins d’être accompagnée par une femme. C’est ainsi qu’elle tente d’entraîner avec elle une assistante quand, quelque temps plus tard, Harvey Weinstein lui donne rendez-vous en vue d’un rôle. 

«Je la voyais transpirer (dans la voiture), elle me disait "Ne sois pas bête, je vais simplement te déposer, tout ira bien"», se souvient-elle. Son interlocutrice finit par accepter de l’accompagner. Quand les deux femmes arrivent au lieu de rendez-vous, c’est un Harvey Weinstein en peignoir qui ouvre la porte de sa chambre.
«J’ai pu voir qu’il y avait des bougies dans la pièce, ainsi qu’un dîner pour deux. Je l’ai vu la fusiller du regard (l’assistante). Je me suis retournée pour comprendre ce qu’elle avait fait pour mériter ça et je l’ai vue hausser les épaules, comme pour dire "que voulais-tu que j’y fasse ?". Il m’a ensuite regardée d’un air furieux, m’a dit qu’il voulait "juste me souhaiter une bonne audition" et a claqué la porte. Bien entendu, je n’ai pas eu le rôle.»
Comme pour le cas de Steven Seagal, l’actrice regrette d’avoir été «piégée» par une femme. «Nous devons commencer à tenir ces personnes pour responsables», appuie-t-elle.

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