Dans l'accroche du film "Lucy" de Luc Besson avec Scarlett Johansson et Morgan Freeman, il est précisé qu'on utilise 10% de nos capacités intellectuelles, et bien c'est vrai pour le scénariste qu'est Luc Besson, qu'avec un scénario de 100% il n'utilise que 10% de ses capacités, c'est peu pour nous publics qui payons notre place.
Avant de commencer, ont peut que Scarlett cette année est le fantasme de beaucoup de réalisateurs, petite voix de votre internet dans HER, extra-terrestre avec 50% de capacités dans UNDER THE SKIN et maintenant elle finit avec 100% de capacités dans Lucy.
Qui est Lucy, dans l'esprit (!!) de Besson, c'est le reflet de la 1ère femme découverte, qui n'est pas encore sur ses 2 pattes pour partir de la maison familiale, et qui est une contre-publicité à tous les crèmes épilatoires, de maquillage et de crème de soins, qui le vaut bien.
Car le film ne commence pas à Tapei, ou vit notre Lucy contemporaine, mais au confins de l'humanité à l'origine du monde qui n'a rien à voir avec Julien Courbet, pardon Gustave Courbet, comme dans 2001 l'odyssée de l'espace de Kubrick, ou surtout Terrence Mallick avec Tree of Life, dont Besson est le producteur, hasard non, car Besson a voulu faire son film métaphysique.
Si il en était resté là, on dit pourquoi pas, ce serait culotté, mais présenté son film dans tous les teasers comme un film d'action et mélanger le film d'action pur (plus ou moins réussi) avec la question de l'évolution des espèces humaines et nous préparer spectateur lambda à la potentialité du cerveau humain, il nous prend pour des abrutis, car il n'y a aucun lien, entre le 1er sujet et le second, d'ailleurs propos mensonger, on s'est très bien qu'une femme (et surtout blonde) ne peut avoir autant de capacité intellectuelle (macho).
Au lieu de continuer, dans ce domaine, il nous emmène à Tapei, ou une étudiante (confirmation Scarlett encore étudiante donc capacité -10 ? cela fait rire) va accepter de servir de mule pour 500 dollars (pas très convaincante quand elle dit non, cela rappelle de sacrée soirée ou notre compagne à la migraine (macho), et va entrer dans un aéroport et voyager avec de la drogue dans son ventre, bien sûr il n'y a pas de flics dans ces mêmes aéroports, car elle a pas l'air de souffrir de misère, comme dans Maria pleine de grâce, ou on faisait ingurgiter à des pauvres filles des boules de drogues, ici pourquoi faire dans la délicatesse, on met directement dans le ventre de 4 cobayes, 1 charge de 1kg avec si vous regardez bien, une cicatrice de maximum de 3cm, a part si Copperfield était là, c'est un miracle.
Lucy va appeler après agression le produit de sa charge et augmenter au jour le jour ses capacités intellectuelles (effroi), bien sûr et nous faire passer des millions d'années d'avance sur l'évolution, sur fond de théorie ennuyeuse à la Sorbonne longue mais longue, expliquant l'origine et l'évolution du monde cher à Darwin, joué par Morgan Freeman dont on se demande (outre le cachet) ce qu'il vient faire là, n'importe quel acteur français lambda faisait l'affaire cherchant un bon scénario (comme Lanvin) , Morgan avait joué les hommes libres (freeman) avec son rôle de Mandela, là il et prisonnier du cerveau de Besson.
Lucy il parait a des pouvoirs à 100%, à part coller au mur des flics, et détourner des moyens de communication (cela on connait déjà avec Snowden, Assange et la NSA), pas beaucoup de talent, sauf de faire Etretat/New York en 3 secondes, mais mettre 10mn à traverser Paris (cascade oblige cher au cinéma de Besson), qui est malgré tout pas loin d'être vrai.
Tout y est dans le film, Mallick, Kubrick, mais également Inception, le cinquième élément et un shaker de tous les films de Besson de Nikita, à Léon, et même Le grand Bleu avec la musique d'Eric Serra qui vous ferra penser bien sur à la musique du film, tellement c'est évidement, on dirait presque un film testament.
Il manquait plus que des Dinosaures de Jurassik Park ou des Indiens de Little Big Man, pour faire la table des matières de l'encyclopédie du cinéma, autant pour moi il y a des dinosaures et des indiens.
Aragon écrivait que la femme est l'avenir de l'homme, avec Besson on peut se demander comme disait Nietsche qu'il voulait deux choses : Le danger et le feu. C'est pourquoi il voulait la femme, le jouet le plus dans dangereux (très misogyne), si la femme à un avenir, dans tous ses films il en fait des héroïnes qui se déchaînent contre les êtres hommes, comme s'il souhaitait qu'une femme blonde politique sauve la France, comme le symbole qu'est Jeanne D'arc.
Pourquoi Besson ce fout de notre gueule, parce que ce qui devait rester comme le seul film d'action attendu, les erreurs sont multiples , on tire à hauteur d'épaule à bout portant, et le chauffeur de taxi se plaint d'avoir mal à la jambes (25% de capacité) , un homme attend inquiet à la terrasse d'un café, une voiture qu'il va voir arriver à 2 cm de sa tête , la scène dure 2mn, donc à 150 à l'heure dans Paris, même sans circulation, la voiture est au moins à 3km de sa cible (40% de capacité), il est fort dans ses sensations. La police Italienne et Allemande obéisse au doigt et à l'oeil à un petit inspecteur de quartier français bien sûr (chiche).
