Après 800 00 entrées en France, deux César et une nomination aux Oscars, "Ma vie de courgette" fait des petits. Premier projet à voir le jour : "La femme-canon", un court-métrage parlant franco-suisse, sur lequel travaille la même équipe que celle sur le film de Claude Barras.
Le projet est en cours de réalisation dans les studios d'Hélium Films à Lausanne sous l'oeil des co-réalisateurs Albertine Zullo et David Toutevoix. Malgré une co-production tripartite franc-suisse-canadienne, les créateurs du film sont toujours à la recherche de financements participatifs sur Kisskissbank.
"La femme-canon" tourné en stop motion (chaque scène est filmée avec une seule image à la fois) est en train de voir le jour au Studio Helium Film de Lausanne. Un travail de fourmi réalisé par des animateurs spécialisés où il est très compliqué de revenir en arrière. "Si le réalisateur vient sur le set et qu'il n'aime pas la dernière seconde on doit effacer toutes les images et on doit tout refaire", explique l'animatrice Peggy Arel. Dans le petit monde de l'animation, le stop motion n'est pas une technique très répandue. Dans des décors hyper réalistes, les animateurs font évoluer des petits personnages, leur donne la parole et leur font vivre des aventures de la vie ordinaire.
C'est au Pôle Pixel de Villeurbanne que "Ma vie de Courgette" a été tourné. Marianne Chazelas, première assistante réalisateur, a suivi point par point la création du projet et eu un véritable coup de coeur pour la vitalité du studio lyonnais. "Vu le succès du film, ça nous a motivé pour continuer notre métier et développer la production de stop motion", confie-t-elle. Les techniciens et animateurs issus de la même équipe "lausannoise-lyonnaise" espèrent que l'engouement suscité par le film autour du stop motion va s'implanter durablement en France. "On est peu nombreux dans ce milieu, (...)
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