Synopsis : Jeanne et Victor sont deux jeunes Parisiens de retour de vacances. En chemin, ils font une halte pour saluer leur ami Jean-Paul, sur la prairie où sa communauté a élu résidence. Le groupe lutte contre la construction d’un parc aquatique sur la dernière zone humide de la région, et plus généralement contre la société moderne, la grande Babylone. Séduits par une communauté qui prône le « vivre autrement », où l’individualisme, la technologie et les distinctions de genre sont abolis, Jeanne et Victor acceptent l’invitation qui leur est faite de rester quelques jours. Lorsqu’un beau matin la barrière de CRS qui leur fait face a disparu…la Communauté pense l’avoir emporté sur le monde moderne. Mais le plaisir est de courte durée…à l’exception de leur campement, la population terrestre a été décimée par une terrible pandémie. Ce qui fait du groupe les derniers survivants du monde. Va-t-il falloir se trouver de nouveaux ennemis pour survivre ?
Tout est dit dans le titre du film, oui le film d'Eric Judor est un problème, on se demande encore en 2017 comment des producteurs peuvent mettre de l'argent dans ce type de film, comment on peut oser sortir ce film dans de nombreuses salles (vides la plupart du temps) et de ne pas donner sa chance a des films plus compliqués soient, mais plis ambitieux.
Car ici l'ambition est resté à la porte du producteur, car l'ambition du scénario de Blanche Gadin qui nous avait pas déjà emballé avec La Dream Team et Tamara, mais ici elle a laissé ces neurones au bord d'un pont prêt à sauter de désespoir (je parle du scénario).
Absent aussi Eric Judor dans son jeu d'acteur , si on peut appelez cela comme ça, mais absent aussi du tournage pour sa réalisation, tellement il n'y a rien de concret ou d'intéressant à suivre dans une scène du film, il y a rien à rattraper, tellement l'encéphalogramme du scénario et de la mise en scène est mauvais et nul.
Comme on parle beaucoup de fumette dans le film avec la vie de ces zadistes on peut se demander si c'était pas sur le tournage, les effets de la fumée qui donnaient cet effet.
Et les acteurs ne sont pas à sauver non plus, car à part prendre des heures pour leur futur indemnité de chômage , leur jeu est aussi intermittent que leur statut comme Blanche Gardin, Célia Rosich, Marie Helmer, Michel Nabokov seul à sauver est Youssef Hadji de ce massacre.
Mais que dire d'un certain Monsieur Fraize (Marc Fraize) qui faisait souffrir jury et public de On ne demande qu'à en rire, et qui ici nous désole, tellement il joue mal et pas juste du tout, sans compter de sa mort dans le film, comme un zombie désarticulé.
A l'arrivée passez votre chemin et essayez de trouver un film même dans une salle du fin fond de l'Europe ou d'Asie.
Certain ce demande si c'est un Ovni ou un Nanar, je dirais que même nanar serait un compliment, car dans le vrais nanars on a toujours quelque chose qui nous a marqué, qui nous a révolté, qui nous a ému, ici rien le vide comme dans l'espace, on espérant que quelqu'un nous entende enfermé dans la salle de cinéma.
NOTE : 0.10
FICHE TECHNIQUE
Réalisation ; Eric Judor
Scénario : Noé Debré et Blanche Gardin
Musique ; Ludovic Bource
Production : Matthieu Tarot
Son : Steven Ghouti, Vincent Mauduit et Thomas Gyutard
Scripte : Marie Gennesseaux
Costumes ; Alien Dupays
Assistant Réalisateur ; Michel Acerbo
Directeur de Production ; Patricia Zimmermann
Casting : Swan Pham
Décors ; Arnaud Roth
Montage ; Jean-Denis Buré
Photographie ; Vincent Muller
DISTRIBUTION
Blandine Ruiz : La femme de l'actrice
Marc Fraize : L'acteur
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