Synopsis : Patriote idéaliste et enthousiaste, le jeune Edward Snowden semble réaliser son rêve quand il rejoint les équipes de la CIA puis de la NSA. Il découvre alors au cœur des Services de Renseignements américains l’ampleur insoupçonnée de la cyber-surveillance. Violant la Constitution, soutenue par de grandes entreprises, la NSA collecte des montagnes de données et piste toutes les formes de télécommunications à un niveau planétaire.
Choqué par cette intrusion systématique dans nos vies privées, Snowden décide de rassembler des preuves et de tout divulguer. Devenu lanceur d’alerte, il sacrifiera sa liberté et sa vie privée.
En juin 2013, deux journalistes prennent le risque de le rencontrer dans une chambre d’hôtel à Hong Kong. Une course contre la montre s’engage pour analyser les preuves irréfutables présentées par Snowden avant leur publication.
Les révélations qui vont être faites dans cette pièce seront au cœur du plus grand scandale d’espionnage de l’histoire des États-Unis.
Après l'excellent "Citizen Four" de Laura Poitras qui avait obtenu l'Oscar du Meilleur Documentaire, Oliver Stone réalisateur contre l'establishment américain, quelque soit son camp, part du même événement relaté par le documentaire.
Quand on est dans un film, il faut toujours être attentif à son discours et ses manipulations de la vérité (comme Michael Moore) pour qu'il arrive à ce qu'il veut qu'on comprenne, même si la vérité est loin du compte.
Personnellement je suis pour de protéger les lanceurs d'alertes, que ce soit ici dans le système de l'espionnage , ou dans le domaine médical, , alimentaire ou écologiste.
Le film est l'adaptation de "The Snowden Files, The Inside Story of the World's Most Wanted Man3 du journaliste Luke Harding et " Time of the Octopus' de Anatloy Kucherena qui est l'avocat de Snowden.
J'attendais de la part de Stone, un film plus piquant que celui-là comme pour JFK, je reste sur ma faim, il est fidèle au scoop journalistique (mais moins poignant que le documentaire), car la vie avant la CIA, le NSA de Snowden n'a vraiment aucun intérêt et Stone y passe trop de temps, comme si il devait justifier l'action de Snowden, la vérité est certainement ailleurs que dans son passé.
Ce passé justement est inintéressante justement, parce qu'on passé du temps d'une bromance avec sa fiancée Lyndsay Mills (avec une plate Shailene Woodley, qui me confirme à mes yeux qu'elle a aucun talent pour ce type de rôle), alors qu'on explique pas pourquoi Snowden, laisse derrière lui, famille, petite amie et vie confortable, pour prendre un risque, finalement c'est Snowden qu'on aurait aimé entendre tout le film.
Stone a malheureusement choisi l'option Thriller et film d'espionnage, pour une histoire qu'on connaît très bien notamment les liens avec Wikileaks. Stone aurait du explorer l'intérieur du personnage.
Le film n'a pas du tout marché aux Etats-Unis, finalement expliqué dans le film, car oui aux States on est très patriotique et on aime le drapeau, alors quand un personnage qu'elle que soit ses motivations est le diable incarné. En Europe on est plus ouvert, même si on peut être aussi client de complot.
On retrouve le fidèle Nicolas Cage dans le cinéma de Stone, mais avec un rôle presque de figuration, Zachary Quinto est assez pâle, notamment son rôle, alors que dans le documentaire Glenn Greenwald le journaliste avait un rôle plus vivant.
Le film tient sur la performance de Joseph Gordon Lewitt qui joue ici un Edward Snowden plus vrai que nature, et domine le film, comme sur une corde raide (allusion à The Walk), j'aime bien aussi le rôle de Laura POitras jouée avec talent par Melissa Léo,
Par contre Oliver Stone nous surprend avec une séquence de fin, surprenante et finalement ce qu'on aurait aimé.
A l'arrivée je trouve le film un peu fainéant, et l'histoire de Snowden méritait mieux, mais on a pas encore fini avec son histoire, et le cinéma s'en appropria le succès.
NOTE : 14.10
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Oliver Stone
Scénario ; Oliver Stone et Kieran Fitgerald
D'après l'oeuvre de ; Luke Harding et Anatoly Kucherena
Musique ; Craig Armstrong et Budd Carr
Production ; Moritz Borman, Eric Kopeloff, Philip Schulz Deyle, Rob Wilson et Rene Kock
Costumes ; Bina Daigeler
Casting : Mary Vernieu et Lucy Bevan
Décors ; Mark Tildesley
Montage ; Alex Marquez et Lee Percy
Photographie ; Anthony Dod Mantle
DISTRIBUTION
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