Synopsis : Elisabeth est droite, sérieuse et honnête. Le capitaine Neuville est lâche, fourbe et sans scrupules. Elle le déteste. Il la méprise. Mais en faisant de lui un héros d'opérette, elle est devenue, malgré elle, responsable d'une imposture qui va très vite la dépasser…
On va comparer ce qui
est comparable en ces temps où on a le droit des petits chefs d'œuvres de
volupté et d'imagination. Comme le film est considéré comme une comédie va-t-on
le juger par rapport aux Tuche, que nenni pas la même catégorie, pas plus que
Babysitting, on n’est pas ici dans la beauferie même si le personnage on a la
couleur.
Je comparerais le film plutôt au film d'aventures des années
60/70 avec des réalisateurs comme Bernard Borderie ou Philippe de Broca, mais je
ne comparerais pas Dujardin à Belmondo dont le costume est trop large pour lui
(Cartouche en autre) mais plutôt des films comme Le Bossu ou Le Capitan époque
oblige.
Déjà on peut féliciter les distributeurs et producteurs de
ne pas avoir mis tous les gags dans la Bande Annonce, bon il est vrai qu'il n'y
aucun gag valable à mettre en lumière, ni un trou qui sert trois fois, ou une
maquette de bateau tellement visible qu'elle va finir écraser.
Les films d'aventures des grandes années du cinéma français
n'avait pas besoin de gag ajouter pour faire drôle, les situations se
suffisaient à elle-même et surtout les scénarios digne de Dumas à l'époque
donnaient envie de vivre les mêmes aventures, ici franchement non, on regarde
et on oublie aussi vite le film en sortant de la salle, cela manque de rythme,
d'épopée lyrique la faute aux personnages inconsistant sans aucun intérêt avec
une histoire cousue de fil blanc qui ne fait pas rire ou se lever de son
fauteuil comme un Jean Marais qui bondissait comme un cabri contre les méchants.
La faute au réalisateur Laurent Tirard qui a
l'habitude de flinguer les films qu'il commande comme Le Petit Nicolas qu'il
avait torturé tellement cela ne correspondait pas à la BD, comme pour Astérix
et Obélix au Service de sa Majesté qu'il a littéralement pulvérisé en en
faisant le pire film de la saga, c'est dire qu'ici il n'arrange rien à
l'affaire, aucun rythme , on est plus dans du théâtre filmé qu'autre chose avec
les portes qui claquent avec non pas des maîtresses ou des amants cachés mais
des mensonges aussi petit que ceux d'un enfant qui a mis les mains dans le pot
de confiture, et cette fin improbable pour faire genre, non je n'y croit pas.
Et ce n'est pas la longue, très longue scène de duel, qui fait pschittttt.
Et ce n’est pas les comédiens qui vont sauver le film, Dujardin
qui pensent qu'il est Belmondo n'a même pas la moitié de la moitié du talent de
Bébel, ne jouant qu'avec c'est mimique qu'il a abordé aux cafés théâtres ne
donnant à son personnage aucune empathie, pas plus pour Mélanie Laurent qui
demande dans son coin, qu'on la sorte vite de l'écran.
Et ce n'est pas les personnages secondaires comme Evelyne
Buyle, Christophe Montenez (que c'est dur) ou Laurent Bateau attende dans un
coin que la caméra vienne vers eux, mais sans âmes ni violences.
Le film ne cartonne pas en salles et c'est pas surprenant,
Dujardin est sur côté par les producteurs et les critiques, et on sort de ce
film comme si on avait pas vu grand-chose.
NOTE : 7.20
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Laurent Tirard
Scénario : Laurent Tirard et Grégoire Vigneron
Musique ; Mathieu Lamboley
Maquillage : Avril Carpentier
Décors : Françoise Dupertuis
Photographie ; Guillaume Schiffman
Production : Marc Dujardin et Olivia Lagache
DISTRIBUTION
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