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vendredi 19 novembre 2021

12.10 - MON AVIS SUR BENEDETTA DE PAUL VERHOEVEN (2020)

Vu le film Benedetta de PaulVerhoeven (2020) avec Virginie Efira Charlotte Rampling Daphné Patakia Lamber Wilson Olivier Rabourdin Elena Plonka (Benedetta enfant) Louis Chevillore Clotilde Couraui David Clavel Guilaine Londez

Au 17ème siècle, alors que la peste se propage en Italie, la très jeune Benedetta Carlini rejoint le couvent de Pescia en Toscane. Dès son plus jeune âge, Benedetta est capable de faire des miracles et sa présence au sein de sa nouvelle communauté va changer bien des choses dans la vie des soeurs.

-          D'après l'ouvrage Sœur Benedetti, entre sainte et lesbienne de Judith C. Brown (1987), le film sera présenté en Compétition Officielle au Festival de Cannes 2021

-          Flagellation de personnages hommes et nonnes dans le film , un peu le résumé du cinéma de Verhoeven , on peut aimer par certains moments, mais sa perversion va jusqu'à nous obliger à nous montrer l'horrible et l'érotisme jusqu'à plus soif , et comme souvent il va trop loin , mais c'est son cinéma, en tous cas ni les jurés à Cannes ni le public ont été sensibles à cette débauche de sexe et de sang dans la lignée d'un Pasolini , ce qui pourrait être un compliment mais il y a pas la poésie du maitre chez Verhoeven.

-          Adapté d’une nouvelle qui parlait à l'époque des interdits lesbiens, ce qui déjà aujourd'hui choque la ménagère de plus de 50 ans, alors pensé bien au Moyen-âge avec l'Eglise et ses représentants cela devait être encore moins facile.

-          J'ai aucun problème sur le sujet , mais c'est sur Verhoeven que je doute, pourquoi montrer à chaque fois la face la plus inhumaine quand il parle des femmes, pourquoi il les hystérisent , pourquoi même s'il croit pas en Dieu , faut-il qu'il fantasme à ce point , pas sûr que la vraie histoire de cette Benedetta soit aussi érotique que la sienne, mais bon on le changera pas , les femmes chez lui se font violer, tuer, tuent mais on rarement une romance même lesbien en douceur, tout est violent et hystérique.

-          Bien sur les décors et costumes sont parfait et la mise en scène malgré tout sont de grandes classes dans ces couvents remplis de courant d'air comme dans les châteaux d'ailleurs.

-          Heureusement on a deux très grandes comédiennes (Efira et Rampling) qui se donnent à fond c'est le cas de le dire et livre une performance très forte et ont dû avoir un tournage très compliqué, car pas facile de sortir indemne de ce type de rôle, où la mise à nue pour Efira et sans limite devant l'œil certainement coquin de Verhoeven.

-          Sentiment partagé entre flagellation et sublime ! Si le film n’avait pas été tourné avant, il aurait pu être une allégorie de la crise du Covid avec la Peste qui envahissait le pays et dont ceux qui était touchés étaient considérés comme des ennemis et il n’y avait pas d’Anti-vax. 

NOTE : 12.10

FICHE TECHNIQUE


DISTRIBUTION

 

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