Voici un blog qui va vous faire partager ma passion dévorante du cinéma, avec mes chroniques, mes hommages et une histoire des Oscars année par année de la nuit des temps à aujourd'hui et plus, si la vie nous le permet. Vive le 7ème art. N'hésitez pas de mettre des commentaires, pour donner votre avis pour alimenter le BLOG.
lundi 25 août 2014
CHRONIQUE : BABY ET PAPY FONT DE LA RESISTANCE
Beaucoup de bastons cette semaine, au cinéma, on est dans la continuité de l'été, et en attendant Les Tortues Ninja, 22th Jum Street et Sin City2.
Les "Baby" de cette chronique on les voit dans le film "Les combattants" 1er film long de Thomas Cailley, un film étonnant et incondescent (faut avoir vu le film pour comprendre).
Étonnant par son parcours, encensé au Festival de Cannes cette année, ayant obtenu plusieurs prix dans sa catégorie, encensé par la critique, mais complètement boudé par le public, préférant les gros bras de Expendables 3, a ce petit film plein de promesses.
Etonnant par le casting ou à l'arrivée le destin ou le hasard joue un rôle, à moins qu'il est des connections.
Tout d'abord avec Adèle Haenel, que l'on risque de reparler dans les années à venir, mais je ne sais pas dans quelle catégorie la classer ou la comparer. Elle a commencé en 2001 dans "Les Diables" de Christophe Ruggia avec Vincent Rottiers, film très remarqué pour ces 2 comédiens en autres. Puis arrêt de sa carrière pendant 5 ans, avant de la revoir dans Naissance des pieuvres de Céline Sciamma, on retrouvera cette dernière 6 ans plus tard, lorsque Adèle, lors des Césars ou elle en recevra un pour Suzanne, déclarera sa flamme et son amour devant l'assistance, et comme elle le dira plus tard, elle avait l'impression que personne l'écoutait, du tempéramment donc, on la verra dans le Téchiné présenté à Cannes cette année, et puis là voilà dans ce film de Thomas Cailley.
Kevin Azais lui, est également peu connu du grand public, on l'a vu aux côtés d'Emile Berlin dans Comme un Homme, Vandal, La marche et avait débuté dans "La journée de la jupe" au côté d'Isabelle Adjani.
Pourquoi je parle des comédiens, car j'aime bien quand le hasard s'en mêle , en effet comme Adèle Haenel à débuté avec Vincent Rottiers , et bien ce dernier est le propre frère de Kevin Azais.
Passons au film, étonnant donc, ou d'une histoire de relation, le réalisateur en a fait une histoire brûlante , Arnaud (Kevin) qui vient de perdre son père, ne cherche qu'à continuer le travail dans la société de celui-ci , maintenant tenue par son frère, un jour il devra obtenir un contrat d'une famille bourgeoise , il va croiser Madeleine fille de la famille, qui va l'ignorer, préférant à des jeux d'hommes physiques (qu'elle a d'ailleurs) , voulant faire un stage militaire de 15 jours pour être entre homme. Obnubilé par cette fille, Arnaud va également s'engager pour se rapprocher d'elle, qui pense que la fin du monde approche. Mais les illusions pour les deux jeunes gens vont vite prendre le dessus, car l'exercice oui, mais l'obéissance non. Ils vont donc s'échapper du centre militaire, et vivre quelques nuits comme des sauvages dans les bois, cette partie là est du exceptionnelle qualité, chacun cherchant à apprivoiser l'autre (magique), le tout finissant dans un état de fin du monde comme elle le souhaitait (mais non !!!).
A voir absolument, et donner la chance à ce type de films, je pense que ce film sera nommé aux Césars avec ses acteurs.
Les Papys de cette chronique, sont bien sûr ceux d'Expandables 3 de Sylvester Stallone avec lui même, Arnold Scharzwenegger, Jet Li, Dolph Lungred, Mel Gibson, Harrisson Ford, Jason Statham ou Keiran Lutz.
Faire une chronique sur Expandables 3 c'est aussi difficile qu'avec un film de Godard. Bien sûr on va se dire, que c'est pas dans ce film, que les cerveaux atteindront les capacités de Lucy, même tous ensemble, mais il soit satisfaire le public qui est concerné.
Pas de scénario comme chez Besson, pas de jeux d'acteurs (aucun ne sera nominé aux prochains Oscars, mais je mettrai bien une petite pièce sur Scharzy aux Razzie Awards). Beaucoup d'explosions, de destructions massives, de flingues avec au moins 5000 munitions qui pétaradent tous le long film, et les lettres A, H et G bien utilisé (Agh......................).
A l'ère du numérique, cela faisait bien longtemps, qu'on avait pas vu un travelling sur décors déroulant, cela fait très kitch.
Restera la scène de fin, qui fait rire toute la stratosphère du Web, ou Stallone, interpelle Schwarzy et Jet Li (qui travaille pour lui et non pour Stallone) d'allez faire mamours dans une chambre d'hôtel, Je Li penchant sa tête sur celle de Terminator, L'anecdote précisant que le gouverneur ne sait même aperçu de rien, pendant le tournage.
Une bonne note toutefois à Wesley Snipes, bien efficace et pas atteint.
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