Synopsis : Winfried Conradi, un enseignant allemand d'une soixantaine d'années, fantasque et habitué à se grimer, va rendre une visite surprise à sa fille Ines, consultante de haut niveau en poste à Bucarest. Alors qu'elle essaye de négocier un contrat d'externalisation très important pour sa carrière, il s'immisce dans sa vie professionnelle et personnelle afin de la faire réfléchir sur elle-même, dans une série de situations inattendues qui la déstabilisent. Voyant le risque qu'il fait prendre à sa fille, il décide de rentrer en Allemagne. Ines se consacre à fond à sa mission, mais a la surprise, un soir dans un grand hôtel, de retrouver son père, grimé et se présentant sous le nom de Toni Erdmann.
Drôle de film, que ce drame allemand, par sa conception et par sa carrière. Dans ce deuxième cas, le film étant le grand favori de deux compétitions et dans les deux cas il est reparti bredouille, peut-être pour les raisons que je vais évoquer pour ma vision personnelle du film. En effet tout le monde prédisait la Palme d'Or au film au Festival de Cannes 2016 et à l'arrivée il n'est même pas parti avec la moindre récompense, est ce l'effet on ne donne pas ce qu'il faut faire avec le jury , cela a été pareil avec Mommy et cette année avec 120 Battements par minute. Idem pour les Oscars ou finalement il est reparti bredouille, d'ailleurs comme en salles ou le film est resté très discret.
La première raison c'est certainement la durée de 2h42 pour un film dramatique même si le personnage est loufoque en langue allemande a du en faire reculer plus d'un, cela a été mon cas aussi, pas emballé de le voir en salles, mais en le regardant sur Canal, si la première heure est agréable à regarder, la fin est assez pénible à partir du moment ou Winfried n'est plus le centre d'intérêt.
Maren Ade a indiqué qu'elle s'était inspiré de sa propre famille, ce qui confirme l'adage qu'on ne choisit pas sa famille, car celle-là est est quand même coton.
Comme j'ai dit le début du film est émouvant , drôle et foldingue grâce a ce personnage central joué par un extraordinaire Peter Simonischek qu'on avait déjà vu dans Trois Soeurs ou Rouge Rubis, mais est plutôt un acteur allemand méconnu du grand public.
Mais le défaut du film outre sa longueur interminable, la scène de fin qui s'étire avec sa fille dans une obsession du ridicule et de la crudité nous fait perdre le film de ce qu'on appréciait au début, mais surtout qu'est ce que c'est ce montage complètement saccadé , sans réel lien entre les scènes comme si il s'était excité sur les ciseaux et la pellicule. Ce qui fait que si le film avait été nettement plus court (utiliser les ciseaux à bon escient) j'aurais pu accorder plus de considération au film.
Il est vrai que les personnages sont plus pathétiques que drôle , avec en plus une situation pas des plus drôles non plus, personnellement je n'ai pas ri une seule fois,à peine souri, qui de premier abord était certainement pas le but.
Et puis l'actrice qui joue sa fille Sandra Huller joue faux à un point pas possible qui gâche le film, alors si la réalisatrice s'était arrêter au bout de 90 minutes le film en aurait été plus simple.
Une adaptation aux States est en cours de projet avec Nicholson ?
NOTE : 11.40
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Maren Ade
Scénariste : Maren Ade
Production ; Maren Ade, Jonas Dornbach, Janine Jackowski, Michel Merkt
Maquillage : Monika Munnich et Wiltrud Derschmidt
Mixage : Bernhard Maisch
Son : Patrick Veigel
Costumes ; Gitti Fuchs
Directeur de Production ; Ole Nicolaisen
Casting ; Nina Haun
Décors : Silke Fisher
Photographie ; Patrick Orth
DISTRIBUTION
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