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dimanche 11 septembre 2016

FESTIVAL DE DEAUVILLE 2016 : CHRONIQUE JOUR 9 : BILAN, LA LA LAND

Voilà le 42ème Festival Américain de Deauville 2016 est terminé dans la joie et la bonne humeur, non faut pas exagérer quand même. Il est donc temps d'en faire le bilan, mais celui-ci n'est que mon impression et n'engage personne d'autre et n'augure pas de la suite de ce festival ou même de ma présence.

Si sur la durée du Festival , le temps a été agréable, ce dernier jour et au for et mesure que la soirée avançait, des morceaux du soleil se changeaient en gouttes de tristesse sur nos visages incrédules.

On attendait beaucoup de cette dernière journée avec la présence de l'équipe du Film War Dogs de Todd Philips qui était présent (réalisateur de la trilogie Very Bad Trip), mais un mauvais geste d'humour et d'incompréhension de l'intéressé on mis une chappe de plomb sur les abord du festival aujourd'hui.

En effet Ornella Fleury a voulu faire son sketch sur les invités en se focalisant sur le physique de Jonah Hill , qui pourrait être drôle si l'intéressé acceptait l'auto-dérision, mais c'était pas le cas de Jonah Hill qui annula dans la foulée tous les interviews en France et notamment à Deauville, bonjour l'ambiance, après ces propos le 1er jour sur Brigitte Loreal qui choqua la communauté LGBT , il apparaît évident en ce moment que tout le monde est tendu comme un slip prêt à faire éclater l'élastique, et c'est une grande tendance actuellement.

Dans ces conditions avec le retard pris sur le tapis fait de pseudo stars vieillissantes ou venu que montrer leurs derniers smocking ou robe de soirée prêté par "Tati", il était pas surprenant que l'équipe du film ait fait qu'une très petite halte du côté du tapis rouge, idem en sortant ou une armada de voiture banalisé (une dizaine) les exfiltraient du Festival et de Deauville (ils ont pas logés sur Deauville finalement) de peur de rencontrer de nouveau Ornella Fleury et la petite dizaine de fans aux abords de l'entrée du Cid, avec une impressionnante déploiement de forces de l'ordre et de sécurité, ouahhhhh !!!

Heureusement le petit sorcier (Daniel Radcliffe) a de nouveau fait son show , très chaud sur l'entrée de l'hôtel, du Tapis Bleu avec la conférence de presse et de l'inauguration de sa cabine sur les planches (ce qui doit en faire l'un des plus jeunes) avec toujours autant de gentillesse et de talent envers ses fans nombreux et excités comme on en a pas vu depuis longtemps, il restera sans aucun doute le grand moment de ce festival.



Petit coup de gueule envers le festival pour donner une cabine sur les planches cette année à Michael Moore (non présent), Daniel Radcliffe, James Franco et Stanley Tucci, le Festival a retiré les cabines de personnalité parmi les plus grandes de notre cinéma vivant et mort (Robin Williams, Al Pacino, Michael Caine, Ang Lee, cela fait peut qu'on ai peu de chose aux yeux et des portefeuilles des organisateurs.

Globalement j'ai trouvé le Festival très morose, très morose sur les tapis en dehors des stars américaines, où les acteurs français tellement prompt à se montrer dans n'importe quelles occasions dans des émissions de télévisions d'u niveau tellement bas qu'on y trouve du pétrole, mais peut être qu'ici le public devant et dans les salles n'est plus dans leur ligne de mire, si on peut encore considérer en France qu'il y ait encore du public pour les films français.

Ayant un jury aussi discret qu'une hyène (Roland Giraud dans Papy) avec un président qui attendait son heure (pardon monsieur le ministre) pour marquer son empreinte indélébile sur le tapis (sic) , il ne m'aura pas laisser une impression foisonnante durant ce festival.

Et c'est pas le Palmarès de ce Festival qui me donnera une autre opinion, car au Palmarès on retrouve deux grands habitués du festival (et amis) Todd Solondz pour Teckel (deux prix) et Ira Sachs pour le Grand Prix pour Brooklyn Village.

Amusant quand même que le jeune jury révélation (que dans le nom) est remis leur prix à un réalisateur qui a quand même à son 9ème film et qui tourne depuis 20 ans (loin du critère révélation), car deux films ont été très oubliés dans ce palmarès Sing Street et The Fits, même si ce dernier a obtenu le prix de la critique internationale (ils devaient être au moins deux dans le jury), qui obteniat les faveurs du public.

Donc heureusement que les stars américaines et anglaises, dont Daniel Radcliffe a été le magicien des tapis nous ont gratifiés d'un professionnalisme parfait,allant de fan en fan, comme les lapins de carottes en carottes.

Cette sécurité tendue plus pour les stars et pseudo stars que pour le public extérieur laissé en pâture, m'a complètement stressé pendant ces 12 jours, car j'ai du mal à admettre que maintenant à cause de certains fanatiques ou de l'ambiance sécuritaire et de méfiance étendue à tout le monde, on puisse allez voir un film dans ces conditions, alors que Metro, Train sont laissez sans sécurité visible.

Malheureusement le Festival a sonné dans le vide que ce soit par les spectateurs ont les salles semblaient bien vides et bien triste, également devant les tapis , ou on trouvaient des places assez rapidement, ce qui n'était jamais le cas auparavant, et également des amis avec beaucoup d'absence ou autre part, car l'ambiance même dans nos équipes étaient autre part, pensant souvent à ce qu'étaient les festivals d'antan.

Avant de conclure ce festival de cette année, et en espérant en faire d'autre dans de meilleures conditions, je voudrait dire merci à tous mes amis (ils se reconnaîtront) ou copains d'un jour qui m'ont supporté (pfttttttt !!! c'est pas normal) on eu beaucoup d'indulgence à mon égard, malgré que je les ai tendus avec certitude et mon impatience, et je remercie surtout mon pote Fabrice toujours impassible et généreux devant ma personnalité, et nos autres amis Martine, Odile, Agathe, Guy, Philippe qui ont été patients, ainsi que les parents de Fabrice. Merci à vous tous (allez on rentre le mouchoir).








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