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lundi 21 avril 2014

CHRONIQUE : PAS A CANNES , PAS DE CHOCOLAT DE PAQUES


Certains film attendent leurs dates de sorties (environ 1450), quand les organisateurs leurs donnent une chance de figurer en compétition.

Les autres profitent du mois d'avril (et avant les Blockbusters de Mai) pour boucher les trous, car pour certains c'est vraiment boucher les trous.

Il y a des films qu'on veut voir absolument, d'autres qu'on va voir parce que .... et d'autres qu'on devrait éviter de voir.

Pour les 2 films français de la semaine, je voudrais acheter des lunettes de vues spéciales cinéma aux journalistes et critiques qui ont encensé ces 2 films, mettant 5 étoiles sur 5 pour certains ce qui confère au chef-d'oeuvre, mais il est vrai ce sont des films produits par deux grands groupes français de distribution, et cela assure interview ou vision d'autres films fait par ces même studios, ah promo quand tu nous tiens.

Deux films sur les 5 de la semaine aurait pu allez à Cannes, mais les deux films français ils ont éviter la honte de la critique internationale en étant projeté, mais grimperont les marches du Festival pour fêter leurs succès.

Pour commencer "Qu'est ce qu'on a fait au bon Dieu" de Philippe de Chauveron (qui avait déjà commis "L'élève Docubu", avec Christian Clavier, Chantal Lauby, Ary Arbittan, Medi Sadoun (les Kairas) et Pascal N'Zonzi. Ce type de films (comme Prof ou les Bronzés 3) c'est tout ce je déteste au cinéma, à la télévision cela passe, mais au cinéma !!! Mais soulagement j'ai mis une cagoule et une grosse écharpe et personne ne m'a vus, mais faut bien travailler pour le Blog. Mercredi lors de sa sortie, Gaumont le présentait dans une salle de 200, ce Week-end il l'on passé dans la grande salle du Gaumont Capucines Opéra, succès oblige. Le type de client, les curieux (comme moi) les désespérés, et les spectateurs lambda de théâtre de Boulevard, de Jean Lefevre ou de Bigard.

L'histoire est celle de la famille Verneuil ou les parents ont 4 filles à marier, elles épouses un Juif, Un Musulman et un Chinois puis la quatrième va épouser un bon catholique mais noir.

En deux lignes on a résumé le film, et surtout les vannes attendus, ou tout ce monde de beauf est raciste (Parents ou Gendre). En une heure tous les poncifs raciste et de bon mots y passent, comme une liste à la Prévert des mots qui fâchent, c'est dit sans conviction et à la chaîne, comme à l'usine du rire, si encore on m'avait dit que c'est Besson qui avait écrit le scénario, mais là rien à sauver, sauf peut être la relation entre le Clavier et N'Zonzi qui amène un peu de bon sens, car là il y a des situations drôles et pas seulement un concours de bon mot.

Note : 11.80


Pour la suite, on va me dire il y a pire avec "BabySitting" de Philippe Lachau (le Fifi de Canal +) et Nicolas Benamou avec Philippe Lachau, Gérard Jugnot, Vincent Desagnat et Clotilde Coureau.

Même s'il s'en défende c'est une copie de Projet X, mais en plus c'est jamais drôle, bruyant (je n'entendais pas les dialogues) et très mal joué (personne à sauver).

La famille Schaudel devant participé à une soirée, demande à Franck de servir de Baby-Sitter. Mais le lendemain la maison est totalement sans dessus-dessous et le fils et Franck ont disparu. Par hasard la police retrouve une vidéo de la soirée, et les parents et la police vont découvrir ce qu'il s'est réellement passé.

Au total j'ai tenu 8 minutes, avant de regarder les murs, le plafond ou les 9 spectateurs (un dimanche matin) avec moi. Il est vrai je suis pas la cible, mais pas à ce point, c'est une catastrophe au niveau cinéma, mais cela va bien marcher (merci le promo de Canal +).

Devrais-je allez voir de nouveau le film, la rumeur dit qu'il y a quelque chose de drôle à la 63ème minute.

Donc j'ai décider pour gagner de l'argent sans se fatiguer, d'organiser une Teuf de ce genre cet été à Deauville, avec tous mes amis du festival et les acteurs si affinités, et je vendrais ma vidéo sur
YouTube.

Note : 5.80


avant goût de la future soirée à Deauville
On passe à un Thriller psychologique français de bon aloi en l'occurrence "Eastern Boys" de Robin Campillo (réalisateur des revenants, d'on a tiré une série) avec Olivier Rabourdin, Kirill Emelyanov et Danil Vorobyev.

Au début du film, la caméra de haut plonge sur les travées de la Gare du Nord à Paris, ou une bande d'adolescents de l'est de l'Europe, vagnaude entre les touristes, la sécurité ou la Police.
Dans ce groupe, il y a Marek (Ukrainien) 19 ans qui de temps à temps s'isole du groupe, ce que profite Daniel pour l'aborder et lui proposer un RDV tarifé le lendemain chez lui.

