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dimanche 19 janvier 2014

CHRONIQUE QUI MANQUE PAS D'R

On ne mange pas de caviar toutes les semaines, donc cette semaine du surgelé, du bon plat comme dans le temps et une visite à la cantine de la société.

Commençons par "Jamais le 1er soir" de Melissa Dirigeard avec Mélanie Doutey, Alexandra Lamy et Julie Ferrier.

Le cinéma français n'a toujours rien compris à son insuccès en 2013, nous servant encore une fois un film sans finesse et sans intérêt, c'est incompréhensible, 300 000 entrées en 1ère semaine de curiosité et une chute de 50% en 2ème, bon c'est un film Europacorp et le popcorn qui va avec, plus une production Farrugia, comme pour Julie 1 - Valérie 0 (ou plutôt Delphine 1 Yvan 0 avec Julie Gayet), là on a bien une Julie mais Ferrier.

Jamais le 1er soir, on aimerait bien, si on avait une chance le 2ème ou le 50ème soir, ce qui est pas toujours évident, mais pourquoi pas l'Après-midi ou le matin avec les croissants à 10h30.

Ici le titre n'est pas mérité, car les 3 filles sont déjà casées, mais se font plaquées par des lourds , un qui envoie un télégramme (le SMS n'existant pas encore à notre époque), un partouzeur libidineux et un homme qui ne veut pas quitter sa femme, mais qui n'est pas marié.

Et commence alors une thérapie de groupe, avec un Psy (Vuillermoz ridicule) et un libraire (dont Jean Paul Rouve déclame une série de jeu de mots aussi nul que les miens, mais je ne suis pas payé pour les dire).

Les 3 filles, sont énergiques et mignonnes, mais on se fout totalement de leurs problèmes de couple, peut être parce qu'on ne soit pas des filles.

Pour ceux qui lisent Bilba ou Marie-Claire.

Note : 8.20


Un film vu en VOD, hélas non, j'ai fait marcher ma carte illimité hypnotisé par un acteur, il s'agit de "Homefront" de Gary Felder avec Jason Statham et James Franco.

Jason Slastatham à tous va et cela fait mal, mais aux spectateurs digne héritier de Van Damme, Segal ou Bronson.

Le héros est un flic de la DUG qui va arrêter et tuer un gros caïd de la drogue, plusieurs années plus tard, il est caché par ses pairs et refait sa vie, devant affronter un truand local (Franco) et puis il n'y aurait pas de films, ces anciens ennemis qui le retrouve dans ce coin perdu.

Pour les amateurs du genre.

Note : 7.00


Le prochain "R" sent un peu le réchauffé, car profitant de la vague du cinéma Danois, depuis 4/5 ans (Royal Affair), par les réalisateurs de Hijacking (Tobias Lindholm) et de Northwest (Michael Noer) et par les scénaristes de Borgen et La Chasse, donc pratiquement tout le cinéma Danois est là et ils mâchent pas leurs mots et maux.

Comme ces réalisateurs n'ont pas encore répondu au sirène d'Hollywood, leur cinéma est encore vif et vrai.

Bien sur on est loin d'Hamlet dont la soeur est Norvégienne, mais on démontre que finalement les Danois ont les mêmes problèmes que nous latins, avec leurs délinquants et la drogue.

"R" c'est peut-être Run Pedersen petite frappe qui a planté un délinquant dont un membre de sa famille est dans la même prison que Run.

Il devra montrer à ces nouveaux camarades de jeux, qu'il en a ou il faut pour rester en vie, et ne pas finir à la verticale dans un zippé ou dans un lit.

Run va petit à petit s'émanciper et devenir un petit dur dans cette taule, pas plus différente que les autres, et organiser un trafic de Shit avec un camarade "Rashid". Mais la belle vie si on peut dire a toujours une fin, oubliant d'arroser des paires et parrains, et finir dans un frigo la tête en feu.

