Un jeune réalisateur du nom de Claude Lelouch a déclaré depuis que cela ferait un bon scénario, je lui rappellerais pourtant que c'est le 1er sketch du film "Les nouveaux sauvages" avec le même principe, avec un brin de perversité il tombe dans le jardin de ses parents, maintenant est de savoir qui va réaliser le premier un avatar sur ce faits-divers, Lelouch ? non je parierais une TV privé d'Allemagne.
Mais on peut encore écrire de très bon scénario au cinéma sans les tester dans la réalité, on peut prendre pour exemple Shaun le Mouton qui lui c'est fait sur l'expérience à long terme du studio Aardman ou Sea Fog fait par un travail d'écriture à moyen terme.
Mais il y a aussi des scénarios bâclés comme suite française, parce que cela obtenu le Prix Renaudot, adapté des oeuvres épiques au cinéma pas évident.
Pourquoi ma vanne "du silence des agneaux" car il n'y a pas de dialogues dans le film, car il faut revenir sur terre, un mouton même à cinq pattes ne parle pas, mais ici les humains non plus, mais on est souvent les moutons de la société de consommation (cqfd).
Dès qu'on voit Studio Aaardman au générique on est certain de voir un film différent des films d'animations du style, Disney, Pixar ou Dreamworks, ils ont une patte (à modeler bien sûr) bien à eux qui est sans pareil.
Après les excellents Wallace et Gromit et Chicken Run, ils nous servent une nouvelle fois un film d'une intelligence rare,drôle, très drôle même par moment et par moment de belle séquences d'émotions , la vie est bêle chez les moutons, malgré le levé à l'Aurore et les travaux de la ferme.
Après avoir fait une parodie de La Grande Evasion avec Chicken Run, les hommages au cinéma d'une certaine époque sont légions dans celui-ci , et je pense notamment au film de Chaplin ou de Laurel et Hardy, entre tarte à la crème et émotions.
La scène de la prison qui n'est pas sans rappelé justement Le silence des agneaux (le vrai) avec ses animaux psychopates (chien, tortue, poisson rouge), il y a des scènes digne de Gotblib et ses Running Gag, je sais pas si le public des enfants va suivre, mais nous anciens enfants, on devrait y courir pour voir ce que c'est un vrai et grand film avec des dialogues (grrr, schneu,ah, ouaf....) de bon aloi, et un scénario aux petits oignons qu'on évitera de cuite avec du mouton.
Petite déception, il n'y a pas Shaun Penn, mais on se contentera d'un bon Mouton Cadet pour fêter cette réussite.
" Shaun est un mouton malicieux qui vit dans une ferme avec ses congénères beaucoup moins malin que lui. A cause des bêtises de Shaun, le fermier va être emmené bien loin de sa ferme. Shaun, Bitzer, le chien et tout le troupeau vont alors devoir affronter la grande ville pour le secourir.
Note : 17.80
Avec Test de Chris Mason Johnson avec Kevin Clark, Kristoffer Cusik, Scott Marlowe, avec ce film on est dans un autre domaine, plus de rural, mais la ville avec San Fransisco, dans une période noire pour la communauté Gay.
Bill est un jeune danseur de ballet qui cherche à intégrer par un Test, le rôle principal du ballet qui se monte. Il va se battre pour obtenir cette place, entre deux amants, mais à cette époque aussi et surtout dans cette ville, l'épidémie de Sida fait des victimes à la pelle, le 1er test est enfin arrivé, et Bill comme les autres devra s'y contraindre. Ou on devra attendre les résultats et prévoir sa mort ou sa survie.
C'est un film intéressant, car le réalisateur n'appuie pas sur la pathos (c'est presque un film préventif), grâce à ces moments de Ballets, qui sont extrêmement bien filmé et on peut reconnaître que Kevin Clark est aussi bon acteur que danseur, ce qui est rare.
Un beau film, sur la difficulté à appréhender durant cette époque .
Note : 15.00
La première difficulté du film est de savoir que le film se passe en France, d'une histoire bien française, avec l'héroine du roman d'origine Ukrainienne et voilà que tous nos protagonistes parlent anglais,sauf les allemands qui entrent eux parle allemand, allez comprendre.
Je ne sais pas d'ou sort le réalisateur (Duchess) nous a fait un film d'opérette, ou les soldats allemands beau comme tout, ressemble a
es images d'Epinal ou plutôt des images de Vichy ou tout sent la naphtaline de bas étage, ou on se croirait bien dans un décor de carton pâte à modeler.
Les personnages sont bien fades et ayant rien à raconter (malgré la bonne prestation des acteurs) et tous sembles trop bien huilés pour ne pas déplaire ou d'éviter les polémiques.
Il est certain que ce Prix Renaudot en 2004 (60 ans après avoir été écrit) devait être plus intéressant que ce mièvre film, que rien ne sauve malheureusement parlant pourtant d'histoire vraies mais dont le réalisateur à oublier le sens pour en faire une bluette interdite entre une française de province et un bel allemand pas si intéressé par cette guerre , mais obéissant aveuglément aux ordres.
Je compte pas non plus toutes les défauts de montage du film. Au fait La suite Française outre le titre du roman est une partition de musique inconnue.
Sans compter cette désagréable apprécions que c'était pas si terrible, il fallait faire avec , cela vous rappelle rien !!!
A l'arrivée je ne vois pas quel pays cela va intéresser.
Note : 11.00
Pas de mensonge dans le titre "Sea Fog, Les Clandestins", on à la Mer, Le Brouillard et les Clandestins, on devrait y rajouter le sexe, plus que présent car obsessionnel , on aurais pu même le titrer "Sea, Sex and Fog".
Ce qui est étonnant avec le cinéma coréen, que même un premier film, ce qui est le cas ici, est 10 fois plus fini qu'un troisième film de chez nous, ici pas de souvenirs de l'adolescence ou de la trentaine du réalisateur.
Il faut dire qu'en Corée, le réalisateur doit faire ses preuves en écrivant des scénarios pour les autres, ce qui est le cas de Shim Sung-Bo qui a scénarisé un des grands polars coréens "Mémories of Murder" de Bong Joon-Ho. Ce dernier lui rend l'appareil en co-signant le scénario du film.
Sea Fog est une sorte de huit-clos, pas étonnant en soi, vu qu'il s'inspire d'une pièce de théâtre, elle même inspirée d'un fait divers. Mais on oublie vite le huit-clos malgré qu'on soit sur un bateau en pleine-mer.
La première partie (un peu longue) met en scène un bateau dirigée par une dizaine de coréens, qui ont pris à leurs bords des Chinois fuyant leurs pays, pour essayer de sauver leur bateau, qui ne gagne pas grand-chose avec leur pêche. Sachant la haine entre les coréens et les chinois, cela mais du piment dans les relations, seuls personnes qui pourraient grâce aux yeux des coréens , ce sont les femmes, et surtout l'une d'elle pas farouche qui recherche un peu de chaleur, ses hommes frustrés d'être sans femme depuis longtemps vont se battre pour la belle.
Puis un accident matériel sur le bateau, va changer la donne entre les marins et la douce jeune femme, seule rescapée des clandestins.
La commence un deuxième film, plein de haine et de hargne, chacun cherchant à survivre, au détriment des autres et du patron du bateau, véritable tyran, digne des grands dictateurs.
Même si on peut espérer un peu de douceur (avec une fin énigmatique), mais les sentiments n'existent pas sur ce bateau, et on va assister à une chorégraphie de corps mutilés (plus facile pour donner à manger aux requins) et une odeur nauséabonde mort.
Un vrai Thriller qui fait mal partout, âmes sensibles s'abstenir.
" Capitaine d'un bateau de pêche menacé d'être vendu par son propriétaire, Kang décide de racheter lui-même le navire pour sauvegarder son poste et son équipage. Mais la pêche est insuffisante , et l'argent vient à manquer. En désespoir de cause, il accepte de transporter des clandestins venus de Chine. Lors d'une nuit de tempête, tout va basculer et la traversée se transformer en véritable cauchemar."
Note : 15.70
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