Synopsis : Deux ans après un « burn-out », Duval est toujours au chômage. Contacté par un homme d’affaire énigmatique, il se voit proposer un travail simple et bien rémunéré : retranscrire des écoutes téléphoniques. Aux abois financièrement, Duval accepte sans s’interroger sur la finalité de l’organisation qui l’emploie. Précipité au cœur d’un complot politique, il doit affronter la mécanique brutale du monde souterrain des services secrets.
On part d'un Burn-Out de Duval et à la fin du film c'est un peu le spectateur qui est burn-out, tellement est d'une lenteur extrême et proche comme le regard des comédiens sans âme et sans expression,aussi lisse que le scénario est complexe.
C'est dommage car on a du mal à comprendre cette histoire dans les méandres de parti politique , confondant pouvoir et illusion du pouvoir.
On retrouver ici ou là dans le scénario des histoires de complots avérés ou supposés, voir fantasmés, mais on s'intéresse si peu à l'histoire , qu'on attend que le réalisateur fasse le clap de début d'Action.
Un début de film, long et même plus que long serait difficile avec une fin rapide mais complètement à l'encore du reste du film.
Le vide est élément essentiel du film, le vide l'appartement ou travaille Duval, le vide de l'immeuble à La Défense ou il va voir son patron, le vide dans les rues, le vide dans les parkings, les tunnels parisiens, vide le stade ou tout se finira, le vide toujours le vide, les murs et le regard des acteurs.
Finalement on s'en fout un peu de cette histoire et je garderais pas un souvenir impérissable mais un souvenir vide de sens et d'envie.
NOTE : 8.30
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Thomas Kruithof
Scénario : Thomas Kruithof et Yann Gozlan
Musique Grégoire Auger
Production : Matthias Weber et Thibault Gast
Maquillage : Alice Robert
Coiffure ; Gérald Portenart
Son : Alexandre Widmer, Jon Goc et Nicolas Provost
Scripte ; Christine Sivan
Costumes ; Christophe Pidré
1er Assistant Réalisateur : Ludovic Giraud
Directeur de Production ; Sandrine Paquot
Casting : Michael Laguens et Michael Bier
Décors : Thierry François
Montage : Jea Baptiste Bourdon
Photographie ; Alexandre Lamarque
DISTRIBUTION
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