Pages

lundi 13 novembre 2017

LA REALISATRICE FRANCAISE AGNES VARDA A RECU SON OSCAR D'HONNEUR

Les deux "grandes" dames ont exécuté un pas de danse toutes en joie, car l'auteure de Cléo de 5 à 7 est la première réalisatrice à recevoir un Oscar d'honneur.

L'association était belle. L'une des rares réalisatrices de la Nouvelle Vague du cinéma français dans les années 1950-60, avec l'une des plus stars les plus glamour de Hollywood, qui se trouve être réalisatrice et productrice. Samedi soir, alors que l'Académie des Oscars récompensait Agnès Varda pour l'ensemble de sa carrière, c'est donc des mains d'Angelina Jolie que celle-ci l'a recueilli. 
Résultat de recherche d'images pour "agnes varda oscar"Résultat de recherche d'images pour "agnes varda oscar"
Les deux "grandes" dames ont exécuté un petit pas de danse, juste avant que la réalisatrice de Cléo de 5 à 7, Jacquot de Nantes et des Glaneurs et la glaneuse et plus récemment de Visages Villagesrécompensé à Cannes. 
"J'adore faire des films.Je n'aurais jamais pensé que les gens d'Hollywood aimeraient mon travail", avait confié la réalisatrice à Variety. "Je n'ai pas jamais eu de succès d'argent, mais je suis connue et reconnue" souriait-elle avant de monter sur scène, samedi soir à Los Angeles. Lorsqu'on lui avait annoncé ce prix honorifique, elle a "d'abord cru à une plaisanterie".  
Elle est récompensée par l'Académie des Oscars "pour la diversité de son oeuvre". Elle est d'ailleurs la première réalisatrice à recevoir cette distinction. Dans toute l'histoire des Oscars, seulement cinq Français ont reçu un Oscar d'honneur: Charles Boyer en 1942, Maurice Chevalier en 1958, le fondateur de la Cinémathèque française Henri Langlois en 1973, le réalisateur Jean Renoir en 1974, et le scénariste Jean-Claude Carrière en 2014. 
Résultat de recherche d'images pour "agnes varda oscar"Résultat de recherche d'images pour "agnes varda oscar"
Il y a quelques jours, Agnès Varda a réagi aux révélations sur les agressions sexuelles attribuées à Harvey Weinstein. "Ce type-là me débecte, a-t-elle dit sur France Inter. Je n'ai jamais voulu le rencontrer. Autour de lui, les gens savaient, on n'a jamais freiné. Pourquoi? Car c'était le patron. Tout le temps, c'est une histoire de pouvoir. Dans les usines, on disait autrefois 'le droit de cuissage'. Bien sûr, il y a aussi des filles qui se jetaient à sa tête, mais là où c'est terrible, c'est quand le big boss abuse des jeunes femmes. J'ai 89 ans, j'en ai vu et entendu." 
Source Info : L'Express

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire