Comme dans Vice-Versa j'ai actionné mes émotions que j'ai eu au cinéma, non pas maintenant, car j'ai commencé à aimer mon cinéma en allant voir des nanars, mais qui ont été le ciment de ma cinéxploitation.
J'ai eu PEUR dans certains films , réellement dans les films de la Hammer ou les premiers films érotiques, de la COLERE que certains dans les années 60 nous disaient sans encombrement que les films de Papa c'était de la merde , dixit François Truffaut sur Henri Verneuil. DEGOUT devant certains films que je ne comprenais , qu'on se disait révolutionnaire, réaliste et qui ne parlait que d'eux mêmes se regardant dans un miroir. TRISTESSE devant les films de Walt Disney car il fallait quitter la salle, et retrouver mon abruti de frère, et JOIE pour tous les films qui m'on fait aimer le cinéma et fait ma découverte petit à petit.
Ma cinématographie n'a pas commencé tout de suite, pas de télé ou de cinéma tout petit, pour deux raisons principales l'argent , pas de télé (ma première perso à 15 ans et chez ma mère à 12 ans) et pas de cinéma dans mon quartier que je quittais peu (le seizième).
Le Cinex |
Bien sûr mes premiers films ont été des films animés (les Disney surtout au Grand Rex), car ma mère devenu gardienne avait la fête chaque année des gardiens d'immeuble, et donc on se payait à chaque fois un Disney (reprise ou de l'année) qui ont été mes premières joies, et Tintin et le Temple du Soleil grâce ou plutôt à cause de Yves Mourousi.
Avec mon frère, on voyait chez des amies ou patronnes de ma mère , des après-midi des films en noir et blanc français en général (Les Fernandel, Bourvil , De Funés ou autres).
Les séries je n'en voyais jamais , mais je les connaissais par coeur car mes camarades d'écoles n'arrêtait pas d'en parler en récrée.
Le Brady |
Cela c'est ma première boule de mémoire.
Les souvenirs du Patronnage , par exemple Le Caporal Épinglé et pleins de films d'espionnage dont les Hitchcok (Compartiment 17, les 39 marches etc ..) cela me plaisait et je refaisais les films dans ma tête avec d'autres émotions, et puis aussi allez savoir pourquoi dans ce patronage (Les amitiés particulières d'après Roger Pierrefitte), dans cet époque je me souviens de mon premier film vu avec ma mère un soir dans le cadre des dossiers de l'écran (Derrière le miroir avec James Mason), et puis au cinéma qu'en j'ai passez 3 mois aux orphelins d'Auteuil (cause familiale), un de mes films de chevet Hibernatus avec Louis de Funés.
Le Déjazet |
Voilà mes premiers émois, mais il fallait accélérer , mon adolescence et ma liberté commençais à me titillier .
Etant habité dans le centre de Paris j'ai découvert les cinémas de quartier, de Saint Lazare, Pigalle ou République, et là il y avait ce qu'il faut avant qu'il deviennent des cinémas porno ou des magasins de fringue.
Au début c'était le Samedi et le Dimanche, les places étaient pas chères et on voyait deux films par jour, du Cinex ou Brady (Boulevard de Strasbourg) , Le Déjazet (Place de la République), Le Louxor, le Trianon, le Mexico et autres du côté de Pigalle.
Le Trianon |
Dans ces derniers c'étaient plus des films de karaté ou Western Spaghetti, dans les autres des films d'aventures en général, beaucoup de Western ou Policier, et au Brady les Films de la Hammer, ou j'ai découvert Christopher Lee et Peter Cushing et un film qui est un film de chevet Les Cows Boys de Mark Rydell.
Au Louxor (à Barbèes) on voyait des films en langue arabe et venant de BOllywood.
ET puis c'est au Déjazet, que j'ai plus de classiques (Pierre et Paul de René Alliot, Mayerling, La cuisine au beurre) par exemple.
Bizarrerie de la vie je n'ai jamais été au Gaumont Palace.
