Synopsis : Téhéran : une société schizophrène dans laquelle le sexe, la corruption, la prostitution et la drogue coexistent avec les interdits religieux. Dans cette métropole grouillante, trois femmes de caractère et un jeune musicien tentent de s’émanciper en brisant les tabous
Un travail de 13 mois pour ce film d'animation
(pas pour les petits) avec le processus de rotoscopie qui consiste à tourner
sur fond vert avec les acteurs puis avec des arrières plans de placés les
personnages en 3D dans le film, ce qui donne cette ombre sur les personnages et
les éléments, films fait en 3D mais pas un cinéma en France n'a été capable de
montrer le film dans cette forme.
Le film parle de toute l'hypocrisie de la société iranienne,
sur la sexualité ou un homme peut avoir des relations machistes avec une
prostitué dans sa voiture en roulant, mais s'offusquer dans le même laps de
temps quand il voit sa fille ne tenir que la main de son copain. Cela en dit
long sur les mœurs et du pouvoir des hommes sur la femme en général, se
comportant tantôt en parent indigné, avant de passer bourreau ou violeur.
Mais ici le réalisateur montre que la femme dès qu'elle peut
enlever son voile qu'elle est obligée de porter en public, peut aussi être
aussi machiavel que l'homme de la rue.
On suit ces personnages rêvant d'un monde libre pour les
femmes et pas obligé comme Pari de se prostituer pour payer les études de son
fils, mais à travers eux on a envie de la voir franchir cette frontière entre archaïsme
et liberté.
L'animation permet de tous faire passer car elle est d'une
très grande qualité par sa précision notamment sur les décors de la ville de Téhéran,
et c'est le seul petit problème du film, c'est que l'animation est tellement
attirante, qu'on oublie parfois le contenu du film.
En tous cas un film haut en couleurs qui laisse pantois mais
ouvre la réflexion.
En tous cas le message est passé, et en France on a pu voir
le film, pas sûr que là-bas c'est le cas.
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Ali Soozandeh
Scénariste : Ali Soozandeh
Musique : Ali N.Askin
Production ; Frank Geiger, Ali Samadi Ahadi, Marce Fencer et Armin Hofman
Photographie ; Martin Gschlacht
Montage , Andrea Mertens et Frank Geiger
Décors ; Alo Soozandeh
Son : Janis Grossman
DISTRIBUTION
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