Si en 2014 on avait parié sur une franchise de ce personnage
d'action hors du commun on n’aurait pas parié un kopeck, mais 80 millions de dollars
suivants on a eu un deuxième opus on a rapporté le double et pas surprenant que
les studios qui produisent le film remettent le couvert en augmentant au fur et
à mesure le budget, les 100 millions déjà atteint aux States pour le numéro Trois
font qu'ils ont trouvés une pépite et qu'un numéro 4 au moins s'annonce
d'autant plus que la fin est ouverte.
Chad Stahelski est définitivement seul aux commandes de John
Wick après avoir co-réalisé le premier avec David Leith passé sur Deadpool 2,
certains se rappelleront qu'il a été également acteur V pour Vendetta et Die
Hard 4 mais est surtout connu comme cascadeur pour avoir doublé Brandon Lee
après l'accident sur un tournage, et on comprend très bien que le garçon est
très à l'aise dans un film comme John Wick ou les cascades sont le maître mot
du film, de la première à la dernière seconde.
Dans le film précédent on avait laissé dans une belle merde,
après avoir tué un membre de la Grande Table dans les murs même du Continental
Hôtel de New York (au centre du film dans cet opus), ce qui fait que Wick
(Keanu Reeves) est désormais en cavale avec une prime de 14 millions de dollars
(qui va augmenter) sur sa tête. Mais il peut toujours compter sur l'aide
Winston (Ian McShane), le directeur du Continental qui lui a laissé une heure
avant d'être considéré comme banni, on suivra le compte à rebours dans une
ambiance digne de 1984 ; John va alors tout faire pour quitter la ville et
échapper aux assassins qui le traquent.
Donc dès le début on a une longue séquence, ou John court,
recourt, et court encore et encore pour échapper aux chasseurs de Prime qui le
pourchassent à travers New York sous la pluie évidemment dans une ambiance très
Blade Runner, ou le jeu des lumières de la ville, donne un plus à la poursuite
à travers les quartiers de la ville. Cette partie-là du film est assez
exceptionnel avec un rythme fou, où Keanu toujours en forme malgré des 54 ans,
avec des séquences de kung-fu qu'on a rarement vu depuis Bruce Lee, d'ailleurs
le scénario y fait penser, ou derrière chaque porte on l'attend pour le
dézinguer enfin ce qui croient.
C'est un film aussi avec plein de référence, rien que le
titre, on pense tout de suite que le Parabellum est une arme le Luger P08 dit Parabellum,
pistolet automatique qui servait pendant la seconde guerre mondiale surtout en
mitrailleur et ici John Wick va en avoir besoin des balles.
Mais il y a un double sens dans le titre, comme derrière
chaque pièce ou balles, cela fait référence à une locution latine "Si Vis
pacem, para bellum" qui veut dire "Si tu veux la paix, prépare la
guerre" qui va très bien au héros du film et à ses futures emmerdes
Après le décès de son propre chien dans le premier, Wick a
un nouveau compagnon fidèle plutôt fainéant mais fidèle et on verra aussi à l'œuvre
deux Malinois très entrainés et très attirés par l’entrejambe ;
Dans cet opus, on retrouve les fidèles Ian McShane (le
Directeur de l'hôtel), Lance Reddick (le concierge) et Laurence Fisburne (le
Bowery King) sur son toit, mais des nouveaux venus et pas des moindre Anjelica
Huston, Halle Berry et ses malinois Asia Kate Dillon, Mark Dascacos, Jason
Mantzoukas et pour les fans de Game of Trones "Jérôme Flynn".
Si on regarde le film du côté action, bagarre et cascades le
film vont son pesant d'or, idem pour les décors d'anticipation et la lumière
très travaillée, maintenant le scénario semble assez faible avec une histoire
qui tourne en rond, et on se demande ce qu'ils ont encore à raconter cacher
derrière une porte, et le film est un tantinet long (près de 2h12), mais Keanu
Reeves tient la baraque et démontre après maints films d’actions comme Matrix
qu'il reste l'un des meilleurs dans le genre ;
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Chad Stahelski
Scénario : Derek Kolstad, Shay Hatten, Chris Collins et Marc Abrams
Photographie : Dan Laustsen
Décors : Kevin Kavanaugh et David Schlesinger
Montage : Evan Schiff
Musique : Tyler Bates et Joel J.Richard
Production : Basil Iwanyk et John R.Saunders
Budget : 55 Millions $
Casting : Marisol Roncali et Mary Vernieu
Costumes : Luca Mosca
Effets Visuels : Robert Nederhorst
Cascades : Jonathan Eusebio et Scott Rogers
DISTRIBUTION
- Keanu Reeves (VF : Jean-Pierre Michaël ; VQ : Daniel Picard) : Jonathan « John » Wick
- Halle Berry (VF : Annie Milon ; VQ : Isabelle Leyrolles) : Sofia
- Ian McShane (VF : Philippe Catoire ; VQ : Jean-Marie Moncelet) : Winston
- Lance Reddick (VF : Thierry Desroses ; VQ : Gilbert Lachance) : Charon, le concierge
- Laurence Fishburne (VF : Saïd Amadis ; VQ : Guy Nadon) : le Bowery King
- Anjelica Huston (VF : Katia Tchenko ; VQ : Anne Caron) : la Directrice
- Asia Kate Dillon (VF : Margot Faure ; VQ : Magalie Lépine-Blondeau) : l'Adjudicatrice
- Mark Dacascos (VF : Jean-Philippe Puymartin ; VQ : Alexandre Fortin) : Zero
- Jerome Flynn (VF : Saïd Mahmoud ; VQ : Benoit Gouin) : Berrada
- Said Taghmaoui (VF : Ali Guentas ; VQ : Adrien Bletton) : L'ainé
- Jason Mantzoukas (VF : Laurent Morteau ; VQ : Sylvain Hétu) : Tick Tock Man
- Tiger Chen : un assassin
- Hiroyuki Sanada
- Yayan Ruhian : un élève de Zero
- Cecep Arif Rahman : un élève de Zero
- Robin Lord Taylor : l'Administrateur
- Boban Marjanovic : Ernest
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