Voilà donc qu'elles été mes premières émotions au cinéma, pleine de joie, de tristesse, de dégoût, de peur et de colère, qui sont loin, très loin des films que l'on voient aujourd'hui, ou le plaisir du spectateur n'existe presque plus.
Avec Vice-Versa, je sais que mes émotions sont garder en mémoire avec en plus notre magazine préféré de l'époque Ciné-Revue
Voici tant attendu le nouveau Pixar, qui cartonne aux States près de 90 millions de Dollars (cherchez pas plus loin le vainqueur de l'Oscar du Meilleur Film d'Animation, et qui pourrait être même nommé pour la grande statuette.
Dans ce film, on joue avec nos émotion : Joie, Colère, Dégoût, Peur et Tristesse, et bien à la sortie de la sortie de la salle que deux seuls émotions ont fonctionné , Joie et Tristesse, Joie d'avoir vu vivant un tel chef d'oeuvre , tristesse de sortir de la salle et que le film n'est pas fait pour les touts petits petits, car il est vrai le film est d'une intelligence rare, pas que nos gamins soient idiots, mais ils n'ont pas eu justement le temps de stocker ces mêmes émotion.
Le film est fait pour les plus de 10 ans et nous les adultes qui restons enfants dans nos têtes
Un scénario extraordinaire, qui même si on est déjà allez dans la tête des héros, jamais on a penser à mélanger et co-habiter tout ce qu'il y a dans nos têtes.
La jeune Riley a dû quitter sa ville natale dans le Mid-Ouest pour venir s'installer à San Francisco, à cause de son travail de on père. Elle essai de s'habituer à cette nouvelle vie, guidée par ses émotions : La Joie, La Peur, La Colère, Le Dégoût et la Tristesse. C'est depuis le Quartier Général, le centre de contrôle de l'esprit de Riley, que ses émotions la conseillent dans la vie de tous les jours. Cependant, Tristesse et Joient se voient expulsées du quartier général laissant Riley entre l'attitude rebelle de Dégoût et de Colère et le comportement pessimiste de Peur Tristesse et Joie vont de devoir parcourir l'immensité de l'esprit de Riley pour la sauver du Chaos tandis que les 3 autres se laissent submerger par la discorde
Quel idée de génie ce scénario établi par Peter Docter (La-Haut), car il peut être utilisable à souhait à souhait, et les humoristes graphiques ne vont pas s'en plaindre.
Et le contraire est vrai aussi (Vice-Versa), toujours avec un cahier des charges très stricte, Peter Docter aurait besoin d'un PSY (actualité oblige) pour savoir ce qu'il a dans sa tête, entre les monstres cachés dans son placard (Monster's Académy et des émotion).
Je ne parle pas de la qualité graphique qui est d'un niveau très nettement supérieur aux autres de ce type d'animation qui se ressemble tous, on se croirait dans un film avec d'énormes effets spéciaux.
Même si c'est Joie et Tristesse, qui sont mis en avant, il faut 5 émotions pour former un gant et être indispensable l'un aux autres, comme le prouve la fin du film.
Il est vrai que le film est plus dans l'émotion que dans le rire, mais quand on attaque, vers la fin le cerveau des adultes de passages, c'est très loufoque quand même.
A y regarder de plus près, on y parle de société de consommation, de gaspillage, d'écologie, mais laissant de l'espoir si nos émotions le permettent.
Car dans le film, personne dirige nos émotions (donc pas notion de quelque Dieu que ce soit, elles doivent réagir seul suivant les circonstances, et qui vaille que vaille et vice-versa).
On est surpris de temps en temps à essuyer une larme que tristesse nous à envoyer, balayer par joie, ah si la vie était aussi simple.
A privilégié la version originale pour plus d'authenticité.
Note : 18.70
SPY est une comédie américaine (mais avec beaucoup d'acteurs anglais) écrit et dirigé par Paul Feig.
Certains vont faire la fine bouche, mais c'est la bouche pleine de Pop Corn, et avec un certains plaisirs point m'en faut.
Je suis pas très fan en général de Melissa McCarthy associé la sauce prend, bien lourde il est vrai , mais qui prend bien.