Le lendemain, Marek frappe à la porte, mais c'est pas lui que Daniel va voir derrière la porte , mais tous le groupe d'adolescent, qui dans un premier temps vont prendre possession des lieux sous la conduite de Boss une petite frappe de 25 ans (Russe), puis sous les yeux ébahis mais terrifiés de Daniel, vont vider l'appartement aussi vite que possible.

Deux jours après, alors que Daniel va se reconstruire, Marek seul va frapper à sa porte et livrer une relation très proche avec Daniel et ce pendant plusieurs mois à l'insu de sa bande.

Marek va être enlevé par sa bande qui vivent dans un hôtel bas de gamme, et Daniel se décide à allez le délivrer et vivre avec lui (non pas l'épouser), non mais l'adopter comme son fils.

Voilà un très beau film, flippant dont l'image et le scénario sont très bien maîtrisés, et on a le droit à 3 acteurs exceptionnels , dont les 2 ados surtout et Danil Vorobyev qui joue Boss, qui est d'une aisance étonnante et fout la trouille, je ne voudrais pas le rencontrer dans une ferme.

Note : 15.40

Pour continuer, mon premier film Vénézuelien pendant la période Chavez "Pelo Melo" de Mariana Rondon avec Samantha Castillo, Samuel Lange Zoprano et Beto Benites.

C'est un film du quart-monde, ces pays sous joux communistes qui n'existent que si la censure du gouvernement en place l'accepte. C'est mon premier film venant du Vénézuela, et suivant le thème du film (la relation mère/fils) est aussi de savoir si il est aussi perverse que la mère peut sembler le faire croire.

En effet cette mère, qui vit dans une barre de HLM ou la misère est à chaque étage et étalé aux balcons, une mère célibataire qui recherche du travail dans la sécurité, vit avec ses 2 enfants dont Junior 9 ans. Sa mère veut que Junior soit l'homme de la famille, mais Junior préfère la danse, avoir les cheveux lisses comme son beau voisin épicier ou comme sa mère, ce qui intrigue sa mère son fils est-il gay ? La réalité c'est que la mère trouve toutes occasions pour trouver des défauts à se films qui le gène dans son quotidien et de ses nombreux amants, et Junior n'est attiré que par le cheveux lisses et gominés du beau voisin, et non tout autre idée.

La réalisatrice laisse l'ambiguité s'installer peut être pour montrer toutes la misère de ce pays, la mère vendra son fils à sa mère pour pouvoir élever seul le dernier.

Dans la catégorie découverte, comme pour un reportage.

Note : 13.10

Pour finir cette semaine longue et nombreuse en films, le meilleur avec "Tom à la Ferme" de Xavier Dolan avec Xavier Dolan, Pierre-Yves Cardinal, Lise Roy et Evelyne Brochu.

Ayant vu Martine à la Ferme, il était indispensable de voir Tom à la ferme, mais qu'elle le plus violent les aventures de Martine ou de Tom.

Tom 24 ans a décidé après la mort de son compagnon, d'allez assister aux Obsèques de son amant,au fin fond de la campagne canadienne. Pas de problème, jusque là si ce n'est que personne ne sait dans cette famille que leur fils était Gay, et notamment la mère fragile et désespérée.

Tom doit donc jouer de tout son talent pour éviter les dérapages, mais pas de problème pour cela que le fils aîné veille au grain, et empêche coûte que coûte que Tom s'épanche. Il va lui mettre une pression de tous les instants pour que ce pervers citadins abîment l'image du frère idyllique.

Tom devra échapper à tous les pièges que lui tend le frère, et essayer de sortir vivant de ce bourbier.

On commence avec une bluette 'les moulins de mon coeur" de Michel Legrand, pour allez crescendo dans la terreur psychologique de tous les instants, c'est terrifiant et angoissant, même si le seul sang qu'on voit presque et le sang d'un veau après sa naissance.

C'est du grand art dans la narration, et rareté, même avec un personnage Gay, il n'y a aucune coucherie (si, si cela existe), le film est un vrai hommage au film d'Hitchcok, la preuve en est c'est que Dolan s'est coiffée en blond, en hommage aux blondes incendiaires du maître.

Petite parenthèse, ou dans le film ou Tom va dans un bar, et le patron lui conseille de partir aux plus vite , avant de finir comme un saucisson  et de retourner dans son ghetto. Drôle car le patron du bar est Manuel Tadros (acteur et chanteur) le père de Xavier Dolan.

Une maîtrise totale de son sujet, et on évitera d'allez faire un tour dans la campagne française, pour éviter de rencontrer un psychopates. Le garçon est vraiment doué, mais cela ne me surprend pas, je mise beaucoup sur lui, ayant créer une page Fan sur mon Blog sur Xavier Dolan.

Note : 16.50

Enfin je ne suis pas allez voir "Les chèvres de ma mère", car j'avais déjà vu "Le bouc de mon père".


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