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lundi 18 août 2014

CHRONIQUE : COMME UN OURAGAN QUI PASSAIT SUR MOI


Dans ce beau temps aoûtiens, on a eu le droit cette semaine à quelques bourrasque , tout d'abord à côté du Lexingrund de Zurich, ou Yoan Diniz, a mis un vent à ses adversaires , laissant derrière lui des trottoirs défoncés, du vent violent dans ce fameux Lexingrund ou Mekhissi a perdu son maillot tellement il y a avait du vent.

Dépression quand on a reçu notre fiche d'impôt, qui va laisser des dégâts dans nos maisons, Typhon sur le Box-Office américain avec la surprise de l'été 'Les Gardiens de la Galaxie", par contre petite bise pour les Expandables 3 sont on fera attention que nos vieux acteurs n'attrapent pas froid.

La poétesse Stéphanie qui disait "Comme un ouragan qui passait sur moi, l'amour à tout emporter", avait vu juste, même si jamais on a su qui était Ouragan.

Car le film de cette semaine "BlackStorm" de Steven Quale, avec Richard Armitrage et Sarah Wayne Callies, est la fausse bonne idée. En effet les distributeurs nous ont fait passer le film pour un gros Blockbuster avec des effets spéciaux, alors qu'on aurait pu trouver le film sur le marché Trouvillais à 2 €, car franchement cela ne vaut pas plus.

Plein d'invraisemblance dans le scénario , notamment sur la sécurité, les messages envers la foi, la famille, et la reconstruction cher à certaines franges du cinéma américain, et puis des images de tornade, qu'on sent bien incorporer au film par des images d'archives.

Il faut savoir, qu'aux Etats Unis chaque année se tourne des dizaines de films produits pas des églises chrétiennes pour faire passe des messages à leurs sauces, et ils y mettent les moyens, je ne sais pas si celui en fait partie, mais j'en serais pas surpris.

Avec deux téléphones (comme Godard) , ou film notre baignoire remplis et on fait un syphon dans l'eau et on aura le même résultat.

Du vol, certes, mais on a même pas peur.

Note : 6.80

Le prochain est plus étonnant : The Double de Richard Ayoade avec Jesse Eisenberg, Jesse Eisenberg, Mia Wasikowska et Wallace Shaw.

Un film déroutant (mais pas dérangeant) dans un univers à la Orwell (1989) ou Gillian (Brazil), dans un monde ou une époque que l'on peut dater, ou Simon qui vit reclus chez lui et qui mate chez les voisins comme dans Fenêtre sur cour, va assister dans l'immeuble en face à un suicide d'un homme.

Il est rejeté par sa famille, ignoré par son travail jusqu'au jour ou James son parfait sosie, débarque dans l'entreprise et prend sa place dans le coeur des gens, de ses collègues, de sa fiancée, Jesse Eisenberg qui joue les deux rôles, amène un bagage de jeu étonnant, car jouant le même rôle avec les mêmes habits, mais à aucun moment on se trompe de qui est qui.

C'est un film sur la schizophrénie d'un personnage, qui va devoir s'affronter lui même, ou en tous cas son double, qui est aussi extraverti qu'il est introverti.

Bien sur il a beaucoup de référence, et cela peut perdre le spectateur lambda, mais pour un petit film il y a beaucoup de choses intéressantes, mais finalement on se demande, pour se débarrasser de sa maladie, doit-on supprimer soi ou soi-même.

Des films sur la jumalité , est un thème récurrent dans le cinéma (Vertigo, Faux semblants) ou Jumeaux avec les deux plus ressemblants, celui-là est plus dans la tête, comme calendrier aidant le film de Denis Villeneuve la semaine prochaine "Enemy".

Note : 14.20

Il a quelques mois, je n'aurais pas parier sur les Gardiens de la Galaxie de James Gunn II avec Benjamin Pratt, Zoe Zaldana, Dave Bautista (un grand catcheur) Glenn Close et Bénicio del Toro et les voix de Vin Diesel et Bradley Cooper (voix important pour devoir les cités).

Ce sont des personnages de Marvel qui me sont totalement inconnus, mais finalement avec un bon scénario et de l'humour on fait un film très agréable à suivre qui justifie pourquoi on va au cinéma l'argent que nous prend pas l'état.

Peter Quill est un aventurier traque par tous les chasseurs de primes pour avoir volé un mystérieux globe convoité par le puissant Ronan, dont les agissements menacent l'univers tout entier. Lorsqu'il découvre le véritable pouvoir de ce globe et la menace qui pèse sur la galaxie, il conclut une alliance fragile avec 4 aliens disparates : Rocket un raton laveur fin tireur, Groot un humanoïde semblable à un arbre, l'énigmatique et mortelle Gamora, et Drax le destructeur qui ne rêve que de vengeance. En les raillant à sa cause, il les convainc de livrer un ultime combat aussi désespéré soit--il pour sauver ce qui peu l'être.

A la différence des autres films de Marvel, ici pas de moral, pas de message pro-américain, non les personnages dont Rocket qui est la vrai réussite du film sont fourbes et violents, peu importe la cause. Et puis Benjamin Pratt (ex-gros) mélange de Wortington et William Scott, est personnage qui me rappelle les premiers Indiana Jones insouciant des règles scénaristiques. Car dans danser pendant une bagarre sur les morceaux des années 80, qu'il a sur son walk-man est assez irrésistibles.

Zoe Zaldane passe du bleu au vert, sur des fonds verts ou bleu, est la seule du groupe qui n'a aucun intérêt, comme Glenn Close, venu prendre son cachet galactique.

En tous cas un bon moment de distraction et pour ce type de film, c'est bien le principal.

Note : 15.10


Non c'est pas l'affiche d'Usual Suspects






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