Besson se fout de nous, de faire croire que tous le film est tourné par lui (je suis sur qu'il y en a qui le croît) car toutes les séquences autres que le thriller, sont des images du National Géographique, qui à pompé et mélanger à son film d'action (loin de valoir Nikita, Léon ou Le 5ème élément).
Tous les personnages secondaires, ne savent pas comment réagir, on attendait plus que le Taxi de Nacéri au coin du bois.
Mais au moins on appris que les Dauphins avait 20% de capacité, donc je viens d'apprendre que je suis un dauphin et cela me fait flipper. (effroi)
On sort traumatiser du film, devant tant de conneries en 1h30, avec 45mn de trop, car 45mn d'action et 45mn de métaphysique.
Imaginez les Expandables apparaissant dans le prochain Terence Mallick ou Christopher Nolan, cela vous montre l'ampleur de la connerie.
Note : 12 (Thriller) ? (autres) soit 12+? = ??????????????
Avec le dessin animé de Peter Lepeniotis "Opération Casse-noisette" pas besoin d'avoir de grandes capacités intellectuelles pour suivre les aventures de Surly un écureuil malin et ingénieux qui repère un magasin avec un stock suffisant pour nourrir tous les animaux de la forêt pendant l"hiver. Cela se laisse voir facilement (sauf si on a une casse noisette dans la salle, blonde si vous voyez ce que je veut dire), bien dessiné , bien au delà des nouveaux standards de DreamWorks. Un film canadien mais produit Coréen, faut voir le générique de fin pour comprendre.
Note : 12.50
Quel différence entre un film copieur qui se veut trash, mais sans aucun gag, et illisible au niveau sonore (Baby Sitting) et un film trash politiquement incorrect comme Nos Pires Voisins de Nicholas Stoller avec Zac Efron, Seth Rogen, Steve Carrel, Dave Franco , loin des supposés des minauderies post -élection du film avec Clavier.
Quitte à allez au bout des intentions des auteurs, autant y allez et de pas faire semblant , il faut dire qu'avec Seth Rogen, on va toujours très loin, digne et la l'hommage est très appuyé à Américan Collège (communauté déjanté et Toge partie), et aussi au film "Les voisins" avec Belushi/Aykroyd.
Ce n'est pas signé Appatow, mais on sent la patte, déjà avec la présence de Rogen, le petit frère Franco, pour remplacer James et un caméo de Steve Carrel en présentateur.
Bien sur c'est pas du Faulkner ou du Verlaine, mais le principal dans ce type de films, c'est de rire à gorge déployée (ce méfier des 4 Airbags, d'un trampoline et oui cela rebondit) et des dizaines d'autres dont les imitations de De Niro.
L'histoire est celle de voisin établie avec leur bébé, (devant qui ils font l'amour, sans vergogne), va avoir des nouveaux voisins, qui s'avèrent être une communauté étudiante, qui ne fait que fumer, boire, fumer, boire et baiser bien sûr, le silence pour les uns, la liberté pour les autres va enclencher une guerre mondiale entre ses voisins, qui va allez crescendo.
Zac Efron est toujours beau (ah les pectoraux) comme un camion, mais enfin de défait de son rôle de beau gosse lisse, mais le principal c'est de bien se marrer et ne pas regarder sa montre.
Note : 14.90
Dernier film de la semaine, encore un film ou on nous ment totalement sur l'affiche, il s'agit de Colt 45 (tout un programme) de Fabrice de Welz avec dans l'ordre de l'affiche "Gérard Lanvin, Joey Starr, Alice Taglioni, et Simon Abkarian et en tout petit Ymanol Perset. Or c'est ce dernier, de tous les plans du film qui est la vedette de celui-ci, pour ce film d'homme avec des hommes qui jouent avec leur jouet comme des hommes.
Dans ce film, tout semble faux, avec que des flics tous pourris, ce qui n'existe pas, et qui vole de la drogue, quelle imagination, ou les héros très homo-érictus jouent avec leurs armes, les caresses, montrent qu'ils ont une arme plus grosse que l'autre et qu'elle tire, quitte à la mettre dans ta bouche si tu n'obéis pas, hélas tout est vrai.
C'est bien dommage, parce que Fabrice de Welz, cinéaste de genre (Calvaire, Vinyan) nous avait habitué à plus de trouvailles et d'idée, sans dévoiler le film, sur l'affiche il n'en restera plus qu'un.
Homo-érictus aussi, car on profite de la belle gueule et du corps (au moins 1m90) de Perser , pour le montrer inutilement torse nu, ou en slip, d'ailleurs comme un pied de nez, il se retrouve à la fin du film torse nu dans sa cellule à Fresnes, et le gardien lui demande de se rhabiller, comme si cela suffisait pour les spectateurs de se lécher les babines.
A part Ymanol Perset, nouvelle bombe et gueule du cinéma français (vu dans La désintégration) rien à retirer du film produit TF1.
Note : 8.50
En conclusions je laisse le bénéfice du doute à Welz, c que je peut plus à Besson.
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