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samedi 17 juillet 2021

16.10 - MON AVIS SUR DESIGNE COUPABLE DE KEVIN McDONALD

 

Vu le film Désigné Coupable (The Mauritanian) de Kevin McDonald avec Tahar Rahim Jodie Foster Shailene Woodley Benedict Cumberbacht Zachary Levi Saamer Usmani Corey Johnson Denis Ménochet Langley Kirkwood David Fynn Stevel Marc et Alaa Saafi 

L'histoire vraie de Mohamedou Ould Slahi, un mauritanien que son pays a livré aux États-Unis alors en pleine paranoïa terroriste à la suite des attentats du 11 septembre 2001. L'homme passe 14 années dans la prison de Guantánamo, où il est longuement torturé. Il est innocenté et retrouve la liberté en . Encouragé par ses avocates, il écrit ses mémoires, qui deviennent un best-seller international.

Adapté de l'autobiographie Guantanamo Diary de Mohamedou Ould Slahi (sacrèment censuré).

Si ses traits noirs sur les notes de Salhi en prison ont marqué sa sortie en librairie dans le monde entier, ce qui lui reste dans la tête est encore non censurée et le film raconte cette douleur qu'on à travers le monde les prisonniers politiques dans leurs conditions de détention et les moyens que les pouvoirs se donnent ce qui ont le pouvoir.

Même s'il est vrai qu’au départ après les attentats de septembre 2011, certains pays trouvaient des coupables idéals, même si Mohamedou avait le profil idéal et des amis et famille pas exempt de tout reproche, ce qui va le mettre dans une situation compliquée et sera enfermé dans un endroit qu'on ne connaissait pas trop, Guantanamo où il y restera 14 ans, torturé ce qui racontable.

On suit d'un côté les souffrances en l'isolement de Mohamedou, joué avec intelligence et avec conviction par Tahar Rahim, une nouvelle fois formidable (mais comment douté), qui va le détruire petit à petit mais va garder sa foi en sa liberté.

De l'autre un cabinet d'avocat spécialisé sur les libertés fondamentales, dirigé par Nancy Hollander (Jodie Foster) qui va avec un dossier complexe (ils ont obtenu ses aveux) va passer des années à trouver ce qui pourrait rendre la liberté à son client, car ce n'est pas son le fait qu'il soit coupable ou non pour qu'il reste en prison ou non, car comme dit Hollander c'est qu'il est témoin de ce qu'il a vu et subit.

Troisième personnage important Le Lieutenant Couch chargé du dossier d’accusation, va mettre un pied à terre, car pour lui, il n'y a pas de preuve malgré les aveux obtenus par la torture.

On suit pendant deux heures avec une fluidité dans le montage et de la mise en scène, à un formidable film judiciaire qui n'est pas de dire si un coupable doit être libéré ou pas, mais que chaque homme ou femme détenu puisse bénéficier de conditions de défense et de détention conforme aux droits de l'homme).

On pourrait penser que sous l'ère Bush on n’est pas surpris, mais son successeur lui aussi ne l’as libéré écoutant que les représentants de l'Armée et des Service secrets.

Un film essentiel, un coup de trique sur nos convictions du droit, joués par quatre formidables comédiens (Rahim, Foster, Woodley et Cumberbatch) qui donne une force supplémentaire au récit, du grand cinéma mais avant une grande histoire.

NOTE : 16.10

FICHE TECHNIQUE

  • Réalisation : Kevin Macdonald
  • Scénario : Michael Bronner, d'après l'autobiographie Guantanamo Diary de Mohamedou Ould Slahi
  • Musique : Tom Hodge
  • Décors : Michael Carlin
  • Photographie: Alwin H. Küchler
  • Montage : Justine Wright
  • Production : Adam Ackland, Michael Bronner, Benedict Cumberbatch, Leah Clarke, Christine Holder, Mark Holder, Beatriz Levin, Lloyd Levin et Branwen Prestwood-Smith
  • Sociétés de production : STXfilms, 30West, Topic Studios et BBC Film
  • Sociétés de distribution : STX Entertainment (États-Unis), Elevation Pictures (Canada), Metropolitan FilmExport (France)
  • Budget : 14 millions de dollars 

DISTRIBUTION



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