Synopsis : Loïc Le Tallec ne s’est jamais vraiment occupé de son fils. Quand ce dernier disparaît dans un accident de la route, Loïc est dévasté. Il n’a plus qu’une idée en tête : retrouver celui qui vit désormais avec le cœur de son fils. Il va tomber sur Hugo, un jeune que ce cœur tout neuf rend totalement déraisonnable et incontrôlable. Leur rencontre promet d'être explosive.
Le retour de Gérard Jugnot après 8 ans d'absence après son désastreux Rose et Noir, il revient à la comédie douce-amère comme dans Une époque formidable, tout en gardant ses défauts de vouloir faire du comique de bazar.
En effet avec ce film Gérard Jugnot acteur plus que sympathique est passé à côté d'un très bon film pour à l'arrivée une sympa comédie de société.
La faute d'abord à un manque de rythme , qui est la faiblesse de la comédie sociale française, mais heureusement le film n'est pas trop long, ce qui fait qu'on attend des éclairs de génie qui ne viennent jamais.
Ce n'est pas rédhibitoire, mais à un moment on se demande ce qu'on fait là.
Mais le défaut du film et à trois reprises, c'est d'avoir inclus trois scènes dignes des guignols, mais qui ne sont pas dans la lecture du film dans son ensemble, la scène de destruction de tourteaux dans le restaurant, et surtout les deux scènes de cascades avec son cher fils, Arthur, qui n'ont aucun lien avec l'histoire, ni de rapport avec les personnages, sauf que papa Jugnot a voulu se faire plaisir de tourner avec son fiston, mais n'est pas illusionniste qui veut (sic).
La prestation d'Isabelle Mergault est dans le même style, la fille qu'on met dans le coin de l'écran pour faire charme et montrer que le héros n'est pas si insensible que ça. Mais surtout permet à Jugnot de faire un pied de nez salutaire à son film Meilleur Espoir Féminin dont le scénario était écrit par Isabelle Mergault, elle dit qu'elle ne veut pas faire actrice, on l'encourage à continuer à écrire.
Que retenir alors, Gérard Jugnot est tout a fait dans son personnage habituel, bougon et tendre, ce qu'on attend de lui , même si un rôle comme Tandem lui allait bien.
Mais la révélation du film est le jeune homme qui détient le coeur du fils de Jugnot, François Deblock , une sorte de Pierre Niney moins aussi propret, qu'on croit sorti d'une Rave Party ou d'une manifestation contre un aéroport, il amène une touche colorée et drôle dans le film, et me fait penser avec son côté dégingandé d'un Pierre Richard jeune.
C'est lui qu'on a vu dans a vu dans Dieu Merci et Fonzy qui donne ses lettres de noblesses au film, non pas pour le personnage, mais pour la sincérité qui lui donne, charmeur et désinvolte.
Un acteur à suivre car il joue parfaitement le petit con antipathique, pour devenir un fils (!!!) aimant, un rôle loin des Frères Karamazov qu'il a l'habitude jouer lui qui a déjà reçu un Molière, c'est dire, ce verrait bien un César du Meilleur Espoir Masculin.
NOTE : 11.90
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Gérard Jugnot
Scénario : Gérard Jugnot, Guy Laurent, Romain Protat et Thibault Banhulle
Musique ; Khalil Chahine
Production ; Romain Rojtman
Son : Michel Kharat, Sébastien Marquilly et Sébastien Ariaux
Scripte : Françoise Thouvenot
Costumes Lisa Korn
1er Assistant Réalisateur ; Ivan Rousseau
Directeur de Production ; Nathalie Duran
Casting : Marie-France Michel
Décors : Jean-Marc Tran Tan Ba
Montage ; Claire Fieschi
Photographie ; Pierric Gantelmi d'Ille
PRODUCTION
Marie Bunel : Clara
Marc Andréani : L'homme au Wisky-Coca
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