Alithea Binnie est une narratologue britannique qui
souffre occasionnellement d'hallucinations étranges
représentant des esprits démoniaques. Pendant un voyage à Istanbul,
en Turquie,
pour une conférence, Alithea achète un flacon ancien
duquel elle libère accidentellement un djinn qui en
était prisonnier. Le djinn offre à Alithea la possibilité de réaliser trois de
ses vœux les plus chers, mais Alithea, spécialiste des contes philosophiques, soutient l'idée selon
laquelle faire des souhaits est une erreur et accuse le djinn d'être un escroc.
En réponse à cette accusation, le djinn narre à Alithea trois histoires de son
passé qui racontent comment il s'est retrouvé prisonnier du flacon.
Pour beaucoup de cinéphiles , George Miller est synonyme de Mad
Max important film d'action futuriste et ses suites, mais Miller c'est aussi un
poète qu'il a très bien compris avec son magnifique The Babe et à son degré
moindre Happy Feet. Miller n’est pas très prolifique 12 films en 40 ans et
c'est donc toujours un très grand plaisir qu'on attend son nouvel opus et ici on
n’est pas déçu du résultat bien au contraire
Miller nous offre ici un conte et une fable pour nous faire
remonter dans le temps à la recherche du temps perdus que ce Génie remis en
liberté par Alithéa , mais si nous gamin on rêvait de faire des vœux si le génie
(sans bouillir) venait à nous , Alithéa ne crois pas du tout à ses balivernes
de conte de fée , plutôt de conte des mille et une nuit , va alors commencer
l'histoire dans le temps de notre génie qui va raconter à Alithéa trois
histoires qu'il a eu à travers les siècles avec des personnes qu'ils l'ont
libérés de son falcon puis l'enfermés de nouveau jusqu'au prochain.
Il sera aux côtés de la Reine de Saba face au Roi de Salomon,
deux frères sultans , et un marchand Turc, pas d'Aladin dans notre histoire ,
mais à chaque fois Alithéa demande un vœu mais faiblit le génie avec surtout
les moyens modernes qui entrave la diffusion des vœux , alors un rapport fraternelle
sera entretenu entre les deux à travers les temps.
Miller nous sort un joli compte qui peut désemparer certains
mais qui peut pour ceux qui rêvent encore et croit au Père Noel (ou au génie)
de voyager dans des contrées que seuls nos sommeils nous emmènent dans nos
rêves et nos cauchemars , avec des images splendides et dans des décors et costumes
, Miller nous montre une fois de plus qu'il a perdu la main , pas aussi
spectaculaire que Mad Max Fury Roas , mais tellement poétique.
En plus d'une mise en scène parfaite , le film atteint des
sommets grâce au duo Tilda Swinton et Idris Elba le génie encore plus grand que
Mr T, c'est beau et tellement original
NOTE : 15.90
FICHE TECHNIQUE
- Réalisation : George Miller
- Scénario : George Miller et Augusta Gore, d'après la nouvelle The Djinn in the Nightingale's Eye d'A. S. Byatt
- Musique : Junkie XL
- Direction artistique : Nicholas Dare
- Décors : Roger Ford
- Costumes : Kym Barrett
- Photographie : John Seale
- Montage : Margaret Sixel
- Production : George Miller et Doug Mitchell
- Coproduction : Dean Hood
- Production déléguée : Craig McMahon et Victor Hadida
- Sociétés de production : Metro Goldwyn Mayer, FilmNation Entertainment, Kennedy Miller Mitchell, CAA Media Finance et Elevate Production Finance
- Sociétés de distribution : United Artists/Metro-Goldwyn-Mayer (États-Unis), Metro-Goldwyn-Mayer (Canada), Metropolitan Filmexport (France), The Searchers (Belgique)
- Budget : environ 60 000 000 $
- Idris Elba (VF : Frantz Confiac) : le djinn
- Tilda Swinton (VF : Françoise Cadol) : Alithea Binnie
- Alyla Browne : Alithea Binnie jeune
- Aamito Lagum : la reine de Saba
- Nicolas Mouawad : le roi Salomon
- Ece Yüksel : Gülten
- Megan Gale : Hürrem
- Matteo Bocelli : le prince Mustafa
- Lachy Hulme : Soliman le Magnifique
- Ogulcan Arman Uslu : Mourad IV (non crédité)
- Kaan Guldur : Mourad IV jeune
- Agani Gecmez (VF : Omar Yami) : le serveur d'hôtel turc
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