Pages

dimanche 29 décembre 2013

CHRONIQUE : DU Q, DU Q, DU Q et un peu de X


"Les loups ououh ! ououh ! les loups sont entrés sans Wall Street, l'un par Bercy l'autre par la City, deux loups sont entrés dans Wall Street, ah tu peut rire charmante Naomi, deux loups sont entrés dans Wall Street. Et alors, et alors....

Et alors, oui que vaut le dernier film de Martin Scorsese "Le loup de Wall Street" avec la star planétaire mais qui à du talent à revendre Léonardo Di Caprio, et Jonah Hill, Margot Robbie et Mathew Mc Conaughey.

le film c'est l'histoire de Jordan Belfort, un courtier en bourse dans les années 80/90, qui a passé 20 mois en prison pour avoir escroquer des milliers de petits épargnants, avec un truc très simple, il vend des milliers d'actions non cotés à des perdreaux, du jour et de la nuit, qui ne voient que le gain à réaliser au plus vite, malgré la crise de la bulle internet qui a provoqué un Krach, mais ces sociétés ne valent rien et Jordan Belfort le sait bien, en étant le principal actionnaire, puis faisant monter les cours artificiellement, vends ses actions et met les petits porteurs sur la paille (utilisé allègrement par Belfort) dans d'autres jeux).

Car si le pitch s'arrêtait là, on aurait déjà vu (Margin Call, Wall Street, Les initiés) cela , mais c'est la personnalité de Belfort qui est intéressante, il va après une formation aux cordeaux par un vieux loup (Mc Conaughey), dans une scène de 10mn d'anthologie de prise en main et de prise de nez, lui dire tout ce qu'il doit faire pour être une star.

Et malgré qu'il était viré de sa 1ère boite (Krach) il va construire son équipe autour de petit courtier de province (dont Jonah Hill) sans connaissances précises, et petit à petit monter une équipe de jeune trader aussi ambitieux que malveillants, et haranguer ses troupes comme Mel Gibson dans Braveheart.

Et puis l'argent aidant, il va se payer des prostitués, ou des bombasses à gros seins, toutes les drogues possibles et inimaginables et se payer des délires pendant 3 heures de Q, de drogue, de cachets et oublier d'ou il venait.

A ne pas louper une scène d'anthologie de niveau stratosphérique , ou Belfort va prendre des médocs périmés, et qui vont agir sur lui comme une bombe à retardement. On passe là 15mn de pure délire, ou Di Caprio déploie un talent hors du commun, dans une apesanteur délirante, quand le cerveau ne répond plus.

Tout ce qui est dans le film, est d'une originalité débordante, des moments forts, jouissif, du Q, du Q et une bougie,un singe en couche culotte,une Ferrari blanche et un lancer de nainset puis  Léonardo dans tous ses états et très souvent sans rien sur lui, et oui pour faire l'amour, on va pas rester habiller, sauf si on a un ascenseur sur 50 étages.

Léonardo que je considère déjà comme le plus grand acteur du monde (à revoir dans Gilbert Grape) adoubé par De Niro qui ne voulait pas de débile pour jouer dans Blessures secrètes, et tous ses films ou presque que j'encense avec les plus grands (Spielberg, Tarentino, Nolan ou Scorsese).


Si la note de 20/20 n'existait pas je lui donnerais 21 voir 22, comme pour McConaughey, et c'est deux là vont encore se battre dans mon classement annuel en 2014, comme cette année.

Et puis en 1994, il y a moins de 20 ans, j'ai eu la chance de le rencontrer au tournage à Paris de Rimbaud et Verlaine, avec une petite équipe dans les jardins du Palais Royal, et aucun spectateur, à part moi , qui suit rester assis dans la poussière 3 heures, et ai découvert un grand gamin de 1m90, que je ne connaissais pas, 20 ans après il est devenu incontournable.

Dans ce film Di Caprio n'est pas géniale, il est tout simplement hors norme, les visages déformés, les colères, les partouzes (prenez un Boeing pour savoir) et toutes les scènes ou il est présent, et notamment celle de la défonce à retardement.

Martin Scorsese est à la hauteur de son filleul de cinéma, nous montrant tous son talent de réalisateur (mais s'il y a un peu de numérique, et cela doit le faire chier)., comme dans Mean Streets, Taxi Driver, comme si Gekko avec rencontrer Scarface.

Du génie sans bouillir, sans égale, déjà pour 2014, le N°1 sera Di Caprio, et merde s'il n'a pas d'Oscar pour cela, faudra nous dire ce que c'est le talent, à part jouer peut être et Tom et Jerry handicapé avec une boite de chocolat.

En tous cas s'il adapte pas Tom et Jerry, je lui conseillerai d'adapter le livre de Jean Teulé "Charly 9", qui raconte la vie de Charles IX (cousin de Henri IV), qui dans la folie n'a rien à envier à Belfort, il a quand même organisé avec maman en 1572, le massacre de la Saint Barthélémy, puis fou de culpabilité voyait des protestants mais dans les viscères des animaux ou il fourrait sa tête, chasser dans la cour du Louvre nu, avant que sa mère demanda à ses archers de tuer le cheval pour arrêter les frais, folie peut être du à la consanguinité de ses géniteurs, un fou de la pire espèce, digne de Gilles de Rais, et comme il mesurait 1m92, il a la taille du beau Léo, et puis Jour de l'an approchant, c'est lui qui instaura un édit définitif qui décréta le 1er janvier, le 1er jour de l'année. Allez Léo au boulot, il reste plus beaucoup de rôle pour ton talent.

