MON AVIS ET PALMARES DE LA 42ème CEREMONIE DES CESAR 2017

Donc hier a eu lieu la 42ème Cérémonie des César des films du Monde Entier, avec au palmarès des canadiens, un hollandais, un film Suisse, un américain What Else, un réalisateur espagnol en route pour Cannes, bon je rigole mais il est vrai qu'hier que le parterre de stars étaient plutôt étranger que français. Mais pas grave, car ce que j'expliquais à longueur de chronique l'année dernière est que de plus en plus les producteurs et chaîne de télévision mettent de l'argent et des risques dans des productions étrangères, et cela fait un bien fou à ces films, même s'il est dommage que des films entièrement français ne soient pas produit par eux par un défaut de risque et de talent à l'écriture, certains préférant en France misés sur la Soupe de la comédie à la française qui ne fait rire que nous.



Bon voir sur le Tapis rouge, Xavier Dolan, Grand Corps Malade ou Pedro Almodovar donnait déjà une indication que soit il repartait pas sans rien, soit venait pour quelqu'un qu'il aime bien (Ibrahim Malouf ou Paul Verhoeven).



Certains avait peur que la soirée soit sous la main mise de Jérôme Commandeur qui fait les beaux jours d'Europe 1 le matin , et bien on devra considérer quand même que le garçon c'est quand même bien débrouillé,avec une entame talentueuse sur Wake me Up de Wham (bon c'est pas le danseur du siècle) et son discours d'introduction avec des vannes bien placés comme faire applaudir des nommés qui n'existaient pas,une bonne vanne pour chacun des ministres avec du Brut de Fabergé pour Le Roux et maire de Paris. Toute sa soirée aura été excellent réveillant les momies dans la salle , avec sa vanne sur le Film Etranger remis par Philippot ou ses sketchs sur le Biopic de Carlos ou sa carte bleu avec Nathalie Baye excellent.



Certain sketchs ont moins bien marché mais plus la faute des remettants qu'autre chose (bide avec Gastambide ou Alice Pol).

Un beau numéro de copain entre Clooney et Dujardin, ce même Dujardin dont c'était la soirée car on le revoyait pour le très bel hommage à Jean Paul Belmondo (et non un César d'Honneur) accompagné sur scène par une multitude de copains vrais ou faux remettants , manquait et c'est dommage c'est copain de conservatoire comme Marielle, Vernier et Rochefort, mais c'était bien, mais un poil gênant à la fin ou personne avait prévu de faire sortir Bébel bien handicapé.



Donc à l'arrivée un Palmarès très mondiale (mais quand même un peu français) et surtout très politique , avec les interventions de François Cluzet et de François Ruffin, mais dans les discours j'ai retenu les émotions de l'équipe de Divines et notamment de Deborak Lukumuena ou j'avais été ébloui par sa performance dans le film bien en dessus du premier rôle, un César plus que mérité qu'il faudra maintenant convertir.

Le petit Rod Paradot est toujours aussi stressé en montant sur scène, il a du perdre 1 kg de transpiration, cool l'ami cool.

Finalement un Palmarès qui me convient parfaitement à part le titre de Meilleur Film à Elle de Paul Verhoeven que je n'arrive toujours pas à comprendre et j'aurais préféré voir Frantz gagné et permettre enfin à François Ozon d'obtenir une récompense , cela comme à durer, nommés mais les votants ne vont pas plus loin.

D'accord pour Isabelle Huppert plus pour l'ensemble de sa carrière que pour Elle et très content que Gaspard Ulliel ai obtenu sa vengeance en obtenant ce César pour Juste la Fin du Monde de Xavier Dolan, un Dolan extrêmement gêné de lire un mot de Gaspard (en tournage) tout en éloge pour celui qui le lit, oups !!! Dolan aussi dans l'incompréhension de recevoir un César pour le Meilleur Montage alors que ce n'est pas son métier, mais Dolan étant un génie de la communication nous servit un excellent discours quand il gagna celui de Meilleur Réalisateur.

Très content des César pour James Thierrée dans Chocolat (et les mecs c'est le petit-fils de Charlot) et l'excellent Franco Canadien Niels Schneider autre élève de l'école Dolan (dont c'était la soirée) ou il joua dans deux films dont son premier et son très bel hommage à Abdel Hafed Bentoman décédé l'année dernière.

Finalement une soirée qui c'est bien passé avec ses pics et ces claques certaines mérités, qui montre que le cinéma français respire encore avec nos colonies linguistiques au moins.

Meilleur film
Elle de Paul Verhoeven

Meilleure actrice
Isabelle Huppert pour Elle

Meilleur acteur
Gaspard Ulliel pour Juste la fin du monde

Meilleur acteur dans un second rôle
James Thierrée pour Chocolat

Meilleure actrice dans un second rôle
Déborah Lukumuena pour Divines

Meilleur réalisateur
Xavier Dolan pour Juste la fin du monde

Meilleure espoir féminin
Oulaya Amamra pour Divines

Meilleur espoir masculin
Niels Schneider pour Diamant Noir

Meilleur premier film
Divines de Houda Benyamina

Meilleur documentaire
Merci patron ! de François Rufin

Meilleure photographie
Pascal Marti pour Frantz

Meilleur film étranger
Moi, Daniel Blake de Ken Loach (Royaume-Uni)

Meilleure adaptation
Céline Sciamma pour Ma vie de Cougette

Meilleur court-métrage
Maman(s) de Maïmouna Doucouré
Vers la Tendresse de Alice Diop

Meilleur court-métrage d'animation
Celui qui a deux âmes de Fabrice Luang-Vija

Meilleur film d'animation
Ma vie de courgette de Claude Barras

Meilleur son
Marc Engels, Fred Demolder, Sylvain Réty, Jean-Paul Hurier pour L'Odyssée

Meilleure musique originale
Ibrahim Malouf pour Dans les forêts de Sibérie

Meilleur scénario original
Solveig Anspach, Jean-Luc Gaget pour L'effet aquatique

Meilleurs costumes
Anaïs Romand pour La danseuse

Meilleurs décors
Jérémie D. Lignol pour Chocolat

Meilleur montage
Xavier Dolan pour Juste la fin du monde