Du côté des longs métrages, Malaka d’Emmanuel Gras a reçu le Grand prix Nespresso et Ava, premier long métrage de Léa Mysius, celui de la SACD.
Le Grand Prix, décerné par un jury présidé par le Brésilien Kleber Mendonça Filho, est allé au Français Makala d'Emmanuel Gras. Il s'agit du premier film de fiction du cinéaste, qu'on a remarqué avec les documentaires Bovines et 300 hommes. Le pitch: Au Congo, un jeune villageois, espère offrir un avenir meilleur à sa famille. Il a comme ressources ses bras, la brousse environnante et une volonté tenace. Parti sur des routes dangereuses et épuisantes pour vendre le fruit de son travail, il découvrira la valeur de son effort et le prix de ses rêves.
Makala sortira prochainement en France
D’autres tableaux d’honneurs sont traditionnellement révélés en profitant de l’événement cannois et du côté d’UniFrance, qui organisait pour la quinzième année l’opération, le Grand prix récompense pour 2017 l’excellent Marlon de Jessica Palud , dont on entendra à coup sûr souvent parler dans les mois qui viennent, le film commençant sa carrière (notamment à Côté court, en compétition, le mois prochain).
Également sous l’impulsion d’UniFrance, associée à France Culture, le Prix international des étudiants, attribué au début de cette semaine, a honoré Le nouveau de Rudi Rosenberg, un autre premier long métrage recevant le Prix France Culture Cinéma des Étudiants (qui récompense un réalisateur émergent dont l’un des films a été soutenu par France Culture durant l’année écoulée) : La jeune fille sans mains de Sébastien Laudenbach.
On citera enfin le Prix de SundanceTV 2017 décerné à Doria Achour pour Le reste est l’œuvre de l’homme (qu’on avait vu à Clermont-Ferrand au début de cette année dans un programme “Regards d’Afrique”, photo ci-contre), tandis que le prix du public Vimeo® a pour sa part été partagé entre deux ex æquo : Babygum d’Uriel Jaouen, et Mi-temps de Marie Sauvion et Lotfi Bahmed.
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