Le dernier loup de Jean Jacques Annaud avec Wiliam Feng et beaucoup de loup, de chevaux et de pauvres moutons.
Le dernier loup est tiré d'un roman chinois "Le totem du loup" de Jiang Rong qui a été un très grand succès dans son pays d'origine, et vendu le plus après Le petit livre rouge".
Oui dans ce film, on a des très grands paysages, une photographie de très haut niveau , des steppes à l'horizon, de la pluie, du vent et des habitants qu'on a envie de connaître.
Les effets spéciaux et visuels, notamment sur les combats avec les loups (en numérique et non en 3D ouf !) sont extrêmement et d'une réalisme impressionnant.
On a l'impression dans ce que j'écrit, il y a un mais oui , pas une mauvaise chose, mais un manque, il manque un point de vue sur l'histoire préalable (la révolution culturelle ou de jeunes étudiants étaient envoyés dans les grandes contrées pour apprendre le chinois aux enfants et aux adultes), oui ça c'est le début du film, mais au bout de 5 minutes, on oublie le sujet et on ne verra jamais une scène de ce type dans ce film.
Il est vrai, Annaud n'est pas habitué à donner un avis, à part ces deux premiers films, montrant et sachant montrer la nature et ses soubresauts.
C'est dommage, je connais pas le film, mais je suis persuadé qu'il y avait quelque chose à dire sur cette révolution, à moins que les loups représentent le pouvoir et les moutons les pauvres mongols, mais cela c'est de la psychanalyse de bas étage.
Le sujet qui me déplait est la violence sur les animaux , car on ne la comprend pas beaucoup , notamment qu'en au jette des louveteaux pour les tuer ou tirer sur des cygnes, si on aime les animaux et l'âme un peu sensible c'est assez pénible.
Qu'on m'explique aussi pourquoi les parents amène des enfants de moins de 10 ans dans ces circonstances, il y a 50 nuances de Grey dans la salle à côté (mdr).
J'aurais aimé que le film soit tourné par un chinois exilé, il aurait un autre point de vue, car si on veut pas faire de politique au cinéma soit (mais on doit zapper l'introduction), mais marché Chinois oblige, un loup restera un loup et Annaud restera un seigneur en Chine.
" 1968, Chen Zhen, un jeune étudiant originaire de Pékin , est envoyé en Mongolie-Intérieure afin d'éduquer une tribu de bergers nomades mongols. Mais c'est véritablement Chen qui a beaucoup à apprendre, sur la vie dans cette contrée infinie hostile et vertigineuse, sur la notion de communauté, de liberté , et sur la créature la plus crainte et vénérée des steppes, le loup. Séduit par le lien complexe et quasi mythique entre ces créatures sacrées et les bergers, il capture un louveteau afin de l'apprivoiser. Mais la relation entre l'homme et l'animal, ainsi que le mode de vie traditionnel de la tribu de la tribu, et l'avenir de la terre elle même est menacée lorsqu'un représentant régionel de l'autorité centrale décide par tous les moyens d'éliminer les loups de cette région".
Note : 14.50 (à cause de la violence)
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Jean Jacques Annaud
Scénario : Jean Jacques Annaud et John Collee d'après Le Totem du loup de Jiang Rong
Montage : Reynald Bertrand
Musique : James Horner
Photographie : Jean Marie Dreujou
Production : Xavier Castano et William Kong
DISTRIBUTION
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