Synopsis : Johanna Pasquali est une fliquette pas comme les autres. Distraite, rêveuse et maladroite, elle est d'un point de vue purement policier sympathique mais totalement nulle. Dotée pourtant de réelles compétences, sa maladresse fait d'elle une menace pour les criminels, le grand public et ses collègues.
Assignée à des missions aussi dangereuses que des voitures mal garées ou des vols à l'étalage, elle s'entraîne sans relâche pendant son temps libre pour réaliser son rêve : être la première femme à intégrer le groupe d'élite du RAID.
Acceptée au centre de formation du RAID pour des raisons obscures et politiques, elle se retrouve alors dans les pattes de l'agent Eugène Froissard (dit Poissard), le plus misogyne des agents du RAID. Ce duo improbable se voit chargé d'arrêter le redoutable Gang des Léopards, responsable de gros braquages dans les rues de la capitale.
Mais avant de pouvoir les arrêter, il faudrait déjà qu"ils parviennent à travailler en binôme sans s'entretuer au cours des entraînements ou des missions de terrain plus rocambolesques les unes que les autres.
Pas déçu d'être déçu avec le nouveau film de Dany Boon, meilleur que son film précédent qui s'était perdu dans sa deuxième moitié, ici le Dany Boon laisse la première place devant l'écran à Alice Pol déjà présent dans Hypercondriaque, et c'est pas spécialement une bonne idée, tant la jeune actrice en fait des tonnes et des tonnes, dans un humour et personnage vu mille fois et en bien meilleur dans le passé du cinéma comique français , dot notamment l'excellent Pierre Richard.
Donc quand on se plante sur le personnage principal du film, on est obligé de ramer le reste du temps, je suis pas vraiment fan de la comédienne, et dire qu'un journal parisien, avait oser dire qu'Alice Pol était la De Funès Française, Quelle comparaison hâtive.
En plus par sur que l'image du RAID c'est unité de police soit valorisé, avec cet humour graveleux et sexiste de ces membres, au début du film j'avait l'impression d'être dans des films de Philippe Cler ou Max Pecas, c'est dire.
Je ne parle pas des faux raccords nombreux, quand on s'ennuie on ne voit que ça,notamment un képi qui vole et qui disparaît du sol, à l'image suivante, soit s'il y a du vent, mais un flingue par sur qu'il prend ses ailes pour sortir de l'écran.
On a le droit à Dany Boon tort-nu on se demande pourquoi, la scène ne méritait pas cela, comme ses doublures d'Alice Pol qui lui ressemblent autant que Pauline Carton doublant Julia Roberts.
Cela se veut une comédie d'aventure dans la veine des films de Poiré ou de Lautner, mais Boon n'a pas leur talent de rythme, donc de plus en plus on a l'impression que Les Ch'Tis étaient un hasard.
Seul le personnage de Viktor joué par Yvan Attal , qui s'en donne à coeur joie notamment en travesti pendant la gay-pride (bon un peu d'homophobie ambiante) nous sort de la torpeur.
Une dernière demi-heure active ne sauve pas totalement le film, Dany Boon mettant toujours le plein sur ces vannes, au lieu de savoir mieux les gérer, plus c'est court.
NOTE : 6.90
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Dany Boon
Scénario Dany Boon et Sarah Kaminsky
Musique ; Michael Tordjman et Maxime Deprez
Production ; Jérôme Seydou, Dany Boon et Patrick Quinet
Son ; Lucien Balibar, Guillaume Bouchateau et Thomas Gauder
Scripte ; Isabelle Perrin-Thevenet
1er Assistant Réalisateur ; Nicholas Guy
Directeur de Production ; Bruno Morin
Décors ; Hervé Gallet
Montage ; Elodie Codaccioni
Photographie ; Denis Rouden
Coiffure ; Juliette Lartin II
Maquillage ; Silvia Carissoli
DISTRIBUTION
Olivier LopezFlorent Peyre
Bernard DubarryAlain Doutey
Le président de la RépubliqueUrbain Cancelier
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