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dimanche 4 mai 2014

CHRONIQUE : ON SE FAIT UNE TOILE


Avec ce pont de 4 jours, j'en ai profité de me faire le "Pont des Arts" en alliant l'actualité cinématographique et polémique de la semaine.

A ce que j'aimerais que de parler que de cinéma, et d'oeuvres.

Pour commencer la polémique de la semaine avec "24 jours, la vérité sur l'affaire Halimi" d'Alexandre Arcady avec Zabou Breitman, Pascal Elbé, Jacques Gamblin, Tony Harrisson, Eric Caraveca et Sylvie Testud.

Si on veut être juste et de ne pas mentir sur le titre, il aurait du s'appeler "La vérité selon la famille Halimi", car le point de la police et de la justice, que nenni dans ce film.

Pourquoi doit-on nous faire subir un fait divers aussi horrible, aussi rapide après le procès (2009) et les faits (2006), sans vouloir faire de la provocation émotionnelle.

Bien sûr, si on met aux manettes Arcady, qui vu ces films est pour la gestion du "Sang pour Sang", comme dans le Grand Pardon ou L'Union Sacrée.

Le film selon "le point de vue de la famille Halimi" reprend l'histoire de l'enlèvement et le meurtre d'Illan Halimi jeune juif de 24 ans en 2006, par le gang des barbares.

Et avant toute chose, je n'ai aucun problème avec les faits de cette histoire, est un meurtre horrible, que ce soit crapuleux ou antisémite.

Alors parlons cinéma, et pas des polémiques distillés par les protagonistes.

Coté cinéma, qu'attendre du cinéma d'Arcady qui souvent nous la joue Robin des Bois du sentier, en démontrant par force ce qu'il faut faire pour laver l'affront.

Sans compter la réalisation qui veut nous en mettre plein les yeux pour verser des larmes, une assiette qui tombe au ralenti pour démontrer la pression, les isolements de la mère pour on pense raconter son calvaire, mais qui nous rappelle ce qu'on a fait à mon fils.

Le livre était bouleversant, mais Arcady en a fait un pensum de haine, confondant ce crime et la réalité d'aujourd'hui, ou la moindre raison de mettre le feu, n'est pas de bon aloi, n'est ce pas en présentant le film en Avant-Première dans la cité même de Bagneux.

Des arbres très verts pour un mois de février, une musique très pompant et présente, sans compter des acteurs en apnée ne sachant que faire, Tony Harrisson acteur de théâtre (Foffana) en fait des tonnes, pour montrer le personnage dans sa haine, la plus profonde, et la pauvre Zabou (qui a remplacé Valérie Benguigi au pied levé) qui en fait des tonnes.

Oui, j'aurais aimé voir cette histoire sur un point de vue plus général, ou comme dans Fruitvale Station, rendre hommage à Illan, cela aurait été plus judicieux.

Coté Police, ils sont vraiment malmenés dans ce film, à ne pas oublier qu'à l'époque, l'affaire de "La fille du RER" avait refroidi la justice de communiquer.

On va attendre donc le film de Richard Berry, sur la même affaire,pour donner un avis plus large.

Le sujet mérite un 16, mais le film ne mérite pas 10.

Note : 13.00


elle attend pendant qu'il joue
Pour certains films, on prend notre billet et on s'installe dans notre fauteuil, on met nos lunettes si en 3D, et on se laisse allez, c'est le cas d'Amazing Spiderman II de Marc Webb (webb veut dire toile en anglais, il était fait pour cela) avec Andrew Garfield, Emma Stone, Dan DeHaan et Jamie Foxx.

Maintenant on sait pourquoi Général Electric (ex Oscorp) a besoin d'un fournisseur d'énergie étranger , car l'ami Electro qui a prix 100 000 volts comme Bécaud, pompe toute l'énergie de la ville, pour son besoin naturel, comme Ferrara dans les bars de Deauville avec le vin de n'importe quel pays.

Notre ami Spiderman, espiègle qui aime sauter de tours en tours et arrêter les méchants , au lieu de s'occuper de sa belle, décidément les super-héros et les femmes ?

Les scènes électriques dignes de Chronicle (avec Dan DeHaan Tiens !) sont spectaculaires, à quand le sensorriel sur nos sièges, une bonne décharge et hop cela repart.

Dane DeHaan joue un Harry Osborn plus d'emprunt que James Franco, et Garfield (non pas le chat), nous fait un Spiderman efficace et charmant.

Par contre M.Parker faite attention à votre famille, à force il ne va plus rien vous rester.

Note : 15.30

Pour continuer, une bonne surprise "Le dernier diamant" de Eric Barbier (Le brasier) avec Yvan Attal, Bérénice Béjo, Jean François Stevenin, Jacques Spiesser.

Le "Dernier Diamant" est un polar à l'ancienne, des méchants, une belle et des truands pas si méchant, Une sorte de Océans Eleven à la Française, puis comme une grande illusion on a rien vu arriver, c'est rare dans ce type de film.

Sans trop en dire : Simon un truand de haut-vol, sa méthode pour entrer dans les chambres est imprévu, vole les riches dans les grands hôtels, jusqu'au on lui propose de voler un très grand diamant, après que celle qui l'avait découverte meurt dans sa voiture. Sa fille prenant la suite, Simon va monter une équipe pour le voler dans un grand hôtel d'Anvers, avec des complices à tous les étages.

Plein de rebondissements pas cachés derrière un cadre, spectaculaire, une petite bluette, et des comédiens charmant et des seconds rôles parmi les meilleurs français (Stevenin, et Spiesser).

On prend son temps et du plaisir.

Note : 14.20


Pour finir, un film qui a été présenté à Deauville en 2013 avec l'équipe du film (voir les photos ci-dessous) et dans mon actualité après avoir fait des pages de Fan avec Tye Sheridan et David Gordon Green, sur mon Blog..
Il s'agit de "Joe" de David Gordon Green avec Nicolas Cage, Tye Sheridan et Gary Poulter.

Joe est un pauvre bougre dans le fin fond du Texas, qui vit seul avec son chien. Et vis sa vie au quotidien en détruisant des arbres en les empoisonnant pour que la société les détruisent plus facilement. Ce garçon violent va croiser le chemin d'un ado de 14 ans, qui vivote entre un père violent et une mère malade.

Joe va l'embaucher et le protéger non pas de lui même, mais de se père très violent.

Le film peut-être un exutoire de la partenité. David Gordon nous donne une réalisation froide et réaliste, ou l'espoir n'existe que dans les autres états. On peut remarquer également sa proportion à la nature comme dans ces précédents films. Nicolas Cage fait bien son boulot avec un bon réalisateur c'est plus facile, mais que dire de Tye Sheridan (lui aussi Texans comme Green) une nouvelle fois époustouflant et dans le rôle du père Gary Poulter (un SDF alcoolique dans la vie, qui mourra quelques temps après le film à Memphis dans la misère de la rue.

Un film à découvrir, mais attention très violent, la mort d'un SDF, d'un chien et du père du gamin, la façon que montre le réalisateur de ces 3 faits sans en rajouter et du grand art.

Note : 16.40

Chaque semaine maintenant, je vais vous donner le film de la semaine, d'un groupe de cinéphile exigeant et pointu, ayant beaucoup de connaissances et voyant plus de films que moi. On a tous les goûts de rire, difficile, spectacle ....


Donc le Label des Vrais spectateurs d'UGC Les Halles : Joe de David Gordon Green







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