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lundi 7 avril 2014

IN ORDER OF DISAPPEARANCE


Ce coup de coeur est un film Norvégien de Hans Peter Molland, qui vient d'obtenir 2 prix aux Festival du Film Policier de Beaune, dont le Grand Prix, devançant par là même l'Ours d'Or de Berlin.

C'est un film avec Stellan Skarsgard, Bruno Ganz, Kristofer Hivju et Jakob Oftebro.

Ce film sera donc mon gros coup de coeur du Festival de Beaune, et d'ailleurs pour la plupart des festivaliers et finalement du Jury.

Le titre du film, pourrait se traduite par ordre de disparition, ou d'apparition d'ailleurs.

Qu'est ce qui est important dans un film policier, ce sont les cadavres et ici on est servi.

C'est pas parce qu'on est Norvège dans un pays plus que froid, qu'on a pas le sang chaud, comme on dit "faut pas faire chier".

Des machabés, il y en a partout, finissant avec les poissons sous les grillages, sur un poteau Kilométrique, qui rappelle une défaite Serbe, dans une boite en carton en petit morceau, dans un chasse-neige (a noté la dernière scène hilarante qu'on attendait pervers que l'on ait).

En apprend que les Norvégiens sont racistes, mais pas homophobes (on se tire pas une balle dans le pied).

Que la bouffe dans les prisons norvégiennes est digne d'un 3 étoiles de Bernard Loiseau (Beaune oblige), ce qui implique qu'on peut faire des coups et tuer, mais on mangera bien.

Q'il neige beaucoup en Norvège (c'est un pléonasme), ce qui implique une bonne couverture sociale (sic).

Que les Albanais sont Serbes.

Pendant tout ce temps Nils un père de famille tranquille, va devoir faire face à la mort de son fils, qui a confondu poudreuse et poudreuse, et laissé pour mort comme un vulgaire quidam sur un quai de gare, par ces assassins.

La vengeance étant un plat qui se mange froid, mais tout de suite, le père va poursuivre en chasse-neige (plus rapide et solide qu'un Land Cherokee), les pauvres mafieux pur jus n'y verront que du feu et constater les dégâts, mais trop tard.

Mais les mafieux norvégiens menés par une petite teigne (héritier de son père !!!) pense que ce sont les Albanais qui sont les coupables (en réalité des Serbes, un étranger reste un étranger en Norvège), et ce vengent de ce 2ème groupe des actions punitives contre les siens. Hélas pour eux, ils y sont pour rien, en tout cas au début, car après chacun aura son cadavre dans le placard (sang pour sang, dent pour dent).

Puis il apprenne que c'est un certain Dickman qui serait le coupable (et devise sur son nom qui veut dire littéralement "L'homme bite", mais comme d'habitude il se trompe de bonhomme, qui finira en surgelés, et sa femme ravie, mettra en pratique Boris Vian, en allant "Cracher sur sa tombe), bon débarras.

Nils va finalement enlevé le fils du mafieux Norvégien, et tout ce beau monde (Norvégiens, Père et Serbes) vont se flinguer à tout va, ne laissant que 3 survivants (enfin plutôt 2 pif paf le parapente).

Vous allez me dire, mais que fait la police ? et bien comma la cavalerie, il arrive toujours en retard et compte les morts.

Comme nous d'allieurs, car idée géniale du film (il y en 1 toute les minutes), c'est de mettre à l'écran un bandeau rappelant le nom des morts et sa religion, jusqu'au bouquet final, ou il ne reste plus de place sur l'écran.

Voilà un polar venu du froid, qui vous glacera le dos, mais qui vous fera rire jaune, des dialogues et une mise en image digne de Tarentino, Les frères Coen, Peckinpah ou Michel Audiard.

A ne pas louper à sa sortie en France en Octobre 2014.



Le film vient de remporter 2 prix au Festival de Beaune dont le Grand Prix.

En Norvège, c'est un énorme succès plus de 35 000 000 NOK.


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