Synopsis : Knock, un ex-filou repenti devenu médecin
diplômé, arrive dans le petit village de Saint-Maurice pour appliquer une
"méthode" destinée à faire sa fortune : il va convaincre la
population que tout bien portant est un malade qui s'ignore. Et pour cela,
trouver à chacun la maladie réelle ou imaginaire dont il souffre. Passé maitre
dans l'art de la séduction et de la manipulation, Knock est sur le point de
parvenir à ses fins. Mais il est rattrapé par deux choses qu'il n'avait pas
prévues : les sentiments du cœur et un sombre individu issu de son passé venu
le faire chanter.
La première question est de savoir quelle idée saugrenue est
passée par la tête de la réalisatrice pour nous donner une énième version de
cette pièce qui date de 1923, en changeant notamment d'époque passant des
années 20 aux début des années 50,et pourquoi avoir proposer le rôle à Omar Sy
avec toute la sympathie qu'on a pour lui, mais en le balançant comme cela dans
les années 50 sans tenir compte qu'il est noir et qu'à cette époque , peu de
gens avait vu des noirs et le racisme existait autant que la chasse aux
collabos.
Donc après Edouard Baer qui avait voulu empruntez les habits
de Knock c'est vers Sy que la production a choisi de le mettre dans le costume
très étroit de Louis Jouvet, quel erreur , Omar c’est pas un acteur de ce
gabarit en tous cas pas encore, alors comme on dit il a voulu faire son tchao
pantin et bien les spectateurs en première semaine lui ont dit tchao , peu de
monde dans les salles pour un tel budget.
Beaucoup de scène sont dans l'exagération, comme celle de la
gastro qui va rester en travers de la gorge surtout si on vient de manger,
Christian Hecq qui en fait des tonnes dans le rôle de ce facteur alcoolique,
son personnage marchait en 1920 pas en 1950, d'où encore une erreur, Pascal
Elbé tout droit sorti des Misérables qui est loin d'être Ventura ou Gabin , une
tonalité des dialogues qui ne font pas époque, récitant les grandes phrases de
la pièce comme un casting de Plus Belle la Vie, enfin tout sonne faux c'est insupportable
du début à la fin. Sans compter Alex Lutz aussi ridicule dans la robe de curé
que dans celle de Catherine.
Dommage car il y avait matière d'en faire une satire sociale
, mais à trop vouloir toucher les caisses du box-office on s'éloigne du bon
film, elle aurait dû demander des conseils à son frère pour le scénario.
A éviter même dans un prochain dimanche soir dans trois ans,
pour éviter de souffrir.
Note : 5.80
FICHE TECHNIQUE
Réalisation ; Lorraine Levy
Scénario ; Lorraine Levy
d'après l'Oeuvre de : Jules Romains
Musique : Cyrille Aufort et Varda Kakon
Production ; Olivier Delbosc et Marc Missonier et Christine de Jekel
Effets Spéciaux : Martial Vallanchon
Son : Jean Paul Bernard, Elizabeth Paquotte, Raphael Sohier et Dominique Gaborieau
Scripte : Isabelle Delacroix-Ducousset
Cadreur : Eric Bialas
Costumes ; Pierre Jean Larroque
1er Assistant Réalisateur : grégory Troy
Directeur de Production : Sylvestre Guarino
Casting : Michael Laguens
Décors : Françoise Dupertuis
Montage ; Sylvie Gadmer
Photographie : Emmanuel Soyer
Coiffeur : Patrick Girault et Christine Cardaropoli
DISTRIBUTION
- Hélène Vincent : la veuve Pons
- Andréa Ferréol : Mme Rémy
- Rufus : le vieux Jules
- Christine Murillo : Mme Parpalaid
- Nicolas Marié3 : le Docteur Parpalaid
- Sébastien Castro : l'instituteur Bernard
- Yves Pignot : le Maire
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