C'est le troisième film du réalisateur après Confort Moderne
en 2000 et les Fraises des Bois en 2012 c'est dire que le réalisateur n'a pas
la partie facile pour monter des films, il est vrai que son cinéma et assez
radicale et froid, ce qui ne doit pas attirer les producteurs qui ont peur du
vide dans les salles.
Ce n'est pas un film sur ma vie personnelle avec ma seule
idole James Dean, dont je me serais exilé au States pour le rencontrer, ni un
film sur ou avec James Dean, non il 'est seulement présent sur l'affiche ce qui
est déjà pas mal.
C'est un film dans le film, on y suit un jeune réalisateur
Géraud Champreux (Johnny Rasse) invité par l'association "Les Ecrans de la
Côte" à présenter au cinéma du Tréport son premier long métrage "Ma
vie avec James Dean". A son arrivée dans cette improbable ville au bout
des terres françaises, avec ses vents, ses embruns et le soleil qui ne se
présente jamais au rendez-vous, Géraud est loin d'imaginer que sa vie est sur
le point d'être bouleversée.
De ses projections ou il est peu attendu voir pas entendu,
avec une seule personne dans la salle, rien de préjudiciable j'ai vu des
séances à Paris avec des films importants avec une personne dans la salle, moi
!!! Seul une aide imprévue va lui faire amener des pensionnaires d'une maison
de retraite dont le film va leur parler enfin il l'espère.
Mais dans cette ville vide dans son automne, il va de
rencontre en rencontre, les employés de son hôtel, la sécurité du cinéma pour
un pelé et trois tondus et surtout un jeune projectionniste Balthazar (Mickael
Pelissier) va tomber sous le charme de Géraud sans réciprocité et va le
harceler gentiment mais finira quand même dans son lit, on n’a rien sans rien ;
Un film touchant mais assez prévisible avec des personnages
qui se cachent derrière leur masque, avec un côté loufoque comme cette scène de
filage dans la ville (pas si grande) par petit groupe de personne curieuse ou
jalouse.
Une carte postale dans a lignée d'un Rohmer avec ces acteurs
qui doivent suivre le réalisateur comme son ombre dans sa mélancolie drolatique.
Ce n’est pas super bien interprétée par les deux jeunes mais
ils sont charmants comme tous, mais des acteurs comme Nathalie Richard,
Françoise Lebrun ou le chanteur Bertrand Belin amènent un peu plus de sérieux ;
Un film finalement nostalgique des anciennes salles de
cinéma qui se vident de plus en plus, et de ce cinéma d'Art et Essai qui ont du
mal à faire le trou ; On remarquera que le cinéma LGBT est souvent habité de personnage plutôt triste voir dépressif;
NOTE : 11.10
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Dominique Choisy
Scénario : Dominique Choisy
Musique : Bertrand Belin
Production : François Drouot, Marie Sonne-Jensen, Nathalie Agalzi, Dominique Choisy et Sylvain Parfait
Costumes : Céline Momebrt
1er Assistant Réalisateur : Yohann Turbeau
Montage : Dominique Choisy et Leo Segala et Isabelle Debraye
Photographie ; Laurent Coltelloni
Son : Zacharie Naciri et Gautier Isern
Mixage : Edouard Morin
Montage Son : Lucile Demarquet
Maquillage : Amélie Salomon
DISTRIBUTION
- Johnny Rasse : Géraud Champreux
- Mickaël Pelissier : Balthazar
- Nathalie Richard : Sylvia van den Rood
- Juliette Damiens : Gladys
- Marie Vernalde : Louise
- Bertrand Belin : Maxence
- Yannick Bequelin : Jimmy
- Tancredi Volpert : Ludwig Mandel
- Julien Graux : Tony
- Françoise Lebrun : La mère de Geraud
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire