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lundi 27 janvier 2014

CHRONIQUE ECLECTIQUE ET ELECTRIQUE

Il y a des montagnes que l'on pense joignable sans difficultés et des petites côtes ou l'on s'en fait un monde, et pour le cinéma c'est pareil, des mois durant on nous présente des films comme des chefs-d'oeuvres absolus, et certains autres oubliés par la critique et donc par le public hypnotiser par les commentaires des journaux.

La semaine dernière je vantais le cinéma danois, meilleur qu'en handball, et cette semaine, en plus du film attendu, je vais parler d'un film écossais et oui d'un bon film français.

Tout d'abord le film de la semaine est bien sûr "12 Years a slave" de Steve McQueen, avec Chiwetel Ejiofor, Michael Fassbender, Paul Dano, Benedict Cumberbatch, Brad Pitt (producteur du film) et Lupita N'Yongo.

J'attendais un chef d'oeuvre, mais on a uniquement un très bon film et la différence est grande à ce niveau.

L'histoire est tirée d'une histoire vraie celle de Solomom Northup quelque années avant la fin de la guerre de Sécession, Solomon vit bourgeoisement dans l'état de New York, jusqu'au jour il va suivre des forains sans prévenir sa femme (fait important), et ai enlevé par des marchands d'esclaves pour ramasser le coton dans les champs de Louisiane.

Passé tout d'abord par un maître compréhensif (mais tout de même négrier) , mais subissant les affres du maître de chantier (Paul Dano), il va être revendu pour payer une dette à un autre négrier, qui va lui faire des misères pendant des années durant, et le traiter comme un chien, comme les autres esclaves autour de lui.

Cette histoire peu connu des américains et considérée comme une légende, c'est un anglais pur jus, qui va la déterrer, le réalisateur anglais Steve McQueen (réalisateur de Hunger et Shame).

L'histoire est grande, le sujet délicat, mais j'ai cette impression peut être à tort, que Steve McQueen suit la sacro-sainte au nom de la loi d'Hollywood, et fait passer le message avec douceur, j'aurais aimé de sa part des propos et des images plus virulentes pour parler du sujet, à quelques scènes près, celle en autre, ou il reste pendu sous un arbre, tentant sur le bout des pieds dans la boue, de rester envie, et surtout sans qu'un autre esclave puisse le délivrer, les voyant vaquer à leurs occupations. Cette scène est très forte, mais il y en a pas assez de ce type à mon avis et non à mon goût.

Il est vrai que les films sur l'esclavage ne sont pas légion (La planète des singes, Amistad, Gladiator ou Spartacus) et sont souvent des films très Hollywoodiens, mais j'ai cette même impression ici, pensant que le film est formaté Oscar, et que Steve McQueen s'intéresse plus à sa mise en scène qu'à son sujet. Le film de Tarentino est plus explicite sur le sujet à mon avis, que celui de McQueen.

D'abord la mise en scène léché et lumineuse , dans des décors superbes peut gêner sur les bords, car les esclaves ne voient pas ses décors somptueux, bien sur il a voulu démontrer que même dans de beaux décors on peut souffrir.

On montre la souffrance d'êtres humains par d'autres humains blancs de surcroît, mais on ne montre jamais ou peu la misère dans lequel il vivait, la saleté des lieux, les viols à répétition etc...

De plus notre personnage principal malgré 12 ans d'esclavage ne perd pas beaucoup de poids !!!

On aurait aimé, à la fin du film, un message montrant et démontrant que l'esclavage existe encore aujourd'hui , sous d'autre formes, et que d'autres peuples (les indiens) ont subi cet esclavage.

Même si les images sont importantes, les mots restent gravés dans le marbre, car à part habité à Disneyland, tout le monde connait l'existence de l'esclavage, qui est la honte de la société, et encore aujourd'hui encore sur des enfants ou des femmes, par des pays (société) qui se croient grand et puissant, comme à l'époque des champs de cotons et autres misères de la société.

Pas moins de mépris de ma part, pour ceux qui disent les avoirs libérés, mais les ont conservés comme serviteur ou comme "Majordome".

Je cherche la petite bête, mais je trouve le film pas assez violent dans les propos (surtout qu'il y a eu procès) et trop lisse (pour le public américain), comme "Le Majordome" d'ailleurs.