Parlons de la BO, on doit s'attendre à entendre , Cocaine (JJ Cale ou Clapton), Ectasy ou Heroin de Lou Reed, Acid de Lib Wyte, Angel Dust de Gil Scott Herch, L.S.D de Hallucinogen, Mellow Yellow de Donavan, ou The Speed of Paris de Marylin Manson) et bah non hélas, mais on a le droit à Plastic Bertrand avec Ça plane sur moi. Mais la BO est très bonne quand même.

Jean Dujardin a un petit rôle, probablement obtenu lors d'une soirée post-Oscar 2012 ou il était en concurrence avec Hugo Cabret de Scorsese.

Jordan Belfort en prison, sera dans la même cellule que Tommy Chong (humoriste américain) qui a joué un petit rôle dans "After Hours" de .... Martin Scorsèse.

"Le loup de Wall Street" m'a mis une grande claque dans la tête, pas besoin de psychotropes.

Et alors Philippe, toi qui travaille depuis 30 ans dans le métier cela se passe comme çà à Paris, et je vais vous décevoir, j'en ai jamais vu, ou je n'étais pas invité, mais travaillant dans des structures humaines, on avait pas ce genre de choses à Paris, bien sur je ne suis pas dupe, mais l'échelle de ces délires est trop grande pour la place de Paris, mais en prenant l'Eurostar qui sait.

Le film de l'année 2014, assurément et quel beau cadeau de Noël.

Note : 18.80


"Mes amis, mes amours, mes emmerdes. Mes relations ..............", s'échinait Aznavour, mais aujourd'hui Joseph Gordon Levitt dans "Don Jon", à plutôt des problèmes plus terre à terre : Son corps, Son appart, Sa caisse, Sa famille, Son église, Ses potes, Ses copines, mais son plus grand loisir c'est "SES PORNOS", car malgré son côté séducteur et bodybuildé, il ne trouve jamais chaussure à son pied, plus d'une nuit, ou plutôt talons aiguilles,  qui ne restent pas longtemps dans son Appart ou dans sa caisse. Il se tape entre 10/15 Pornos par jour et une boite de mouchoir, c'est son obsession.

Bien sur la famille est là pour l'aider dans son délire, son père (Tony Danza) qui pourrait lui demander si madame a été servie, sa soeur (Brie Larson) collée à son portable, et l'église ou toutes les semaines vient se confesser pour nettoyer sa conscience et purger le bébé.

Enfin, il rencontre la femme de sa vie (Scarlett Johanson) qui va emménager chez lui, et le surprendre sur Internet à regarder ses vidéos préférés, alors qu'elle préfère le cinéma classique (Lemercier, Zeitoun, ou Pef).

Et oui, la belle Scarlett va se prendre autant de vent, et comme elle a commencé sa carrière dans "l'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux", on pourrais lui dire Scarlett au Haras, et oublie Don Jon.

Seulement une vielle Julianne Moore, lui fera oublier ses amours et ses emmerdes.

Bonne comédie sans plus, différente avec beaucoup de Q, et de Q, mais si on aime pas cela, pourquoi en dégoûter les autres.

Par contre, vu le physique de JGL, je pense qu'il prépare un rôle musclé.......... de super héros !!!!!

Note 14.00

"Une chanson douce, que me chantait ma maman, en suçant mon pouce, j'écoutais en m'endormant, cette chanson douce, je veux la chanter pour toi, car ta peau est douce, comme la mousse des bois."

 Ah, que la vie est un long fleuve tranquille, pour la famille Nonomiya, famille bourgeoise dans les faubourgs de Tokyo, depuis cela 6 ans avec l'arrivée de leur fils modèle Keita.

Jusqu'au jour ou l'hôpital de la ville, leur annonce la mauvaise nouvelle qui va bouleverser leur vie...... leur fils Keita, n'est pas leur fils, car il a été échangé par maladresse à la naissance avec le fils de la famille Saiki, moins aisé, mais aussi moins austère.

(息子のような父のような)Voilà le thème de "Tel père, Tel fils" de Hirokazu Koreeda, qui n'est pas sans rappeler le film d'Etienne Chatillez, mais ici point de Le Quesnois, ou de Groseille, ou d'enfant de Saint Esprit.

Le lundi c'est Nemh (phrase culte) qui revient dans le film et on espérait au générique l'acteur japonais Bouchiteysaki chantant " Tsuki Yomi revient , Tsuki revient, Tsuki revient parmi les tiens ....".

Voilà un film qui est certainement très bien, mais il ne me parle pas, la langue difficile à suivre, et le rythme lent, lent ....

Le X est pour ce film, bande de cochons, vous espériez encore un film de Q, mais non le X représente l'inconnu de la naissance des deux enfants qui ne savent pas ou se caser entre ses deux familles, une très riche et prête à tout et l'autre bouffant la vie à plein.

Après Chatillez, j'attends de la part du réalisateur, sa prochaine version de "Profs", dans l'héritage des chefs d'oeuvres du cinéma français, ou de 100% Koka.

Note : 13.50

Je sais vous êtes déçus, je ne parle pas du film sur Justin Bieber et d'Albator, désolé !!!!


SORTIES DE LA SEMAINE








Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire