Pour en finir de cette semaine, le Buzz de Cannes, et finalement le film le plus attendu (ce qui ne vas pas dire non plus que c'est le meilleur film), le distributeur ayant de cassé la chronologie des médias, refusant de sortir le film "Welcome to New York" d'Abel Ferrara avec Gérard Depardieu et Jacqueline Bisset, dans les salles en France, mais de le présenter uniquement sur les plates-forme en VOD au prix de 6.99 €, ce qui n'est pas donné.
Tout est fait dans cette histoire pour créer le Buzz, l'histoire sulfureuse du Sofitel avec le directeur du FMI, la relation avec sa femme (qui va finir par un divorce), des propos jugés antisémite comme dans le film sur Halimi, des sois-disant pressions politiques, et puis surtout les relations du héros avec les femmes, les prenant comme du bétail sans prendre du plaisir que le sien, et puis bien sur les soupçons de manipulation de cette même histoire.
Parlons du film tout de même, pour la première fois, un film commence par l'interview du comédien et non du héros, qui explique qu'il a accepté le héros, parce qu'il n'aime pas DSK, qu'il n'aime pas les politiques (sauf Poutine) , qu'il est anarchiste du Depardieu dans tout son art.
On commence par 30 minutes de porno, ou le héros de cette histoire, prend une suite au Sofitel, ou l'attende 2 amis et 3 femmes, et partouze (il n'y a pas d'autres mots) en humiliant sexuellement les filles, et quand elle s'en vont 2 autres arrive prendre la suite, et puis commence l'affaire Nafitassou Diallo et tout cela dans la même soirée, cette première partie est assez nauséabonde, montrant un pervers addicte au sexe sans ménagement pour les femmes.
On passe après par l'arrestation et l'enquête au minimum (Ferrara n'étant pas là pour cela), mais un propos sur la chasse aux sorcières aurait pu être intéressant, puis Ferrara se penche sur les relations de DSK avec sa femme (tout en ne passant sous silence le viol d'une journaliste !!!), faisant tenir à DSK des propos antisémites et assez incroyable sur les origines de sa femme (on continue dans la provocation et dans le nauséabond). Puis se justifiant auprès d'elle qu'il n'a pas violé la femme de ménage, mais simplement branler sur son visage 'la vraie Nafitassou" appréciera.
Reste Depardieu, qui trouve un rôle à sa mesure, à son extravagance et son obscénité, du grand Depardieu qui avait disparu de nos écrans.
Depardieu se permet même dans une relation père/fille de regarder la caméra et de dire "qu'il aille tous ce faire enculer", comme s'il parlait aux politiques, à la justice, aux producteurs, distributeurs voir nous public.
Que dire du film finalement, est-ce que c'est le film qui est malsain ou le personnage qui en fait un film malsain, what is question. Que ce film n'apporte rien à l'histoire du cinéma, ne répond pas non plus à cette histoire, et que Ferrara reste Ferrara provocateur, mais profite du génial Depardieu.
Note : 12.80
Fiche Technique
Réalisation : Abel Ferrara
Scénario : Abel Ferrara et Christ Zois
Décors : Tommaso Ortino
Costumes : Ciera Wells
Montage : Anthony Redman
Photographie : Ken Kelsch
Production : Adam folk et Vincent Maraval
DISTRIBUTION
Gérard Depardieu - DSK
Jacqueline Bisset - Anne Sinclair
Marie Mouté - La fille de DSK
Ronald Guttman - François Roullet
Drena De Niro - Un membre de l'entourage
RESUME
Le film s'inspire de l'affaire DSK ; le 14 mai 2011, l'homme politique français est accusé de viol par Nafitassou Diallo.
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