Synopsis : Les frères Andrew et Garrett Foster sont des pilotes d'exception, mais aussi des voleurs d'exception. Leur spécialité : voler les voitures les plus chères au monde. A Marseille, ils parviennent à dérober une sublime BUGATTI 1937, joyau de l’exceptionnelle collection de Jacomo Morier, parrain de la Mafia locale. Ce dernier décide alors d’utiliser leur talent à son profit contre son ennemi juré, Max Klemp. Mais s’ils acceptent de rentrer dans ce jeu, c’est qu’ils ont en réalité conçu un coup d’une audace inégalée.
Overdrive d’Antonio
Negret réalisateur jusqu’ici d’épisodes de séries TV comme Arrow, Les Cents ou
l’Arme Fatale ressemble au médicament générique de Fast and Furious, cela a le
goût et la couleur de l’original sans atteindre et loin de là son bruit et sa
fureur.
Et le public français plus que d’autre, reconnaîtra une
forme déjà vu dans notre hexagone avec les films de Luc Besson, même si ici ce
n’est pas lui qui est à l’origine et du scénario et de la production. En effet
à la production on retrouve Pierre Morel l’un de ses enfants de cinéma (Taken,
Banlieue 13) et comme son mentor il aura oublié d’écrire un scénario.
Pour les amateurs de film d’action, cela fait boum, cela
fait vroum, mais pas plus et vraiment pas plus.
Le film suit les péripéties de jeune Arsène Lupin du bitume,
Andrew et Garret Foster , qui sont autant des pilotes de haut-rangs que des
voleurs de ces mêmes belles voitures qu’ils aiment conduire. Et à partir de ce
postulat, vont se mêler mafia locale, avec maison avec vue sur la mer, des
virées dans Marseille et surtout ses auteurs (heureusement on a le droit à de
magnifique paysage, mais cela ne fait pas un film) et une histoire qui n’est
pas sans nous rappeler ça$h avec Jean Dujardin.
Le scénario est pas plus épais qu’une blague Carambar entre
un mixe pour les pauvres du Transporteur et Fast and Furious, et une
réalisation malheureusement aux oubliettes.
Et ce n’est pas le jeu du fils de …. (Scott Eastwood) qui va
sauver le film, faisant à peine un cliquement d’œil ou un froncement de
sourcils à la papa. Et aussi bizarre que cela puisse paraître par rapport à la
promotion axé sur les gênes du fiston, le plus intéressant à l’écran est
Freddie Thorp que l’on avait vu dans la série The Advocate, qui a une présence,
une gueule plus intéressante que Scott, il faut dire que ce n’est pas
difficile.
Avantage de ce film, est qu’il a permis à des techniciens et
des acteurs français de mettre du beurre dans les épinards et à la collectivité
locale de toucher des subsides, c’est toujours ça. Pour Simon Abkarian figure locale
dans les films de Robert Guédiguian , on oubliera ce film dans sa filmographie.
Vite vu, vite oublié
NOTE : 6.30
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Antonio Negret
Scénario : Michael Brandt et Derek Haas
Musique : Pascal Lengagne
Producteur : Grégoire Melin, Pierre Morel et Christopher Tuffin
Son : Pierre Mertens, Sébastien Marquilly et Sébastien Ariaux
Costumes ; Agnès Beziers et Sandrine Bernard
Directeur de Production ; Guinal Riou
Casting : Swan Pham
Décors : Arnaud Le Roch
Montage : Sophie Fourdrinoy et Samuel Danesi
Photographie ; Laurent Barès
DISTRIBUTION
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