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lundi 8 juin 2015

CHRONIQUE DE LA SEMAINE : FESTIVAL ET FESTI-VEAUX


Çà y est fini le Festival de Cannes et son bling-bling exacerbé, ses fausses promesses et ses vrais scandales, à partir de ce mois de juin, on attaque les vrais festivals, que certaines municipalités veulent annulés , par faute de dotation ou par raison politique.

Ces festivals à hauteur humaine, ou le public, le vrai (et en général peu de journalistes) prennent le quart du matin au soir, pour voir des films ou des vedettes.

Cette semaine, le Festival de Télévision de Monte-Carlo, puis celui de Cabourg, puis on aura celui de La Rochelle, Angoulême et enfin Deauville, et entre des dizaines d'autres de court-métrage en documentaires ou spécialisés. Sans compter le festival du film d'animation d'Annecy

Ces festivals on a le temps d'apprécier les vedettes venus flâner avec nous , et de voir des films rarement sifflés, car la sélection n'est pas faîtes pour provoquer, mais pour découvrir et plaire.

De profiter du beau temps et des octoctones, ou on est pas obligés de cacher SDF , vieux et leurs chiens pendant le festival.

A part cela, j'ai passer une bonne semaine de film, car les films vus, sont ni bling-bling ni prise de tête, que du plaisir

Alors prenons notre plaisir, entre deux films, deux frites et deux photos, pour notre prendre envie.

Avec Ex-Machina, enfin un film en c'est temps bien sec, qui convient à mon envie de cinéma, comme je l'ai toujours dit, le cinéma pour ma part se partage en 3. Le 1er les pop-corn movies qui s'avalent aussi vite qu'ils se voient mais dont l'indigestion n'est pas loin, honnêtement les pop-corn movies commencent à ma gonfler, comme leurs muscles d'ailleurs. La 3ème , les films ou les réalisateurs et certains forme de public et critique croient réinventer le cinéma à chaque plan , pas d'émotions, pas de muscles (entre un plan de fenêtre sur un écran, un oiseau qui fait son nid dans l'ombre d'une femme, ou un ruisseau ou coule la misère du monde (ici c'est le ruisseau le plus important pas la misère), pas de larmes (sauf exagérés) de temps en temps on a le droit à un bon film, mais à force cela me gonfle?

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Et de prendre des médicaments pour l'estomac et pour la tête, c'est pas génial en soi.

Reste le second, comme dirait le Seigneur des Anneaux , les films du milieu, ceux ou on vous raconte une histoire, une histoire et encore une histoire, qu'ils soient bon ou mauvais, cela fait reposer nos neurones et nous déplacent vers des contrées lointaines, comme les aventures que nous racontaient nos parents avant d'allez dormir et on rêvait, et on rêvait.

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Et bien Ex-Machian d'Alex Garland (scénariste de Danny Boyle et auteur de La Plage) , le réalisateur prend son temps de nous emmener là ou il a envie de nous joindre

A la différence de la téléréalité, ou l'intelligence est très artificielle, ici comme dans 2001, Métropolis ou Wall-E , les robots sont près à gouverner le monde.

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Caleb (excellent en rétrospection) est un jeune programmateur qui va gagner à une loterie faîtes à l'intérieur de sa boîte d'informatique, pour un voyage inattendu, déplacez sur place en hélicoptère (on ne se téléporte pas encore), et il va y rencontrer Nathan (excellent Oscar Isaac) , son employeur qui va lui demander de tester pendant une semaine, une de ses inventions ......... Un robot. Un robot qui pense, agit, a des sentiments et même une sexualité (on est bien avant REal Humans), bien malgré lui, Caleb va aussi avoir des sentiments pour cette belle androïde

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On se demande si Caleb n'est pas manipuler par Nathan, qui s'en sert comme un pion, et finalement pas choisi au hasard de programmateur, mais plutôt pour ses talents d'empathie et sexuel.

A partir de là, dans le bunker isolé avec des pannes de courants fréquentes, dirigée par Ava l'androïde, chacun s'épie , se jauge, manipulent les uns et les autres, avec en plus notre deuxième robot que j'appellerai Marie, la jalousie s'empare de cet isolement, comme si l'âme humaine commençait à habiter les corps électriques.

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Commence un jeu du chat et de la souris, comme dans le Limier de Mankiewicz, ou celui qui manipule n'est pas celui qu'on pense. Des robots mis à nu qui essaient de découvrir (sic), des humains perdus dans leurs certitudes.

Un excellent film, qui a cartonné aux states (malgré un petit budget, comme quoi il y a de l'espoir), et une révélation Alicia Vikander qui donne une âme sexy à son personnage.

