Synopsis : Christian est un père divorcé qui aime consacrer du temps à ses deux enfants. Conservateur apprécié d’un musée d’art contemporain, il fait aussi partie de ces gens qui roulent en voiture électrique et soutiennent les grandes causes humanitaires. Il prépare sa prochaine exposition, intitulée « The Square », autour d’une installation incitant les visiteurs à l’altruisme et leur rappelant leur devoir à l’égard de leurs prochains. Mais il est parfois difficile de vivre en accord avec ses valeurs : quand Christian se fait voler son téléphone portable, sa réaction ne l’honore guère… Au même moment, l’agence de communication du musée lance une campagne surprenante pour The Square : l’accueil est totalement inattendu et plonge Christian dans une crise existentielle.
Voilà donc le film
qui a volé la Palme aux Cœurs qui avaient battus à Cannes pour 120 Battements
par Minutes, et donc on va se poser la question est-ce qu'il méritait cette
Palme .
Personnellement je reste sur 120 Battements pour la Palme de
ce festival, mais il est vrai vu les personnes qui avaient dans le jury , en
autres pour les réalisateurs, car il est vrai que le film est très technique,
et je comprends aussi qu'il agace les journalistes car c'est vrai que Ostlund
donne des leçons de cinéma comme s’il connaissait tout.
Le film parle de plusieurs choses, notamment une satire de
l'art et pas uniquement ici d'œuvres statuesques d'art contemporain, mais on
pourrait le décliner dans toutes les formes de l'art du 1er au 8ème, d'où pour
certains de l'agacement.
Moi je me suis installé dans le fauteuil et je me suis amusé
justement avec ce jeu envers le spectateur, les critiques, les gens du métier ,
ou on peut se poser la question est-ce que dans l'art on peut tout montrer ,
tout dire, écrire ou dessiner, on pense dans cette satyre bien sûr aux dessins de
Charlie Hebdo, et chacun peut se poser la question ou est la limite de l'art.
Dès le début , on est dans le vif du sujet avec cette statue
destituée par un musée diriger par Christian pour mettre en place l'œuvre d'un
artistique avec un simple carré dans la cour du musée , œuvre qui va s'appeler
"The Square".
J'ai adoré la scène qui suit, pour un morceau de vol
pickpocket de haute classe digne des Insaisissables avec une mise en scène des badauds
extrêmement chorégraphié qui m'a fait bien marrer, ce qui va donner le ton
après ou je me suis focalisé sur chaque plan du film ou tous les personnages ou
objets du plan se trouve au centre de chaque image, peut-être qu'après je ne
regardais que cela mais cela m'a fait bien marrer.
On regarde comme au théâtre de guignol ces personnages bobos
qui n'ont aucun sens de la réalité de la misère qui les entoure , c'est
impressionnant , ils sont d'un misérabilisme atroce. Ils sont lâches dégoutant
de manque d'humilité.
Moi comme je dis je me suis considéré au théâtre ou dans un
tribunal prenant fait et cause pour les autres qui ne figurent pas dans cette
cast, cette SDF roumaine devant un magasin, ce petit-garçon dans l'escalier et
dans ce même magasin impressionnant de facilité pour obliger cet homme qui a
mis en danger une population d'un immeuble pour quelques billets et un
téléphone qui démontre bien le monde qui les séparent.
Ostlund réussi à nous intriguer, a nous interrogé sur nous-mêmes,
comme pour les performances d'art ici ou là dans le musée, comme ce tas de
terre balayé par un homme de ménage, alors que cela n'a aucune importance.
Le seul truc dérangeant dans le film c'est la scène de 12
minutes sur les 2h20 du film que l'on a vue en boucle et qui figure en tête de
pont sur l'affiche (celle pendant le repas) alors que ce n'est qu'une
performance d'art contemporain, qui tourne mal soit, comme un éléphant dans un
magasin de porcelaine, c'est pas la meilleure scène du film et de loin,.
C'est un film qui plaira à mes amis qui sont dans le cinéma
et plus intelligent que moi pour en découvrir tous les secrets et les
sous-entendus.
Sinon oui c'est un film dérangeant ou on s'interroge de là à
lui remettre une palme d'or, il y a un pas que je ne franchis pas.
NOTE : 14.80
FICHE TECHNIQUE
Réalisation ; Ruben Ostlund
Scénariste : Ruben Ostlund
Production ; Erik Hemmendorff , Isabell Wiegand, Sarah Nagel, Katja Adomeit, Olivier Père et Philippe Bober
Directeur de la photographie : Frédérik Wenzel
Coiffure et Maquillage ; Erica Spetzig
Mixage : Andreas Franck
Son : Andreas Franck
Costumes ; Sofie Krunegard
Décors : Josefin Asberg
Casting : Pauline Hansson
Montage : Jacob Sercher Schulsinger
DISTRIBUTION
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