En novembre 1987, le sprinteur jamaïcain Derice
Bannock a un rêve dans la vie : aller aux Jeux
olympiques et ainsi marcher dans les pas de son père Ben Bannock,
champion olympique du 200 mètres aux Jeux olympiques d'été de 1968 à Mexico. Il suit
pour cela un entraînement rigoureux et peut compter sur le soutien de sa femme
et de son meilleur ami, Sanka Coffie. Ce dernier est un bon vivant insouciant
et sept fois champion de push car. Le jour des qualifications sur
le 100 mètres pour les Jeux olympiques de Séoul à
venir, Derice est considéré comme le favori. Alors qu'il est en tête de la
course avec Junior Bevil et Yul Brenner, la première chute et entraîne les deux
autres. Malgré les réclamations de Derice, le président de la fédération jamaïcaine d'athlétisme refuse
de faire recourir la course.
Rasta Rockett" est un film qui incarne à merveille
l'esprit olympique de dépassement de soi et de solidarité, tout en y ajoutant
une bonne dose d'humour et de légèreté. Cette aventure humaine inspirée d'une
histoire vraie nous transporte dans un univers où la persévérance, l'amitié et
la diversité sont célébrées de manière authentique.
L'histoire des athlètes jamaïcains qui décident de former
une équipe de bobsleigh pour participer aux Jeux Olympiques d'hiver est à la
fois touchante et hilarante. Leur parcours semé d'embûches et de défis nous
rappelle que rien n'est impossible lorsque l'on croit en ses rêves et que l'on
s'entoure de personnes qui nous soutiennent.
Les personnages attachants et hauts en couleur de
"Rasta Rockett" apportent une dimension humaine et chaleureuse au
récit. Leur camaraderie, leur humour et leur détermination sont autant de
traits de caractère qui résonnent avec le public et qui transmettent un message
universel d'unité et de solidarité.
Les paysages enneigés et les courses endiablées en bobsleigh
ajoutent une touche de spectacle et d'excitation à l'ensemble, nous tenant en
haleine jusqu'au dénouement final.
"Rasta Rockett" est bien plus qu'un simple film
d'aventure sportive, c'est une ode à la persévérance, à la diversité et à
l'esprit d'équipe. En mêlant habilement humour, émotion et action, le film nous
rappelle que les plus grandes victoires se construisent avant tout sur la force
des liens qui unissent les individus et sur la confiance en soi et en ses
partenaires.
NOTE : 11.80
FICHE TECHNIQUE
- Réalisation : Jon Turteltaub
- Scénario : Lynn Siefert, Michael L. Goldberg et Tommy Swerdlow, d'après une idée de Michael Ritchie et Lynn Siefert
- Musique : Hans Zimmer
- Direction artistique : Rick Roberts
- Décors : Lesley Beale
- Costumes : Grania Preston
- Photographie : Phedon Papamichael
- Montage : Bruce Green
- Production : Dawn Steel (en)
- Production déléguée : Susan B. Landau et Christopher Meledandri
- Assistant de production : Jeffrey Bydalek
- Société de production : Walt Disney Pictures
- Société de distribution : Buena Vista Distribution Company
- Leon Robinson (VF : Pascal Nzonzi ; VQ : Daniel Roussel) : Derice Bannock
- John Candy (VF : Daniel Russo ; VQ : Jean-Marie Moncelet) : Irving « Irv » Blitzer
- Doug E. Doug (VF : Pascal Légitimus ; VQ : Marc Labrèche) : Sanka Coffie2
- Malik Yoba (VF : Thierry Desroses ; VQ : Éric Gaudry) : Yul Brenner3
- Rawle D. Lewis (VF : José-Philippe Dalmat ; VQ : Benoît Rousseau) : Junior Bevil
- Raymond J. Barry (VQ : Hubert Gagnon) : Kurt Hamphill
- Peter Outerbridge (VF : Emmanuel Curtil) : Josef Grool
- Paul Cœur (VQ : Marc Bellier) : Roger
- Larry Gilman (VF : Jean-Pierre Leroux ; VQ : Jean-Luc Montminy) : Larry
- Charles Hyatt (en) (VF : Robert Liensol ; VQ : Jean Fontaine) : Whitby Bevil Senior
- Winston Stona (en) (VQ : Vincent Davy) : Barrington Coolidge
- Bertina Macauley (VF : Sylvie Laporte ; VQ : Johanne Léveillée) : Joy Bannock
- Pauline Stone Myrie (VF : Firmine Richard ; VQ : Hélène Mondoux) : Momma Coffie
- Al Trautwig (en) (VQ : Alain Zouvi) : lui-même
- John Morgan (en) (VF : Gérard Surugue ; VQ : Yvan Benoît) : lui-même
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