Comme dans Xfiles, ils sont parmi nous.

Note : 17.00


Nous sommes en 1981, les homosexuels sont libérés, en France la loi interdisant ce principe est amendé, tout va bien depuis peu de temps. Pour eux les années 1980 devraient êtres celles du bonheur. Mais voilà qu'on leur demande de réduite leurs partenaires. Ou carrément s'abstenir.

On est pas dans Philadelphia, Angels in América plus lyrique, ou dans Dallas Buyers Club plus hétéro que la réalité, mais ici on parle réellement des gens qui ont subit la réalité de ce virus au jour le jour.

On est New York, la ville plus concernée de par cet épisode, car le maire de la ville était soupçonnées, pas très important si le gars en question ignore ce qui se passe dans cette communauté.

The Normal Heart parle des premiers temps de cette épidémie, ou les hôpitaux mal préparés étaient submergés, ou on refusait même de donner à manger aux malades, je vous dit pas de les soigner ou de les laver, car il est vrai , les malades arrivaient comme des morts-vivants infectés par un virus inconnu.

A la différence de tous les films qui parlent du sujet , ce film produit par HBO et Brad Pitt, démontre les premiers combats des militants gays de New York et d'un certain Larry Kramer, grande gueule, prônant pour endiguer la maladie , l'abstinence ou des relations, il a crée la Gay Men's Heth Crisis (qui servira de modèle à la société AIDES plus tard) mais en sera virer en 1983, car il emmerdait tout le monde, mettant les pieds dans le plat, faisant des révélations sur les politiques, acteurs ou autres qui ne voulaient rien à voir, tout en étant homosexuel. C'est en étant virer de la GMHC qu'il créa en 1987 , l'association ACT UP.

Larry Kramer (à travers le regard puissant et symbolique de Mark Ruffalo) était dès le début du bon côté, il avait raison sur tout, et personne ne voulait l'écouter et pourtant.

Ici pas d'avocats (même si on reste dans un milieu de blanc) mais au milieu de la communauté gay à 100% entre les libertaires inconscient et les lanceurs d'alertes pas écoutés et c'est pas des moindres.

La conséquence de cet aveuglement c'est des millions de morts dans le monde, si on avait écouté les lanceurs d'alertes du type Larry Kramer ou médecin, y compris dans le milieu , cela aura t-il changé quelques chose.

Je préfère ce film car plus simple dans les relations, même si la réalisation est simpliste et l'interprétation traditionnelle, il apporte une foi inébranlable à écouter ce type de personnage.

Outre Mark Ruffalo excellent en Militant Gay, Julia Roberts en médecin en fauteuil, la performance du film à mettre à l'honneur est celle de Matt Bomer, amant d'un jour et de tous, qui va tomber malade sous les yeux de son ami Larry Kramer, qui ne peut constater les dégâts.

ET oui les enfants et adolescents le SIDA c'était ça pour les blancs il y a 30 ans, et pour les autres aujourd'hui.

A montrer dans les écoles. Protégez-Vous

Note : 17.00


My Old Lady de Israël Horowitz est une comédie Franco-Américaine

Mathias Gold est un américain à la cinquantaine grisonnante qui a vendu sa maison dans son pays natale, pour accepter l'héritage du maison dans le quartier du Marais à Paris (premier plan ou le héros se fait balayer de long en large par les jets d'eaux des balayeurs qui s'en foutent complètement (So Paris).

Mais voilà ce qui est beau sur les plans et la carte de postale de Paris, Mathias va vite déchanté , en effet à l'intérieur de cette maison vit une maison, une vieille dame digne ( Maggie Smith)de plus de 90 ans, qui est la véritable locataire des lieux, ayant mis son sa maison en viager il y a plusieurs années au père de Mathias.

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En plus de la vielle dame et les difficultés de relations entre deux génération déconnectés, Mathias doit subir aussi la fille de Mathilde qui rend visite à sa mère de temps en temps.

Entre deux visites de Paris et de ses charmes (un peu trop carte postale) , les soubresauts de la vielle dame et de sa fille, Mathias essaye de vendre cette maison à qui il a peur qu'elle lui reste sur les bras, avec une locataire encombrante.

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Mais petit à petit, les liens vont se desserrer et tout finira bien, Kevin Kline est toujours aussi charmant, mais face à l'immense Maggie Smith il fait petit garçon. Kristin Scott-THomas nous énerve asse vite, et puis comme on est à Paris on croisera au fil de l'eau de la seine ( Dominique Pinon, Noemie LOvsky, Stéphane Freiss, Christian Rauth ou Stéphane de Groodt) qui ne font que carte postale.

Un film charmant mais qui manque de fond

Note : 14.70

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