Synopsis : Sur deux époques distinctes, les parcours de Ben et Rose. Ces deux enfants souhaitent secrètement que leur vie soit différente ; Ben rêve du père qu'il n'a jamais connu, tandis que Rose, isolée par sa surdité, se passionne pour la carrière d'une mystérieuse actrice. Lorsque Ben découvre dans les affaires de sa mère l’indice qui pourrait le conduire à son père et que Rose apprend que son idole sera bientôt sur scène, les deux enfants se lancent dans une quête à la symétrie fascinante qui va les mener à New York.
ATTENTION SPOILERS
Conseiller par un ami qui l'avait vu à Cannes, j'étais
impatient de voir ce film, déjà pour la bonne raison que je suis un fan de la
première heure des œuvres colorées de Todd Haynes, touchant souvent à des
sujets sociaux et humains, comme dans son magnifique Loin du Paradis avec déjà
Julianne Moore.
A l'arrivée j'ai un sentiment partagé sur le film, ennuyeux
dans la longue première partie malgré le principe de voir deux jeunes
personnages faire le même parcours initiatique à la recherche du père idéal celui
des rêves , celui qu'on aimerait connaître et la dernière demi-heure qui est
absolument une merveille de mise en scène , par faute de moyens, car cette idée
géniale qui n'est pourtant pas dans le livre de Brian Selznick
"Wonderstruck" , qui rappelons-le est l'auteur des aventures de Hugo
Cabret de Martin Scorsese .
La première partie parle pourtant d'un sujet de handicap
"la surdité" qui est hélas pas abordé de la bonne façon , la langue
des signes n'étant pas ou peu utilisé et Haynes et son preneur de son ont
décidé de ne faire aucun bruit sur beaucoup de scène comme si on était dans la
tête de Rose et Ben, pour Rose le problème était simple car elle apparait comme
dans un film muet, alors que pour Ben il utilise justement ce silence
"assourdissant", cela peut-être bizarre de dire cela, mais j'ai eu
mal aux oreilles de ne pas entendre, moi qui suit légèrement handicapé sur le
sujet, il aborde pas sur le bon angle pour mon point de vue le sujet.
Dans cette double fugue de ces deux adolescents Ben et Rose,
fugue cher à Selznick c'était déjà le cas d'Hugo Cabret et qui aurait pu être
des personnages de Stephen King ou de Stranger Things, il y a deux positions de
mon point de vue, même si l'idée de suivre ces deux adolescents vers la même
voie et arriver au même endroit dans ce Musée des Merveilles qui les attend les
bras ouverts, je trouve que la partie de l'histoire de Rose en noir et blanc
est lente , très lente et qu'on suit sans envie ce personnage et ne permet pas
à son chef opérateur de Haynes (Edward Lachman) peut à l'aise avec le noir et
blanc, de montrer tout son talent des couleurs du temps comme il l'avait fait
pour Carol, mais heureusement il se rattrape avec la partie de Ben ou il nous
éclaire son parcours semé d'embuches de Ben avec de magnifiques couleurs comme
à Cuba ou Mexico , sans compter le travail sur la séquence de fin de film.
On a également une excellente partition musicale de Carter
Burwell qui nous fait oublier les silences de l'environnement et de Ben et
Rose.
Et puis a un moment, les choses s'éclairent plus vite et
dans une débauche d'intelligence , de nouveauté, de merveilleux , de
symboliques à partir de la rencontre de la Rose d'hier avec le Ben
d'aujourd'hui (même si ce n'est pas une grande surprise) dans cette librairie
très américaine , qu'on voit souvent dans les films américains , le message
qu'il faut lire avant qu'on nous empêche de le faire, nos deux héros vont
voyager dans ce musée imaginaire (la séquence a été tourné entièrement au
Muséum d'Histoire Naturelle de New York) ou Rose après avoir écrit une lettre à
Ben , celui-ci la lit à côté de Rose et s'apercevra que celle dernière est plus
proche encore qu'il ne parait, et Haynes comme je l'ai dit pas faute de moyens
, fait circuler les personnages de cette histoire, loup compris, à travers New
York et son musée et sa formidable reconstitution de la Ville de New York en
miniature avec des portraits, des photos, des personnages en carton qui vont
révéler les retrouvailles entre deux personnages de la même famille.
Rien que pour cela, vous restez, vous admirez, et vous
regardez ce qu'est l'art quand des génies s'y mettent, on a envie de pleurer
mais de bonheur car on est chez Selznick.
Ce sont les adolescents qui sont les vedettes du film
évidemment Oakes Fegley (Ben) vu dans Fort Bliss et qui était le Peter de Peter
et Elliot le Dragon, Millicent Simmonds (Rose jeune) qui est son premier film,
mais également Jadden Michael (Jamie) qui donne de la voix dans ce monde de
sourd, en étant le copain bruyant de Ben.
Côté star internationale, la délicate Julianne Moore qui
semble hanté le musée et pour cause, joue la Rise d'aujourd'hui et Michelle
Williams qui n'apparait qu'au début de but du film quelques films et après à
travers des photos dans la séquence de fin qui joue la maman de Ben.
FICHE TECHNIQUE
Réalisation ; Todd Haynes
Scénario : Brian Selznick
D'après le roman de : Brian Selznick
Musique : Carter Burwell
Production : Christine Vachon, Pamela Koffler, Joshn Sloss, Brian Bell et Sandy Powell
Costumes ; Sandy Powell
1er Assistant Réalisateur : Timothy Bird
décors , Mark Friedberg et Debra Schutt
Directeur Artistique ; Ryan Heck et Kim Jennings
Montage : Affonso Gonçalves
Photographie : Edward Lachman
DISTRIBUTION
Morgan Turner : Janet
Damian Young : Otto
Jaden Michael ; Jamie
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire