C'a y est le Festival de Cannes 2014 est ouvert par Alfonso Cuaron et Chiara Mastroianni, sous la présidence du Jury de Jane Campion, la soirée étant présentée par Lambert Wilson qui s'est offert une danse avec Nicole Kidman dans la salle.
Loin des marches du Festival, je vais monter les quelques marches des salles parisiennes , mais avec moins de foule et de flash.
Aujourd'hui pour l'Ouverture, on avait également la possibilité de voir le film d'Ouverture "Grace de Monaco" de Olivier Dahan avec Nicole Kidman, Tim Roth et Franck Langella.
C'est le type de film idéal pour une montée des marches d'ouverture, une pincée de glamour, de scandale ou de polémiques.
Évidemment la famille Grimaldi a posé son veto la reconnaissance du film, en tous cas cela ne pas être sur le rôle donné à Grace (tout en sympathie et glamour), il faut voir donc du côté de Rainier et de sa soeur , le côté de la colère de la famille princière, Rainier n'est pas vraiment mis à son avantage, et sa soeur passe pour une traître.
Côté film, c'est une succession de carte postale, très éclairée pour faire croire que la rousse Nicole Kidman est Blonde comme les blés, heureusement les yeux parle et ils sont magnifiques.
Nicole Kidman, comme Tim Roth ou Roger Ashton-Griffiths ne ressemble pas du tout à leur personnage, mais on va faire avec.
Qu'en retirer "détestable" comme le dit la critique Cannoise, pas vraiment, cela se laisse voir comme un film sur TF1, tiré des pages de Paris-Match ou Gala. Si on connaît un peu Monaco on se retrouve facilement dans les dédales des rues étroites de la principauté, dans ce plus petit état du monde, comme le voyait les américains.
L'angle pris par Dahan, pour raconter Grace, on s'en fout un peu, mais on aurait pu montrer le parallèle d'une autre princesse prisonnière d'un Palais et de son mari, morte également en voiture, à la vie de princesse est très difficile.
Peu d'acteurs s'en sortent bien dans le film, les seconds rôles sont mal distribuées, seul Franck Langella s'en sort, mais heureusement il y a Nicole Kidman, parfaite dans son rôle de princesse au grand coeur.
On va passer sur la réalisation d'Olivier Dahan (qui est quand même pour mes lecteurs Indiens ou Ukrainiens, le réalisateur de "Les Seigneurs", ce qui démontre que ...) qui est d'une platitude sans nom, avec mon camécospe, j'aurais pu faire pareil.
Pour comparer ce qui est comparable, c'est mieux que Diana, mais je préfère revoir l'émission consacrée à Charles Chaplin sur France 2, cent fois plus intéressant.
Note : 12.30
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Olivier Dahan
Scénario : Arash Amel
Photographie : Eric Gautier
Montage : Olivier Gajan
Décors : Dan Weil
Costumes : Gigi Lepage
Production : Arash Amel, Uday Chopra, et Pierre-Ange Le Pogam
DISTRIBUTION
Nicole Kidman - Grace de Monaco
Tim Roth - Le ¨Prince Rainier
Milo Ventimiglia - Rupper Allan
Parker Posey - Madge Tivey-Faucon
Frank Langella - Père Francis Tucker
Paz Vega - Maria Callas
Géraldine Sommerville - Princesse Antoinette
Robert Lindsay - Aristote Onassis
Roger Ashton-Griffiths - Alfred Hitchcock
Derek Jacobi - Comte Fernando d'Aillères
Nicholas Farrell - Jean-Charles Rey
Olivier Rabourdin - Emile Pelletier
Jeanne Balibar - Comtesse Baciocchi
Bruno Bertrand - Le messager
André Penvern - Charles de Gaulle
Yves Jacques - M. Delavenne
Jérémie Covillault - M. Sécurité du Palais
Pascaline Crêvecoeur : L'habilleuse de Grace Kelly
SCENARIO
Le film se concentrera sur l'année 1962, où la princesse Grace Kelly a joué un rôle particulier dans le conflit qui opposa Monaco à la France, pendant qu'elle rêve de revenir au cinéma, et que son couple s'ennuie un peu.
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