Synopsis : Jeune homme futé, Arthur tient les faubourgs de Londonium avec sa bande, sans soupçonner le destin qui l'attend – jusqu'au jour où il s'empare de l'épée Excalibur et se saisit, dans le même temps, de son avenir. Mis au défi par le pouvoir du glaive, Arthur est aussitôt contraint de faire des choix difficiles. Rejoignant la Résistance et une mystérieuse jeune femme du nom de Guenièvre, il doit apprendre à maîtriser l'épée, à surmonter ses démons intérieurs et à unir le peuple pour vaincre le tyran Vortigern, qui a dérobé sa couronne et assassiné ses parents – et, enfin, accéder au trône…
J'en ai marre de ces films en format clip vidéo (d'ou vient Guy Ritchie) ou en jeux vidéos, avec la polémique qu'il y a en ce moment entre les films Netflix et ses sorties en salles, on pourrait se pencher sur ces films qu'on voit au cinéma mais qui ne sont que de gros jeux vidéos, avec à la manette des réalisateurs qui ne font pas de cinéma.
Assez de ces 300. de ces Man of Steel, et tous ces films ou le nombre de ralentis est plus important que les images en direct, ici c'est encore plus le comble, car si au niveau des combats pas de surprise on retrouve ces ralentis exagérés au maximum avec le sang qui gicle partout, mais même les scènes normal qui devraient faire avancer l'histoire sont n'ont plus au ralenti, mais en accélérés format puzzle dans tous les sens.
Pendant deux heures, cela a été souffrance visuelle (voir ci-dessus) et auditive, ou pour chaque combat, on a droit à un bruit assourdissant de frappe (je ne sais pas pour quoi) pendant de longues minutes, déjà que visuellement on a envie de gerber, le son nous fait monter les abeilles dans notre cerveau pour le mettre au ralenti.
Que reste t-il de la légende du Roi Arthur et de ses mages, donc déjà les mages ont presque disparu, et le pauvre Merlin (un peu de pub) est cité, mais on le voit jamais même vieux , Merlin c'est quand même l'ancêtre du Gandalf. Quel gâchis, ce passer du meilleur personnage de l'histoire (sic).
Bon a l'épée Excalibur, un Percival un peu en demi-teinte , Uther Pendragon (Eric Bana) qui disparaît vite mais qui est omniprésent pas hologramme, une Guenièvre insipide (Astrid Bergès-Frisbey), le pauvre roi Arthur (Charlie Hunnam pourtant excellent dans le James Gray) qui ne se lasse pas de prendre des coups et comme le phénix renaît de ses cendres. Mais si tout est présent, Guy Ritchie a écrit une légende (car le Roi Arthur n'a pas existé) survitaminée , avec des fonds verts tellement apparent, donne une image poisseuse comme dans 300.
Alors les jeunes vont peut être y trouver leur compte,mais moi qui suit passionné par cette histoire , je n'y trouve pas mon compte, peut-être que je me fais un film de cette légende,, mais ce film c'est pas celui que je veut voir.
Ah quand même Nigel Terry dans le Excalibur de John Boorman (le must), Mel Ferre dans Les Chevaliers de la Table Ronde de Richard Thorpe (le quitch) et Graham Chapman dans Sacré Graal (le classique) m'ont donner cent mille fois plus de plaisirs.
A l'arrivée j'en retiens vraiment rien, un des plus mauvais films de l'année , d'ailleurs les américains ne s'y trompent pas faisant 15 millions de dollars de recette le premier week-end pour un budget de 175 millions de dollars, cela sent le bide, mais tellement mérité.
NOTE : 4.40
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Guy Ritchie
Scénario ; Job Harold, Guy Ritchie et Lionel Wigram et David Dobkin
Musique ; Daniel Pemberton
Production : Akiva Goldsman, Lionel Wigram, Tor Tunnell, Joby Harold, Guy Ritchie et Steve Clarl-Hall.
Maquillage ; Christine Blundell
Armurier ; Tim Wildgoose
Combats ; Mike Lambert
Cascades : Eunice Huthart
Effets Visuels ; Nick Bavis
Costumes ; Annie Symons
Casting : Greg Poerscout-Edgerton
Décors : Gemma Jackson
Montage ; James Herbert II
Photographie ; John Mathieson
DISTRIBUTION
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