Un truc m'a choqué dans le film est le mot "nègre" prononcé par d'autres blacks, comme si il y avait plusieurs race même parmi eux, il n'y a pas d'explication, mais j'aimerais bien qu'on éclair ma lanterne.

Coté acteur, comme souvent d'ailleurs se sont les tortionnaires qui sont les meilleurs Fassbender, Dano et dans un autre registre Cumberbatch, et je suis resté sur ma faim pour Ejiofor.

Un très bon film tout de même, mais pas le chef-d'oeuvre que j'attendais. Je comprend maintenant pour Steve McQueen ne sera pas sacrée Meilleur réalisateur aux Oscars.

Note : 16.20

Le prochain on descend de 30 étages dans un immeuble de 20 étages, avec "Prêt a tout" de Nicolas Cuche avec Mac Boubil, Aissa Maiga et Patrick Timsit.

Prêt à tout, est le genre de film du dimanche soir sur TF1 ou M6, qui n'a son intérêt que d'exister, avec un sujet éculé et sans grand intérêt.

Deux jeunes étudiants , Max (Max Boubil 34 ans) et Alice (Aissa Maiga) se rencontrent à la Fac comme élèves et Max essaie lourdement de draguer Alice, cela ne marche pas.
8 ans plus tard, Max devient très riche après avoir vendu une starstup à des américains, avec 2 copains à lui, par hasard il apprend qu'Alice délégué syndical dans une petite entreprise de boisson sous sachet, cherche de l'aide pour racheter la boîte.
Son coeur et son portefeuille ne faisant qu'un tour, Max décide de racheter la boîte et comme dans Brubaker joue les ouvriers incognito pour se rapprocher de sa belle.

Rien qu'au pitch, on peut voir d'intérêt de ce type de film, vu 3000 fois, mais heureusement, il y a Aissa, Aissa Aissa écoute moi, Aissa Aissa t'en va pas, Aissa Aissa t'envole pas, Aissa Aissa je n'aime que toi.

Note : 7.60 + 3  pour Aissa


Le prochain film français de surcroît est ce type d'Ovni cher au cinéma indie, il s'agit de"La bataille de Solférino" de Justine Thieret, avec Laetitia Bosch et le lunaire Vincent Macaigne, dont je serais pas surpris d'un petit César.
Pas de grand champ de bataille, pour raconter une bataille épique Napoléonienne, mais une bataille de tous les instants pour garder sa dignité à tous instants et faire ce métier coûte que coûte.

Laetitia jeune journaliste télé, couvre les présidentielles 2012, en l'occurrence près du siège du part socialiste Rue de Solférino, mais doit tout d'abord le problème de baby-siting quel a eu avec son ex, protéger ses enfants justement de son ex, et faire son métier, ce qui n'ai pas chose aisée.

Filmé à l'arrache, avec des vrais images et plans de la soirée de la victoire d'Hollande, loin de la rue du Cirque, avec provocateurs de droite (petit jeune con) et socialiste encore sous le charme, Laetitia essaie de faire son métier, mais Vincent (Macaigne) à décidé de lui pourrir la vie, et emmène ses gosses sur le lieu de joie momentané.

C'est pétillant, gonflé, dans certains cas, cela ressemble à des dialogues de brève de comptoir, car trancher dans le vif ru réel.

Un sacré plaisir, il y a des batailles qu'on veut bien participer.

Note : 14.30


Le dernier est un film que j'ai vu en avant-première et qui ne sort que le 12 février 2014, et qui est bouleversant de justesse, il s'agit de "For Those in Péril" de Paul Wright II avec George McKay et Kate Dinckie.

Aaron, petit délinquant vis en écosse, et est le seul survivant d'un naufrage d'un chalutier, avec de jeunes marins sont son frère.

Son frère, jusqu'ici le défendait corps et bien, dans cette population désoeuvrée et ne vivant principalement de la pêche, les clans profitent de cette nouvelle situation pour le rendre responsable du naufrage, comme l'avait prédit légende urbaines et supertissions.

Aaron n'a qu'un but laver son honneur, et va essayer de retrouver le corps de son frère, la scène finale va vous bouleverser les boyaux pour un bon moment.

Comme tous les films anglais sociaux, c'est un film proche de la réalité, et comme on dirait il fallait capter le poulpe du personnage (vanne faut avoir vu le film), et d'une justesse époustouflante.

Cote : 15.50

SORTIES DE LA SEMAINE











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