Dans la lignée de KIngsman , mais en moins bon quand même, Spy est le type de comédie, ou on pense pas rire un iota, mais là c'est tout le contraire, c'est con, même très con, mais hyper drôle, ce n'est pas non Kubrick à la réalisation mais on s'en contentera bien suffisamment.
Jude Law et Jason Statham sont à contre emploi parfait surtout ce dernier, et prendre en compte Rose Byrne et Miranda Hard, dans ce film beaucoup,plus féministe qu'on peut le croire, les hommes sont cons et les femmes sauvent le monde.
Susan Cooper (Melissa McCarthy est une analyste de la CIA très discrète. Elle assiste à distance l'un des meilleurs espions de l'agence Bradley Fine (Jude Law) lors des missions secrètes. Mais lorsque Rayna Boyanov (Rose Byrne) essaye de vendre des armes nucléaires illégalement et que les identités des agents sont compromises et après la mort de Fine, Susan se porte volontaire pour infiltrer le redoutable des marchands d'armes, avec 100 kg tout mouillés.
Mellissa McCarthy joue avec son poids pour accentuer le comique de la situation.
Donc sur le terrain Susan remplace Fine, derrière son écran c'est sa collègue Nancy, et l'ancien agent Rick Ford s'en mêle pas toujours avec prestance, étant aussi maladroit qu'une fourmi marchant sur une cigale.
On passe de Paris, Rome et Budapest avec plaisir avec gags tous aussi drôle et bien con, j'adore cela.
Bon c'est pas le film du siècle, mais payer une place et être ravie à la sortie c'est rare en ce moment.
Note / 13.80
Jurrassic World de Colin Trevorrow est un film d'aventure et science-fiction américain, il s'agit du quatrième volet adapté des romans de Michael Crichton
Dire que le film était attendu, c'est peu dire, en plus au vu des premiers chiffres cela va être un gros succès, et un deuxième de suite pour Chris Pratt, donc on aura un cinquième plus tôt que prévu.
Alors pourquoi je sors un peu déçu du film, par la réalisation, ou sont-ils allez chercher le réalisateur qui n'a un court et un documentaire à son actif, et surtout au scénario de flaupés de scénariste.
Car dans Jurrasic World, il n'y a aucun scénario dans ce film, c'est une suite de scènes d'actions, sans pratiquement de liens entre elles c'est peut dire.
Au départ avec le rachat de la société de biotechnologique Ingen, le jeune milliardaire Simon Masrani a rendu possible le rêve de JOhn Hammond : l'ouverture d'un gigantesque parc d'attractions centré sur le clonage et l'exposition de dinosaures vivant à partir de leur ADN fossilisé dans l'ambre.
La première image est sympa, avec les petits dinosaures qui frappent à la porte de leurs oeufs pour venir nous faire souffrir.
Tout d'abord les deux neveux de l'une des scientifiques , Zach (Nick Robinson) et Gray (Ty Simpkins) , n'ont pratiquement aucune expression, on a bien envie que les viceraptors leurs crèvent leurs boutons d'acnées. Faut dire que Claire Dearing (Bryce Dallas Howard) scientifique de renom au sein du parc, n'a pas plus de volontés ou de réflexes, et oui ma chérie, courir dans la forêt avec des talons hauts, alors que des raptors, ou dinosaures vous courent après, sans compter Indominus Rex , la nouvelle attraction n'a pas l'attrait de son ancêtre dans le parc
Pas d'humour et c'est bien dommage, Chris Pratt fait du Indiana Jones, mais sans charisme, et les fonds verts (surtout en 3D) me gonflent à 2000% , comme dans les anciens films, on voit les acteurs hors du champs de l'action.
Reste par contre l'affrontement entre les vélociraptors de Owen Grady et le Indominus Rex sont assez impressionnants.
Allez avec un peu d'imagination, vu que nos bébêtes aiment se restaurer dans ce parc, un petit crachat d'un humain ou autre animal, devant l'enseigne d'un resto burger m'aurait fait éclater de rire.
