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vendredi 19 juillet 2024

16.20 - MILLE FILMS DE MA VIE : MON AVIS SUR LE FILM IL RESTE ENCORE DEMAIN PAOLA COTERLESI (2023)


Mille films de ma Vie : Vu le film Il Reste encore Demain de  Paola Cortellesi  (2023) avec  Paola Cortellesi Valerio Mastrandrea Romana Maggiora Vergano Emanuella Fanelli Giorgio Colangeli Vinicio Marchioni Yonv Joseph Francesco Centorame Alessia Barella Paola Tiziana Cruciani 

En mai 1946, Rome est divisée, comme le reste de l'Italie, entre la pauvreté et les tragiques dévastations laissées par la Seconde Guerre mondiale, les unités militaires alliées qui sillonnent les rues et le désir de changement, alimenté par l'imminence du référendum institutionnel et l'élection de l'Assemblée constituante les 2 et 3 juin. Delia est mariée à Ivano, qui la bat régulièrement, la harcèle et l'humilie continuellement ; le couple a trois enfants. L'aînée, Marcella, qui est sur le point de se fiancer, méprise sa mère pour la passivité avec laquelle elle subit la violence conjugale. La journée de Delia se partage entre les tâches ménagères et divers emplois sous-payés : couturière, raccommodeuse de sous-vêtements, femme de chambre et soignante à domicile, réparatrice de parapluies (au cours du film, elle apprendra le métier à un jeune garçon qui, bien que nouveau, reçoit un salaire supérieur au sien, simplement parce qu'il est un homme).

 

 "Il reste encore demain" est un film qui a sait vous toucher par sa richesse thématique et émotionnelle. La trame narrative, profonde et complexe, plonge le spectateur dans une ambiance à la fois sombre et poétique.

On en sort comme ayant pris une grande claque dans la tête comme les 5 millions d’Italiens qui en ont fait un énorme succès rare au Box-office Local.

Film qui n’est pas sans rappeler les films néo-réalistes de De Sica, Rossellini où Antonioni avec l’humour d’un Mario Monicelli avec Mes Chers Amis, ou Dino Risi avec ses Monstres, car le personnage du mari qui aime malgré tout sa femme, se comporte comme un goujat machiste et patriarcale

 Le personnage de la femme forte à l'aube de la première élection pour les femmes en Italie contraste avec celui de son mari machiste et violent, créant ainsi une tension dramatique au sein de la famille. La représentation des enfants silencieux souligne leur vulnérabilité et leur difficulté à s'exprimer dans ce contexte familial difficile. Le film aborde avec sensibilité et gravité ces sujets délicats, offrant ainsi une réflexion profonde sur les relations familiales et les enjeux de pouvoir.

Dès la première scène, où le mari au réveil baffe sa femme au réveil sans raison apparente, on est dans l’ambiance et on a envie de dire à Delia, répond-lui baffe le ou quitte-le, mais non elle reste peut-être par soumission ou lâcheté, mais elle reste

Comme celle tragi-comique du décès du patriarche où chacun vit cette situation différemment

Elle n’est pas que bafouée chez elle, mais aussi dans ses divers emplois où elle est même payée moins qu’un stagiaire, la bassesse des hommes dans toute sa névrotisé, les femmes attendait depuis tellement longtemps de pouvoir voter, elles vont le pouvoir à la fin du film mais cela va-t-il changer quelque chose ?

Un film féministe évidement, mais la réalisatrice avec talent, ne moralise pas son film, montre les faits même avec humour souvent ou des postures scénaristiques et visuels qui détend un peu l’atmosphère.

Son film est brillant sur le fond et la forme, un des plus grands films italiens de ses 20 dernières années, le cinéma Italien revit et c’est tant mieux

La réalisatrice Paola Cortelesi c’est mis en scène et c’est donné ce grand rôle de Delia qui domine le film de sa présence à chacune de ses scènes, on a envie de la prendre dans nos bras et lui dire merci pour 2 heures de bonheur

NOTE : 16.20

FICHE TECHNIQUE

  • Réalisation : Paola Cortellesi
  • Scénario : Furio Andreotti, Giulia Calenda, Paola Cortellesi
  • Photographie : Davide Leone
  • Montage : Valentina Mariani
  • Musique : Lele Marchitelli (it)
  • Effets spéciaux : Franco Galiano
  • Décors : Massimiliano Paonessa, Lorenzo Lasi
  • Costumes : Alberto Moretti
  • Maquillage : Ermanno Spera
  • Production : Lorenzo Gangarossa, Mario Gianani, Saverio Giuseppe Guarascio, Gianluca Mizzi, Mandella Quilici
  • Sociétés de production : Wildside, Vision Distribution
  • Pays de production : Drapeau de l'Italie Italie

DISTRIBUTION

Paola Cortellesi (VF : Sara Martins) : Delia
Valerio Mastandrea (VF : Yann Guillemot) : Ivano Santucci
Romana Maggiora Vergano (VF : Lucie Boujenah) : Marcella Santucci
Emanuela Fanelli (VF : Claire Beaudoin) : Marisa
Giorgio Colangeli (VF : Patrick Bonnel) : Sor Ottorino Santucci
Vinicio Marchioni (it) (VF : Félicien Juttner) : Nino
Yonv Joseph (VF : Isaiah Hodges) : William
Francesco Centorame (VF : Florent Dorin) : Giulio Moretti
Raffaele Vannoli (it) (VF : Didier Brice) : Alvaro
Gabriele Paolocá : Peppe
Paola Tiziana Cruciani : Sora Franca
Alessia Barela : Orietta
Federico Tocci (it) : Mario Moretti
Priscilla Micol Marino : Sora Giovanna
Maria Chiara Orti : Sora Rosa
Silvia Salvatori : Sora Elvira
Mattia Baldo : Sergio
Gianmarco Filippini : Franchino
Production


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