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mercredi 2 juin 2021

FILMS DU PASSE : LE CUIRASSE POTEMKINE DE SERGUEI EISENSTEIN (1926)

Vu (et plus que découverte) Le Cuirassé Potemkine (Броненосец «Потёмкин») de  Sergueï Eisenstein (1926) avec Grigori Alexandrov Alexandre Antonov Vladimir Barsky Ivan Bobrov Julie Eisenstein Béatrice Vitoldi (la maman avec le berceau) Andrei Falt Constantin Isodorovitch Feldman 

La révolte de l'équipage du cuirassé Potemkine, le 14 juin 1905 (27 juin 1905 dans le calendrier grégorien), pendant la révolution russe de 1905, est présentée comme précurseur de la révolution d'Octobre (1917) et du point de vue des insurgés.

Le cuirassé reproduit, dans le microcosme de son équipage, les clivages de la société russe et ses inégalités. L’une des causes de la mutinerie est la question de la nourriture. Les officiers présentés comme cyniques et cruels contraignent l’équipage à consommer de la viande pourrie, alors qu’eux-mêmes maintiennent un train de vie privilégié parmi l’équipage (scène de la vaisselle, « Dieu, donne-moi mon pain quotidien »).

  Je n’avais jamais vu ce film et pour commencer pour un Film Muet Russe quoi de plus simple par commencer par le sommet avec ce classique du cinéma et du cinéma russe film considéré comme le film le plus important comme outil de propagande même si certains films allemands ou américains pour certaine période non rien à lui envier ;

Alors tout d'abord je n'ai aucune sympathie pour le communisme d’ici, d'avant ou d'ailleurs, je ne peux donc pas analyse le bien-fondé de l'idéologie du film et je ne vais que constater qu'à chaque fois c'est le peuple qui déguste et quel que soit la dictature en plein dans ce type de pays et de régime. Ici les habitants d'Odessa massacré par les troupes du Tsar, et bien après ceux qui ont dirigés la révolte s'en prenant au même peuple.

Mais parlons cinéma, car il faut bien reconnaître que Eisenstein a réalisé une fresque dantesque pour parler de ce monument de l'histoire Russe, multipliant les prises de risques osés et réussis dans la mise en scène, le montage très serré (j'ai vu la version de 68 minutes alors qu'il existe une de 80. Chaque plan est travaillé jusqu'à l'intérieur de l'âme de ses hommes soldats dans un premier temps qui vont se révolter sur le bateau pour en prendre le pouvoir, avec une violence inouïe, à cause d'une viande pourrie qu'on leur donnait à manger et dire que 63 ans plus tard nos révolutionnaires c'était pour une histoire de chambrée.

La scène sur le port et dans la ville quand le chef mourant dans la bataille est porté en triomphe comme les grandes révolutions de l'Empire Romain. 

Mais la scène d'anthologie reste la séquence de 6/7 minutes ou les escadrons tsaristes massacrent un bout portant les hommes , femmes et enfants d'une population en désespoir de cause, dévale l'escalier qui mène au port , Et si je connaissais la scène du landau , dans cette scène dantesque il y a d'autres moment où on la gorge serrée avec cet enfant tué à bout portant , et je ne sais pas si c'est mon subconscient ou autres, mais quand les futures victimes ou proches criées leurs désarrois , au moment du plan large alors qu'il y a rien qui ne le prédit, j'avais repéré les futures victimes comme un don de voyance, probablement plus la force de l'image.

Des visages pleines écrans qui explosent leurs peines et leurs douleurs, les armes comme les canons et les fusils comme des symboles de la lutte.

Alors oui en dehors de la propagande, oui ce film est d'une maestria grandiose qui nous laisse dans voix, normal vu que c'est un film muet. Et j'appuierais aussi sur la Bande Originale, qui je ne pense pas est celle d’origine, mais apposée après, mais là chaque note raisonne dans la tête comme cette marche au rythme des pas des escadrons.

NOTE : 16.90

FICHE TECHNIQUE


DISTRIBUTION

  • Acteurs anonymes :
    • un chauffeur : le médecin-major
    • un jardinier : le pope



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