Bon, vous allez me dire et Omar Sy, bon déjà il est pas coupé au montage, son rôle est inexistant, mais il s'en sort pas mal;
Et puis enfin, au bout de 100 minutes, la star arrive (la seule du film et mis en scène à juste raison) , sa majesté T-REX et là c'est le début d'un autre film, complètement excitant, et la scène de l'empereur en haut de son dôme et totalement jouissif.
Bon un film d'action avec un manque de scénario.
Note : 13.80
Un français de Diastème avec Alban Lenoir.
Est-ce le cinéma français dans son ensemble, va continuer à se foutre de notre gueule. Un français va en devenir un maître.
Au début, on commence par une belle polémique des familles, sur le net des propos désobligeants envers le film et les acteurs sont diffusés, cela aurait refroidis les distributeurs en France, le film passant de 100 salles à 60 au moment de sa sortie.
Avant tout chose, je déteste et je hais tous les extrêmes, on ne peut pas me donner de la complaisance pour ces gens, je ne parle que version cinéma.
Revenons à notre Français. Aviez vous entendu parler de film Un Français de Diastème avant la diffusion de sa bande annonce, une affiche ici ou là sur Internet, et des projections dans le temps des amis cinéastes , il allait donc sortir dans l'anonymat, l'affiche n'étant quand même pas instructive.
Faisons un calcul , vaut-il une moyenne de 20 entrées sur 100 salles, ou une bonne polémique et une moyenne de 60 entrées en 60 salles, et invité au dernier moment par exemple au Grand Journal, dire comme le film était attendu.
Dernier moment, c'est également la sensation que l'on a en voyant le film, fait soi-disant après la mort de Clément Méric , hors à aucun moment dans le film on parle des antifa (ou Redskins), qui sont les pires ennemis des Skinheads
On voudrait démontrer et ceux sur 30 ans , la proximité en le FN (sans peu le cité) et les SkinHeads (on les citant beaucoup) ont-ils une importance aussi importante, oui quand le parti faisait moins de 10%, qui servait de service d'ordre un peut partout surtout à Paris, dans des endroits que nous ne pouvez imaginés.
Alors pourquoi sur 30 ans, comme si on faisait l'inventaire d'une "oeuvre", parce que le réalisateur a du recevoir une cassette VHS avec une compile de tous les mondes ces messieurs aux cranes rasés et leurs amis politiques.
30 ans, donc de 20 à 50 ans et le héros (si on peut dire ne vieilli pas) , ou on veut nous faire croire qu'un militant de base Skinheads pour changer de bord, pourquoi comment ???
Le réalisateur on a l'impression qu'il est toujours en retard de quelques années, mais un boulevard de clichés exceptionnel :
- Tout d'abord l'imagerie homo-érotique de skins avec leurs tatouages, bombers, chaussures et cranes rasés, qui permet au héros une petit branlette dans le slip blanc immaculé du héros dès le début du film.
- De la musique , ou j'ai pas toujours l'impression qu'elles viennent de leurs standards, j'ai cru entendre Madness.
- Un père impotent que son brave fils essaie d'aider
- Des acteurs qui ont l'impression sortir tout droit d'une série jeunesse de Disney, tellement ils sont impossibles.
- Un jeune Skins qui meut du Sida, bien après tout le monde en 2005, qu'elle le symbole
- Une éclipse de trois ans, ou retrouvent le héros changer dans une île, devant la finale de la coupe du monde 1998 (Black Blanc Beur)
- Aucune vrai annonce dénonçant le parti en question, c'est pas ce film qui changera leur image, il est carrément inoffensif
- Le pompon avec le héros qui finit par donner à manger au SDF (de toutes races) sur les quais parisiens
Dix minutes de plus de films, et ils marchaient sur l'eau de la Seine, et ils multipliaient les pains pour les SDF à la place des pains pour les blacks
Outre que soient mal filmés, je trouve ce film d'une débilité affligeante, c'est pas 60 salles qu'on aurait du donner mais 10, car il n'y a pas vraiment pas de quoi fouetter un chat.
Et que veut dire la scène finale sur le coupage de carottes.
Note / 2.90
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire