CINEPHAGEMANIAC: FESTIVAL DE DEAUVILLE : CHRONIQUE JOUR 7 : VOL AU DESSUS D'UN NID DE COUCOU

vendredi 9 septembre 2016

FESTIVAL DE DEAUVILLE : CHRONIQUE JOUR 7 : VOL AU DESSUS D'UN NID DE COUCOU

7ème Jour du Festival Américain de Deauville 2016, une journée où je me suis demandé en errant de lieu en lieu sur le Festival que j'étais tombé dans un asile psychiatrique ou en tous cas dans un grand moment de folie collective, une journée de fou en perspective.

En sortant de ma chambre je vis que le numéro de ma chambre avait changé il était devenu "237" comme dans Shinning, cela n'augurait rien de bon, même si je ne faisais pas attention que les murs de l'hôtel dégoulinait de sang, et que sur la porte de la chambre voisine une hache était offerte en trophée.

Il fallait que j'évite d'avoir de mauvaise pensée, un bonjour à Norman Bates à l'accueil de l'hôtel, et je savais que la journée allait être longue en attendant les stars du jeudi soir sur le tapis rouge sanglant (donc c'est pas un chêne) du Festival.

J'ai vite compris que la journée ne serait pas comme les autres, apparemment il y avait une journée porte ouverte dans l'asile du coin, les 12 singes faisaient leur Loto avec Le Roi de Coeur au Bar Tabac, c'était évident pourquoi me posais je des questions (13 cafés, cafés crème ou chocolats, augurait d'une note salée).

Et ce fut un déferlement de grain de folie plus ou moins dangereux , entre la Fan voulant piquer Bruno Wolkovich à une autre fan absente, ah j'aurais aimé le combat de catch dans la boue pour la suprématie du coeur de l'acteur de PJ. Du ramassage de mégots au boutonnage d'un col récalcitrant, aux saillies entre amis je me serais cru dans Vol au dessus d'un nid de coucou, oh pour les autres je ne doit pas être en reste, ambiance oblige.

Et cette folie, déferla sur le Tapis Rouge du soir comme au long de toute la journée, avec les acteurs du film en Avant-Première le soir "Au Dessus des Lois" de John Michael McDonagh, le réalisateur de l'Irlandais , Ned Kelly et de l'excellent Calvary.

Michael Pena (Ant-Man, Fury, End of Watch ou Seul sur Mars) et Alexander Skarsgard (Tarzan, The East, Battle Chip ou Melancholia) ont effectués un joli numéro d'artiste d'entertainment cher aux américains, faisant des selfies à tout ceux qu'il le souhaite passant outre entre les gens normaux et ceux sortant de l'asile du coin. Une ovation (faut pas exagérer) a saluée cette présence.

Comme le festival n'a pas eu La folie des grandeurs cette année, on se contente de Tarzan, et même si on a pas eu de gêne on aura regretter l'absence pour Tarzan de Liane Foly , par contre des Cheetah on en a vu des dizaines sur le tapis (non je rigole quoi que).

Donc en attendant que la ville soit confinée pour venue de Harry Potter aujourd'hui comme au temps du G8, j'ai fait comme le Docteur Cukrowicz j'ai monté les marches vers mon hôtel païen poursuivi par une horde de personnage sortie tout droit de Walking Dead pour basculer dans un monde réel ou imaginaire.