Synopsis ; Le destin extraordinaire des trois scientifiques afro-américaines qui ont permis aux États-Unis de prendre la tête de la conquête spatiale, grâce à la mise en orbite de l’astronaute John Glenn.
Maintenues dans l’ombre de leurs collègues masculins et dans celle d’un pays en proie à de profondes inégalités, leur histoire longtemps restée méconnue est enfin portée à l’écran.
Le cinéma américain adore mettre à l'écran l'histoire des Etats-Unis qui ont été des héros par ci par là sur cette Terre ou sur la Lune, comme le prochain film de Damien Chazelle avec Ryan Gosling sur Neil Armstrong (non ni le dopé, ni le trompettiste) , mais en général leurs héros sont blancs et bien blancs, mais cette fois enfin on raconte au cinéma l'histoire des ces femmes noires qui ont contribuées à la conquête de l'espace au même titre que John Glenn (personnage aussi de ce film), en espérant que ce ne soit pas une goutte dans l'eau, surtout que le public suit, avec pour ce film un meilleur Box-Office que La La Land pourtant avec plus de publicités et d'Oscars.
La véritable Katherine Johnson aujourd'hui âgée de plus de 90 ans se trouvaient sur la scène des Oscars au côté des trois interprètes du film pour présenter le film nominé dans la Catégorie Meilleur Film.
Les Figures de l'Ombre est un film plus intéressant sur le fond que sur la forme, même si la reconstitution des costumes, décors et mécanismes de l'époque est très bien suggérés et on se croirait dans un film des années 70.
Malgré que ces femmes afro-américaines capables de réaliser des calculs complexes, leurs sorts au quotidien n'avait rien d'enviable, pas surprenant dans un état (la Virginie) ou les lois ségrégationnistes Jim Crown sont toujours en vigueur, mais dans ce laboratoire de Langley (qui est devenu la Nasa) les femmes noires travaillaient et mangeaient dans des locauc séparés situés dans une aile isolée de l'agence et étaient moins payées subissant deux problèmes pour l'époque être noire et femme , faut dire que cela n'a pas changé beaucoup depuis.
Plusieurs scènes au début du film, montre bien les difficultés aux jeunes femmes de montrer leurs talents ou d'être acceptées, d'un mec blanc qui la prend pour la femme de ménage ès son entrée dans la salle pour travailler, d'un contrôle routier ou le flic ne croit pas qu'elle puisse allez travailler dans un centre aussi important que Langley et des toilettes pour les gens de couleurs dans un bâtiment très éloignés de son lieu de travail, ce qui a une incidence sur leur présence.
Melfi aime montrer et dénoncer les conditions de travail de ces jeunes femmes, soulignant indiscutablement un message politique , mais on suit et c'est plus compliqué pour nos neurones les formules mathématiques mises en places par ses femmes pour que les premières incursions dans l'espace dont notamment celle de John Glenn (voir L'Etoffe des Héros) pour que ceux-ci puissent revenir en entier dans notre atmosphère et sur Terre.
Le travail de Katherine Johnson (Taraji P.Henson) est aujourd'hui officiellement reconnu par la Nasa, mais ces collègues Dorothy Vaughn (Octavia Spencer) et Mary Jackson (Janelle Monae) eu ont complètement été oubliées par les instances et historiens blancs de l'histoire de l'espace.
Le hasard veut que Janelle Monae et Mahershla Ali ont tous joués dans Moonlight, Oscar du Meilleur film donc très bonne année d'exposition pour eux.
Le trio de femmes de ce film nous donne la gnac pendant tout le film , dont la pétillante Octavia Spencer, et ont suit agréablement l'histoire de cette période qui permit à John Glenn de titillé les étoiles, on se met dans son fauteuil et on suit cette histoire passionnante de cette conquête de l'espace et d'un petit bout de chemin sur la reconnaissance.
NOTE : 15.20
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Théodore Melfi
Scénario : Allison Schroeder
D'après l'Oeuvre de : Margot Lee Shetterly
Musique : Pharrell Williams et Hanz Zimmer
Production : Theodore Melfi, Dinna Gigliotti, Peter Chernin, Jenno Topping, Pharrell Willams et Kimberly Quinn
Coiffure : Melissa Forney
Cascades : Keith Adams
Effets Spéciaux ; Mark R.Byers
Costumes Renée Ehrlich Kalfus
1er Assistant Réalisateur ; Gary Marcus
Directeur de Production ; Sasha Veneziano
Décors Missy Parker et Wynn Thomas
Directeur Artistique ; Jeremy Woolsey
Montage : Peter Teschner
Photographie ; Mandy Walker
Maquillage : Beverly Jo Pryor
DISTRIBUTION
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