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dimanche 11 septembre 2016

PALMARES DU 42ème FESTIVAL AMERICAIN DE DEAUVILLE 2016

Quatorze films en compétition et seulement quatre récompensés. Hasard des jurys, du public et de la critique, tous les prix du 42e Festival du cinéma américain se sont concentrés seulement sur quatre longs métrages. On regrettera que le formidable «Certain Women» de Kelly Reichardt reparte bredouille… Première bonne nouvelle pour les cinéphiles : le Grand prix du jury sortira en salles. «Brooklyn Village» d’Ira Sachs a conquis le jury de la compétition présidé par Frédéric Mitterrand. Le film, qui raconte avec tendresse l’amitié de jeunes garçons à New York, sortira le 21 septembre prochain.

Deuxième bonne nouvelle : tous les festivaliers sont tombés d’accord sur un film, «Captain Fantastic» de Matt Ross, qui repart donc avec deux prix, le prix du jury de la compétition et le prix du public. Et le réalisateur et humoriste Kheiron, qui faisait partie du jury du prix Révélations, avait aussi eu le coup de foudre pour ce film...  Déjà récompensé au Festival de Cannes – il avait obtenu le prix de la mise en scène de la section Un Certain Regard, «Captain Fantastic» suit une famille qui préfère vivre loin de la société capitaliste. Il sortira 12 octobre en France.    


Irrésistible «Droopy» du cinéma américain, Todd Solondz a lui aussi obtenu deux prix pour sa dernière comédie caustique, «Le Teckel», race de chiens à qui il a dédié ses récompenses du soir : le prix du jury de la compétition et le prix du jury Révélations. Sa sortie en France est prévue le 19 octobre prochain. Enfin « The Fits» d’Anna Rose Holmer a été récompensé du prix de la critique internationale, ainsi qu’une mention au prix du jury Révélations, Audrey Pulvar, sa présidente, indiquant même que le film marquerait son temps. Voilà le 42e Festival du cinéma américain s’achève. Si les stars étaient moins nombreuses qu’à l’accoutumée même si le public a pu approcher Daniel RadcliffeJames Franco ou Chloë Grace Moretz, le rendez-vous normand reste incontournable pour tous les cinéphiles amoureux du cinéma indépendant américain sur grand écran. Car c’est là un paradoxe : si le nombre de films augmente sans cesse dans les salles, de nombreuses pépites de Sundance ou Deauville ne sortent plus en France.






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