Cela ressemble au "Prophète" non vous êtes mauvaises langues.

"R" c'est aussi Rashid qui va prendre la suite du trafic, mais assurer ses arrières.

Comme tous les films Danois, on y va à fond, pas de complaisance et peu d'espoir , c'est très bien vu et interpréter par Johan Philip Asbaek vu dans Borgen et excellent dans Hijacking.

Note : 13.90


Le meilleur film de la semaine est indiscutablement "Les brasiers de la colère" de Scoot Cooper avec un casting prestigieux , Christian Bale, Casey Affleck, Forrest Whitaker, Zoe Saldana, William Dafoe, Woddy Harrelson et Sam Shepard, excuser du peu.

Scoot Cooper avait réalisé l'excellent "Crasy Heart" qui avait emmené Jeff Bridges et "Get Low" qu'on avait vu à Deauville.

L'histoire est celle de deux frères Russel (Bale) et Rodney (Affleck) qui n'ont en commun que la misère de la ville minière et l'état végétatif du père.

Mais le destin va s'emmêler les pinceaux, Rodney qui va faire 4 missions en Irak, va revenir déglinguer de la caboche et faire des matchs de boxe de rue, alors qu'il est galbé comme un moineau, mais les poings sont plus fort que la tête.

Russel est bien plus sérieux , travaillant dans l'usine du coin, jusqu'au jour ou par accident de voiture il va tuer la mère et l'enfant occupant de la voiture et finir en prison.

Les 2 frères tous en étant solidaire, vivent chacun leurs vies, mais Rodney va subir les foudres d'Hommes des bois , sans loi ni valeur, mené par Woody Harrelson.

Rodney bien sur, va mal finir et son frère et son oncle (Shepard) prendre les armes et allumez les braises de la colère.

C'est un film puissant et excellent, avec un scénario bien maîtrisé, et des acteurs dirigés par un vrai directeur d'acteurs. Tous les acteurs (ou presque) laissent une bonne image de leur métier, pour un petit budget (pour les US) de 22 millions de Dollars.

Un peu long, violent et Woody Harrelson sont les seuls petits défauts du film.

Note : 16.10


Un mot pour parler d'un Téléfilm vu sur Arte, "L"homme au pardessus" qui raconte l'histoire de Marcel Bloch, plus connu sous le nom de Dassault "nom trouvé par Marcel lui même" avec un acteur étonnant, prodigieux et plein d'émotions "Denis Lavant", homme difficile à cerner dans la vie, mais un acteur formidable.

L'histoire est d'un plus grand industriel français de l'après-guerre et le numéro UN des avionneurs, inventeurs du Mirage, du Mystère 4 et des petits avions de tourismes.

Un destin incroyable, né juif, mais pas pratiquant, flirtant avec l'Humanité pendant le front populaire , enfermé dans un camp de concentration parce que juif, puis après la guerre sa femme fut enlevé par des branquignoles, il fut accusé d'amitié communiste par les américains (jaloux de son succès), il distribuait des billets à ses employés, journalistes ou photographes comme des bonbons, ou des valises de billets pour tous les parties et se convertit au catholicisme.

Patron de presse (Jour De France) et patron à l'ancienne, ou les femmes devaient rester à leurs places en jupe ou robe.

Il produit même des films au Cinéma dont "L'été de nos 15 ans" avec Alexandre Sterling (l'ado de la Boum) et Michel Sardou.

Un excellent un film à un rythme soutenu, ou on parle vraiment du personnage et son ses parties de jambes en l'air.

Note : 16.00

Maintenant je comme à huiler, Bazooka, Kalachnikov et autres armes, après avoir vu la BA de "Jacky au Royaume des filles" produit par Dassault ?

SORTIES DE LA SEMAINE

A coup sûr

L'Amour est un crime parfait

Les Brasiers de la Colère

Divin enfant

Piégé

Mère et fils

R

Passer l'hiver









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