Une scène de dopage de La Petite reine a fait flancher six personnes d'un coup à Angoulême.Léger vent de panique sur le Festival du film francophone d'Angoulême, qui bat actuellement son plein : lors de la projection samedi 23 août au matin du film québécois en compétition La Petite reine sur l'ascension et la chute d'une championne cycliste, pas moins de six personnes ont fait un malais vagal e et l'une d'entre elles, âgée de 30 ans, a dû être hospitalisée. Par précaution, la salle a été évacuée : les malaises ont eu lieu au moment d'une scène où l'héroïne (joué parLaurence Leboeuf), jeune prodige du vélo québécois, s'injecte des produits dopants et manipule des poches de sang (le film n'est pas du tout, mais alors pas du tout gore). Que s'est-il passé ?
Ne flippez pas trop non plus si on vous propose de voir La Petite reine, hein : ce n’est pas Ring et la vision du film ne vous fera pas forcément tomber dans les pommes. La scène en question n'est pas sortie tout droit d'Irréversible ou d'un snuff movie. "La majeure partie des malaises seraient liés à un phénomène de groupe sinon fréquent, du moins bien connu des secouristes", a expliqué à l'AFP Patrick Mardikian, co-délégué général du Festival : une première personne se serait sentie mal en voyant la scène, provoquant un phénomène de réaction en chaîne parmi les rangs du public. La preuve : le film avait déjà été projeté vendredi et la séance s'était passée comme sur des roulettes. Mystères de la psyché humaine.
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