Synopsis : Tom et son grand frère Benjamin partent en Suède retrouver leur père pour les vacances d'été. Tom appréhende les retrouvailles avec cet homme étrange et solitaire. Le père, lui, semble convaincu que Tom a le don de voir des choses que les autres ne voient pas.
Quand il leur propose d'aller vers le Nord pour passer quelques jours dans une cabane au bord d’un lac, les enfants sont ravis. Mais l'endroit est très isolé, au milieu d'une immense forêt qui exacerbe les peurs de Tom. Et plus les jours passent, moins le père semble envisager leur retour…
Une affiche accrocheuse nous promettait un suspens entre Shinning (peut être la forêt) et La Nuit du Chasseur (peut être les enfants), mais le entre doit être le vide abyssal qu'il y a entre l'un et l'autre.
On commence par une accroche avec la visite à une psy par le père (Sophie Quinton) pour nous mettre vite dans le fait accompli que le mec est dingue, donc ce qu'on appelle manipulation du spectateur.
Mais après dans quelle galère on est parti, ce père dont on connaît pas les raisons de ce coup de folie qu'il est entrain de se prononcer (sauf qu'il va voir un psy et qu'il déteste sa femme) au point de rayer le portait d'elle sur les photos de famille.
Donc il emmène des deux gamins Tom et Benjamin dans la forêt avec la tête du père (Jérémie Elkaim) de circonstance sans âme, sentiment et conscience, on dirait la tête d'un Kiwi rencontrant un hérisson, pas plus de sentiments dans les visages de ce pauvre père.
Comme on est là pour s'ennuyer, on aura le droit à des plans fixes du lac, des arbres qui comblent cette forêt du vent qui secoue les branches, des jeux de lumières de la torche sur le visage des gamins (évidemment pour faire peur) et des séquences dans le noir bien profond, sans compter les sacs de bouffes lyophilisé pour allez sur la lune probablement.
On finira par une fin énigmatique ou le monstre des placards de Tom finira par se confondre avec le père, mais qu'il aime quand même , un film austère comme ses stères de bois où le gamin finira, mais pas heureusement happés par les machines qui viennent détruite les arbres.
Pas de cabane au Canada ici , mais une cabane dans les forêts suédoise, sans personne pour vous entendre, oui je sais on déjà vu et entendu cela.
Dans la famille, une expression, un rictus après Benoit Magimel et Vincent Lacoste , je demande Jérémie Elkaim qui une fois de plus ne joue pas (peut être qu'on lui a conféré le "action" d'usage) il a la même expression entre tuer une mouche et rencontrer un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Heureusement on est les deux gamins Théo Van Der Voorde (Benjamin) et surtout Timothe Vanm Dorp (Tom) qui sauve le film à tous niveaux donnant l'espoir qu'il se sauve de cette galère et de ce film pour traverser le lac (n'on pas celui de Lamartine ou de Julien Doré, on rencontre pas Pamela Anderson en Suède) jouant avec justesse lui sur son visage la peur et l'angoisse "dans quel galère je me suis mis).
Pour les amateurs de belle forêt et du rien en cinéma, maintenant pour bien comprendre, il fallait regarder la fiche technique, le film étant produit par le duo charismatique Valérie Donzelli et Jérémie Elkaim au bord de la dépression.
Je suis amusé aussi de voir une costumière pour 3 pantalons, 3 chemises et deux Slips.
NOTE : 8.10
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Gilles Marchand
Scénario ; Gilles Marchand et Dominik Moll
Musique : Philippe Schoeller
Production : Mina Driouche, Jérémie Elkaim, Valérie Donzelli, Simon Perry, Christer Nilson , Frida Hallberg et Olivier Guerpillon
Maquillage ; Fréderic Lainé, Guillaume Castagné
Mixage ; Emmanuel Croset
Son ; André Rigaut et Loic Prian
Costumes ; Virginie Montel
Casting ; Gigi Akoka
Décors ; Gilles Balabaud
Montage : Yann Dedet
Photographie ; Jeanne Lapoirie
DISTRIBUTION
Campeur 3Anna Lindberg
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